“Pour répondre aux enjeux de la filière nucléaire, le groupe EDF a pour ambition de recruter 7 500 salariés en France dans le domaine du nucléaire sur la période 2022 – 2024, avec 3 300 nouveaux collaborateurs en 2022. En complément, jusqu’à 750 postes seront proposés en 2022 du côté d’EDF Renouvelables en France et à l’international.
Tous ne serons pas ingénieurs !
Il y aura 10 % de Bac Pro et 40 % de bac +2 ou 3. Le reste sera de formation “ingénieur” au sens large.
Il faut dire qu’EDF va devoir construire quelques nouvelles centrales nucléaires afin d’alimenter le pays en électricité.
Vous avez là des carrières toutes tracées ou presque pour vos enfants ou petits-enfants.
Le nucléaire va redevenir par la force des choses une filière d’excellence française.
Après 40 ans de perte de savoir-faire, d’expérience et de de compétences, c’est un sacré défi qui doit être relevé mais il le sera. Si vous avez des enfants ou des jeunes intéressés par ce domaine, je crois qu’ils peuvent s’y orienter sans soucis, les perspectives sont bonnes, y compris pour les “soudeurs” car ce qui peut sembler simple, relève en réalité de l’exploit technique et de la grande précision lorsque l’on parle de sous-marins nucléaires ou de centrales !
Charles SANNAT.
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source BFMTV.com ici
Bonjour , la quantité des postes est une chose, la qualité des profils et des compétences en est une autre…. on ne remplace jamais le manque de qualité par la quantité…. voir le cas de l’epr de Flaman(rose)ville
Il faut construire 14 nouvelles centrales nucléaires et entretenir les anciennes en France, source d’énergie bon marché et d’exportation d’électricité ainsi que de travail pour nos jeunes: où comment recouvrer notre indépendance énergétique nationale?
Un article avec une bonne nouvelle et de l’espoir.
Ça fait du bien
Une situation qui illustre bien le fait que nos politiques nous gèrent ” à la petite semaine ” !
Sûrement un effet du ” en même temps ” cher à M. Macron !
Absolument, un soudeur sur gaz (soudures étanches à 100 %) gagne au moins 40 % de plus voire 150 % selon les affectations ( milieux dangereux, plateformes pétrolières…), à moins qu’ un travailleur déplacé ne vienne faire baisser le tarif, et que par ailleurs, plus aucun jeune français ne veuille faire un métier manuel, pourtant rémunérateur…(souci français que ne connaissent pas les allemands)
Bah on n’est pas à une énormité près. Il n’y a pas un ÉPR qui marche dans le monde et on veut en faire 6 nouveaux..!!!
Nos centrales sont en bout de courses et il est temps de programmer l’arrêt.
Non le nucléaire n’est pas l’avenir.
Et à tous les pro nucléaire je leur propose d’aller chercher leur quote part de déchets chaque fin d’année. Un valise cadeau pour Noël.
pourquoi ne pas se penser sur le THORIUM
Bonjour
Bonne nouvelle si ce n est pas de la poudre aux yeux électorale
Maintenant que tous les spécialistes et ce quelque soit leur niveau de compétence, sont partis à la retraite, on embauche, mais quelle sera l’expertise de leur formateur ?
Peut-être comme pour les médecins et autres soignants, l’Etat se vantera d’aller les chercher à l’étranger, promouvant ainsi le besoin des “autres”, quand il a lui- même tari volontairement les réservoirs des experts français ou les avoir fait partir l’étranger faute de vouloir les garder.
Lamentable
A quoi bon embaucher des gens dans le nucléaire si en avril, on a un gouvernement qui décide d’arrêter le désastre qu’est l’EPR ?
OK, tant mieux pour la génération sacrifiée. Ils vont peut être nous expliquer un jour que, vu comme on a géré jusqu’à présent, ils préfèrent se passer de nous et de nos conseils. Je leur souhaite, en tous cas. Mais, bon dieu, il faut arrêter de nous illustrer le sujet à chaque fois avec le même nuage noir photoshopé. Ce n’est pas difficile de revenir au blanc de la réalité où de changer d’image. Le résultat de ce message subliminal vient invalider le propos.
bonjour Charles, Comme bien souvent, le plus important, dans vos articles….ce sont les commentaires. En effet, rien qu’en écrivant le titre vous éveillez des avis parfois pertinents que vous ne pouvez pas forcément développer ( on ne connait pas tout et on n’a pas le temps de tout faire.. ). Je vais poursuivre sur la remarque de Odin. Il a parfaitement raison, nos centrales ont été construites durant les années 80 ( Pour ceux qui veulent du détail, OK, Bugey a été mise en service en 1979 ). Bref, les ingénieurs qui ont permis cette situation n’étaient pas des jeunes fraichement sortis d’école : 25 ans ). Il est donc clair que même ceux qui sont rentrés à cette époque sont à la retraite ou pas loin de l’être.
Cela se complique avec le domaine industriel. Pour certaines unités de fabrication, pour des composants clefs de nos centrales, l’effectif de l’usine n’est même pas celui qui assure le fonctionnement de nos centrales ( 1 800 personnes dont 425 extérieurs au Bugey ). Cela va être difficile de programmer la construction de 6 centrales en une seule fois et à un rythme équivalent à celui des années 80. Il ne faut pas oublier que pas mal de structures mises en place durant cette période ont été démantelées. Comme nous disent les écolos, “vous ne pouvez pas faire de centrales nucléaires, vous n’avez plus les outils industriels “… Et ce n’est pas faux. Par contre, donner comme conclusion ” vous allez être obligés de mettre des éoliennes “, n’est pas vraiment la solution d’avenir. En effet avec les pénuries, il y a de forte chance que les éoliennes se retrouvent comme pas mal de modèles de véhicules, c’est à dire à l’arrêt sur les chaines de production par manque de composants ou de matériaux.
Un pays, que vous connaissez, a bien compris que pour contrôler un autre pays, il suffit de le rendre dépendant. Et ce n’est pas la peine de choisir des secteurs de hautes technologies. Si je ne vous vends pas de pneus, votre voiture hyper technologique n’avancera pas. Donc, c’est une erreur de vouloir résoudre un problème par une solution hyper-technologique qui dépendra de pays extérieurs ( surtout si ces pays sont aussi des concurrents économiques ). AREVA a été dans l’incapacité de développer un secteur renouvelable car il n’avait ni les personnes , ni l’infrastructure industrielle pour le faire.
Sans vouloir donner raison à Musk sur toutes ses idées, je dois reconnaitre qu’il sait éviter d’être l’otage du fournisseur. Il a toujours, en interne, des moyens de production qui lui permettent d’être indépendants de ces fournisseurs. Aujourd’hui, les asiatiques continuent à fabriquer des voitures alors que nos chaînes ne tournent pas vraiment à plein rendement.
Je pense qu’au fur et à mesure des annonces, nous allons découvrir ( mais beaucoup le savent déjà ) que la situation est loin d’être idyllique et que la tête dans le sable n’a d’intérêt que s’il reste du sable.