Prenons un peu de recul malgré l’émotion légitime qui touche les deux camps dans cette terrible et effroyable guerre.

C’est bien d’une guerre qu’il s’agit, et contrairement à ce que nous voudrions tous croire, effectivement, la guerre cela fait beaucoup de morts.

Je fais partie de ceux qui l’ont d’ailleurs dit à propos de la guerre en Ukraine. Depuis le 24 février 2022, c’est plus de 600 000 hommes, femmes, combattants et civils qui sont morts dans cette guerre aussi absurde que terrifiante.

Les questions que l’on se pose sur les victimes civiles à Gaza (et que l’on a raison de se poser) ne peuvent-être posées que parce que politiquement en France, nos médias ont l’autorisation de se la poser, de nous la poser et d’en débattre à plus soif.

Vous remarquerez que pour l’Ukraine, il n’y a pas de morts. Enfin si. Il y en a, mais on ne les montre pas. Il faut faire la guerre et poursuivre la tuerie. D’ailleurs nous livrons les armes pour que cela puisse continuer et le massacre se poursuivre.

Ce que je veux vous dire, c’est que l’émotion autorisée ou interdite est très politique.

Les indignations sont toujours à géométrie variables.

Dans tous les cas, les guerres c’est aussi immondpes que dégueulasses et ce sont toujours les peuples et les pauvres bougres qui meurent généralement pour pas grand chose.

Souvenez-vous ce que disait Anatole France.

« On croit mourir pour la patrie on meurt pour des industriels »

Charles SANNAT

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