Vous ne le savez sans doute pas, mais le fameux “continent” de plastique n’existe pas. Les images de ces “hectares” de plastique et d’étendues de bouteilles et autres déchets flottants ne sont pas prises en plein milieu de l’océan, mais à proximité des côtes le plus souvent indiennes, chinoises, ou indonésiennes très polluées. Ce n’est pas mieux en soi, mais c’est important de rétablir la vérité. Il n’y a pas de 6ème continent de plastique dans le Pacifique.

Il faut bien que les grétistes, les croyants en sainte Greta, puisse faire la promo de leur combat pour sauver la planète, tant pis pour la vérité qui est toujours la première victime.

MAIS, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de plastique dans les océans !

Le problème ce ne sont pas les bouteilles, le problème ce sont toutes les micro particules de plastique et donc le problème ce sont les nurdles.

Les nurdles, ces déchets méconnus qui ravagent les mers

“Les nurdles. Ces déchets toxiques au nom étrange ont été mis en lumière en mai dernier, lorsque le porte-conteneurs X-Press Pearl a coulé près du Sri Lanka, laissant s’échapper, entre autres, des tonnes de fioul et d’acide nitrique. Lors de la catastrophe, le déversement de ces produits chimiques dévastateurs n’était pas la principale préoccupation: tous les regards étaient tournés vers les quatre-vingt-sept conteneurs du bateau remplis de minuscules granulés en plastique: les nurdles.

Ces petites billes de la taille d’une lentille servent de matière première pour fabriquer presque tous nos produits en plastique au quotidien. Elles peuvent être en polyéthylène, en polypropylène ou encore en polystyrène, et sont chaque année produites par milliards, avant d’être envoyées dans le monde entier. Malheureusement, que ce soit lors de leur confection en usine ou pendant leur expédition, ces granules finissent bien souvent dans les cours d’eau et océans. Et c’est un véritable fléau pour l’environnement.

Dans l’eau, les nurdles se fragmentent en nanoparticule et deviennent impossibles à nettoyer. Microscopiques et souvent hydrophobes, ils flottent pendant des décennies, ravageant les écosystèmes. Ces petites billes agissent aussi comme des «éponges toxiques», explique le Guardian. Elles attirent les toxines chimiques et tous les autres polluants, tout en faisant office de «radeaux» pour certaines bactéries, dont l’Escherichia coli et le choléra. Malgré leur dangerosité, les nurdles sont toujours produits en quantité impressionnante et, chaque année, environ 230.000 tonnes de ces granulés finissent dans les océans –ce qui en fait la deuxième source de micropolluants dans l’océan en matière de poids.

La catastrophe dans l’océan Indien a montré les impacts que peuvent avoir les nurdles. Ces derniers se sont échoués par milliards sur des centaines de kilomètres de côtes du Sri Lanka, et, à certains endroits, ils sont amassés sur 2 mètres de profondeur. Sans surprise, ils ont été retrouvés dans les corps de dauphins, de baleines, de tortues et de poissons morts, preuve que les granules infiltrent l’ensemble de la chaîne alimentaire. Des dizaines de milliers de familles ont également été contraintes d’arrêter la pêche”.

Plus grave, et même en France !

“Aujourd’hui, l’ensemble des mers et cours d’eau sont concernés par la présence de ce poison, même la Seine. En février 2020, un prélèvement de la couche de flottants trouvés sur un mètre carré de la réserve naturelle nationale de l’estuaire de la Seine avait montré la présence de plus 100 000 déchets plastiques au total, rapporte Cnews. Parmi eux, 40 000 nurdles”.

Cet article de Slate, montre bien à quel point la lutte contre la pollution et l’écologie ne doivent pas être des “idéologies” laissées entre les mains d’imbéciles et de bien-pensants forts aimables (quoi que pas toujours). Il faut commencer par dresser les bons constats ce qui est la seule façon d’entreprendre les bonnes actions correctrices. Tous le reste n’est que bons sentiments mais mauvaise politique.

Charles SANNAT

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Source Slate.fr ici

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