Cela peut sembler une mauvaise nouvelle mais en réalité, je pense qu’intellectuellement, cette situation est assez logique et pour tout dire c’était assez prévisible.
Pourquoi ?
Parce que l’idée, ici, c’est de faire du “BIO intensif”, c’est un peu la même chose que faire une “guerre propre” voyez-vous, il y a une contradiction dans les termes, et quand il y a une contradiction dans les termes, vous la retrouvez généralement un peu plus tard dans les faits et dans les conséquences de votre politique ou de vos actions.
Ici faire du bio de manière massive sans recourir aux intrants ne permettra évidemment jamais d’avoir les mêmes rendements.
Pour avoir des rendements même supérieurs, il faut se tourner vers des modèles agricoles de rupture comme la permaculture. Mais, là vous changez tout. Aussi bien la taille des exploitations que le nombre d’ouvriers agricoles. Vous êtes plus proche d’un maraîchage massif et optimisé que du “bio intensif”.
Vouloir faire du bio comme on fait de l’intensif ne peut pas fonctionner et je vous l’annonce cela ne fonctionnera effectivement jamais. Comprenez moi bien, je suis pour le bio, tel n’est pas le sujet, le sujet c’est la manière et la méthode.
On ne peut pas faire d’idéologie écologique très longtemps avec l’alimentation ou les chaînes d’approvisionnement, car ce qui sépare la civilisation du chaos, c’est 9 repas, et 9 repas, c’est court. C’est 3 jours sans manger.
3 jours sans repas et les gens seront nettement moins bien élevés.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
“Pour assurer sa sécurité alimentaire, le Sri Lanka suspend son programme d’agriculture biologique “
« Compte tenu de la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire », le gouvernement sri-lankais a réintroduit des « intrants chimiques dont le besoin est urgent » pour son agriculture, six mois après le lancement d’un programme visant au tout biologique.
La fin de l’exemple sri-lankais ? L’île du sous-continent indien a annoncé ce 21 novembre la levée immédiate de l’interdiction d’importer des pesticides et d’autres intrants agricoles, abandonnant au moins temporairement son programme visant à devenir le premier producteur mondial d’aliments 100% biologiques, à peine six mois après son lancement.
En cause, un risque imminent pour sa sécurité alimentaire. Lire aussi Inde : après un an de manifestations paysannes, Modi cède sur la réforme agricole «Nous autoriserons désormais les intrants chimiques dont le besoin est urgent », a déclaré le secrétaire du ministère Udith Jayasinghe à la chaîne de télévision privée News First, avant la tenue de manifestations d’agriculteurs à Colombo, la capitale économique du pays”.
« Les conséquences pour le pays sont invraisemblables. […] Si nous passons au tout biologique, nous perdrons 50 % de la récolte, [mais] les prix eux n’augmenteront pas de 50% », ajoutait-il. « Si l’interdiction est maintenue, la récolte commencera à s’effondrer dès octobre et nous verrons les exportations sérieusement affectées en novembre ou décembre », anticipait au même moment avec justesse Sanath Gurunada, autre important producteur de thé de l’Etat insulaire. Le Sri Lanka a également fermé sa seule raffinerie de pétrole le 15 octobre après avoir manqué de dollars pour importer du brut. Le ministre de l’Energie Udaya Gammanpila avait précisé que c’était la première fois que la raffinerie de Sapugaskanda était fermée depuis sa construction par l’Iran en 1969, ajoutant que le pays envisageait d’importer de l’essence et du diesel raffinés pour faire des économies”.
Source site d’origine russe RT ici
Avec quelques pratiques yogoques à la portée de chacun, je suis passé à un repas par jour, tant en ayant une activité physique normale.
Mais cela ne fait que six jours de plus de gagné…
Bonjour Charles,
Effectivement, l’esprit du bio a pris du plomb dans l’aile et s’est fait adsorber par la logique économique néo-libérale.
On oublie encore trop souvent le remembrement, cette grande catastrophe écologique d’après guerre qu a supprimée en grande partie les capacités d’auto-régulation de la nature. Le pire est que cette logique est toujours à l’œuvre dans les mentalités conventionnelles. On ne re-construit pas quelque chose que l’on a déconstruit en 70 ans, il faudra du temps pour replanter des haies etc… Les modèles alternatifs en permaculture, agriculture de conservation des sols , agroécologie ne représentent encore que des ilots dans le paysage agricole de notre pays. Et surtout comme tu l’expliques Charles, la permaculture est un changement de modèle qui dépasse largement l’agriculture, il faut être prêt a accepter de sortir individuellement et collectivement de notre zone de confort, un vrai challenge.
Cultivons chacun notre petit lopin de terre pour nous rendre compte des choses et constituer les bases de la résilience.
Cordialement
Bonjour. Du bio intensif!! Ils sont à coté de leurs pompes!!!
Bonjour Charles,
Aujourd’hui, 9 repas -sans compter le café du matin-, c’est plutôt 9 jours pour les sans-dents !
Et encore… bien heureux d’avoir 1 repas par jour, bientôt ce sera peut-être 1 injection par jour pour avoir son repas…
“Faire du bio intensif c’est comme faire une guerre propre”.
Votre analyse est excellente!
Moi j’adore quand les bobos zecolos, expliquent aux paysans ce qu’il faut faire alors qu’ils n’ont jamais tenu une binette.
Pour le modèle “permaculture” c’est fait, il y a eu une expérience disons de taille de production réelle, ca a marché quelques années et c’est parti en vrille.
Comprenons nous bien, je ne dit pas que ca ne marche pas, mais que ce n’est pas un modèle généralisable pour produire ce qui est nécessaire a l’a subsistance de la population.
Idem pour la bio d’ailleurs.
De l’autre côté, l’agro-industrie qui a le soutient total et sans limite de ceux qui nous dirigent (et encaissent les benef) n’est pas non plus une solution d’avenir mais elle assure pour le moment les 9 repas.
Rassurons nous avec l’exode urbain si chacun fait sa petite parcelle (comme en union sovietique) ca devrait marcher 🙂
(Et pour les pisse-vinaigre que mon propos dérange, 40ans exploitant en bio, je sais “un peu” de quoi je parle.
Des civilisations ont été prospères….Pour que Rome puisse faire ses conquêtes, construire ses temples et aqueducs….c’est que l’agriculture était productive et pendant des siècles…
Avec 2% de travailleurs dans la filière agricole….hahahaha… vous avez mille fois raison.
On pourrait imaginer un monde mi-temps au champs, mi-temps aux tâches productives, ou intellectuelles ou de loisir…
Hahaha sauf que nous sommes citadins, et que la terre est entre les mains de quelques uns…
La chimie à encore de beaux jours…. d’autant plus que les sols sont déjà morts….et les productions carencées.
(Sans NPK ramené artificiellement….plus de production)
Le modèle Bio-supermarché tout en continuant notre vie d’aujourd’hui est évidement un vaste enfumage…
La nuit vient
Dans les nombreux paramètres non pris en compte par les écolos figure l’utilisation des sols pour lesquels sont en concurrence production d’énergie (éolien, géothermie, mais surtout fermes photovoltaïques, agro-carburants, stockage de l’électricité), extension agricole pour le bio, reforestation pour compenser les émissions de CO2 (par ex ENI si fortement applaudi) et retour à la campagne
Bonjour,
Je vous invite a regarder l’exemple du Sikkim, petite région d’Inde
13 ans pour passer au tout bio, avec suivi, aide, etc
Très intéressant pour la suite
Pour avoir une agriculture saine (je déteste les termes bio, écolo et autres escroqueries), il suffit de regarder ce qui se fait en Suisse (comme pour beaucoup de choses d’ailleurs).
Un maximum de cultures locales bénéficiant de protectionnisme ce qui permet de payer correctement les agriculteurs et limiter les transports de marchandise.
La contrepartie est que l’alimentation est plus chère (il faut savoir ce que l’on veut) ce qui est équilibré par des rémunérations plus élevées.
Encore une fois , l’homme a été trop pressé . Chambouler la nature en six mois !!!
Totalement absurde !
Et hop , on fait demi-tour et on retourne à l’excès inverse !
Totalement absurde !
Mon petit doigt me dit que sandrine rousseau a peut-être dispensé ses enseignements au sri Lanka.
Il n’y a qu’une personne pratiquant la permaculture depuis quelques années qui peut avoir ce raisonnement. Je le sais, j’en suis.
Charles, je suspecte un potager juste derrière vos poules 😉
@ Jardin des oliviers sur 22 novembre 2021 à 7 h 32 min
on a voulu une agriculture tournée vers l’exportation au détriment de l’exception agri culturelle.On a les résultats.
Quand on surveille les paysans par satellite..que chaque paysan comme moi reçoit les photos de ses champs et que débarquent les controleurs dans la cour comme si vous etiez un terroriste..
quand un agri bio que je connais se voit à l’amende parceque les endroits ou le tracteur et charrue doit faire demi tour pour refaire des sillons n’est pas labouré..(ben oui on ne peut pas)
quand un arbre au milieu d’un champ ou les vaches se mettent à l’ombre doit etre défalqué de la surface du champ..
Vous faites quoi ? Vous arretez tout dégouté ou vous obéissez en arrachant tout ce qui peut gêner..
Bonjour à tous.
Je rejoins Le mécréants.
Je rajouterai que la permaculture ne peut pas se généralise car elle demande beaucoup intrant sous forme de terreaux fumier et qu’elle demande un savoir faire très poussée.
Bonjour à tous , l’agriculture bio intégrale ne pourra jamais exister , je fais parti des premiers faisant de la permaculture , tendance Pierre Rabby , et cela depuis 45 ans , à titre individuel , un jardin , un verger , des poules ( un peu mangées par le renard) , j’ai acheté depuis le printemps un bien dans les Vosges, un coin avec une fontaine , donc de l’eau en abondance, j’ai défriché un grand jardin , et j’ai fait des planches de permaculture avec des branches , les racines enlevées du jardin ( 100m qui m’ permis de faire environ des buttes sur 15 m de long , un mètre de hauteur , j’ai rajouté du terreau par dessus , enfin j’ai planté sur une partie des courges qui grâce à la fermentation des végétaux (faisant par la
même prendre de la température , aidant à la germination et la bonne évolutions des plants , 100kg ramassés, Cette technique n’est pas usitée dans le coin et on a regardé cette technique avec perplexité mais devant cette réussite ,je ferais apparemment quelques émules. On ne peut pas parler de choses que l’on ne connait pas , toute la classe politique (99%) ne connait rien du sujet de l’agriculture, et surfe sur une vague verte. La réalité est plus dure , le bio à grande échelle est vouée à un échec cuisant , uniquement des petites structures de types familiales souhaitant faire de l’autonomie alimentaire sont viables .
Cette année a été une suite d’aléas exceptionnels , gel , pluie , une recrudescence de limaces , j’en ai éliminées plus de 1000 !!!! que je mets dans des bouteilles ,les faisant pourrir servant ensuite d’engrais et de repoussoir pour les autres gastéropodes, des intrusions de biches mangeant les fraises et les plants de haricots , un caviar pour elles et surtout avoir assez de nourriture(lait) pour leurs faons .BCP de semis ont du être ressemés par leur fonte , voilà le dur mur de la réalité. Faire un jardin apprend donc , la réalité , la sagesse grâce à l’expérience , ce qu’i manque cruellement à la classe politique.
Je rajouterais que dans le temps les Paysans qui aimaient leur Terre , et la choyait , et une fois tous les ‘ ans , la terre était laissée en jachère , au repos,
La fertilisation sans engrais pour respecter la nature , doit se faite avec de l’ortie , de la consoude , de la tanaisie , du sureau, mis dans des tonneaux d’eau pour faire du purin où ‘on retrouve les oligo éléments et minéraux nécessaires aux plantes , faisable à petite échelle , et donc irréaliste à grande échelle.!!!!!
A titre de curiosité , pour connaître l’âge d’une haie , (bocage bourbonnais) chaque variété d’arbustes représente 100ans , 6 sortes représentent donc 600ans.!!!!
Que de dégâts quand des centaines de kms de haies, ont été détruites !!!!
L’agriculture bio , ou pas d’ailleurs , est un sujet primordial , complexe , ne pouvant en aucun cas être mis entre des mains d’incompétents , se basant sur une vision chimérique ,irréaliste , dangereuse et dénuée de tout sens pratique.
Jadot , Rousseau sont donc hors sol avec une vision suicidaire pour notre Pays avec une Agriculture tout Bio.!!!
Nous mangeons trop et à 90% dangereux plats cuisnés transformés un cocktail d’additifs pour une bonne faire les marchés les maraîchers sont heureux et nous aussi
Cuisiner à la vapeur voila à mon avis les secrèts de la résistance, le BIO souvent très cher , la vapeur fait le travail suite à l’annonce il y a 30 ans d’un professeur de l’IHU de Montpellier
Jeûner un jour par semaine est excellent , pour les courageux deux jours , il faut boire 2 litres eau et bouillon
pas de café et ne pas fumer , le meilleur détox gratuit
1 jour par semaine = un mois et demie d’économie sur
une année
S’adapter et combattre en attendant des jours meilleurs
Nos amis “les icoulogistes” mettent en pratique leur doxa socialo-marxistes et verte. En six mois, Ceylan met fin à l’expérience agricole du bio intensif car les gens crèvent de faim…Mode d’emploi pour provoquer une révolution authentique (comme les défilés de la faim en 1789) dans un pays: mettre au pouvoir une bande “d’icoulogistes” idéologues qui affament le peuple par la bêtise et leur aveuglement politique car gouverner c’est prévoir…A moins que le gouvernement de Ceylan ne projette d’instaurer le chaos pour mieux asservir son peuple! Il n’y a pas qu’un vague cousinage avec le gouvernement français qui petit à petit instaure le chaos pour mettre en oeuvre le grand reset de Davos…Mais on ne joue pas avec la faim des peuples! Messieurs du gouvernement, vous jouez avec “les frigos vides”, les paysans et les citadins se revolteront comme en Martinique ou en Guadeloupe!
Attention Charles vous êtes un affreux révisionniste ! Vous mériteriez une sanction. J’ai toujours rêvé que la France impose le bio… Pour rire car la rien ne vaut une démonstration grandeur nature pour une démonstration.
Non seulement on ne tiendrait pas plus de 6 mois mais on aurait une révolution.
l’agriculture saine ( ou bio si l’on veut la nommer comme ça) c’est du boulot, pas des discours et du rêve.
si je puis me permettre monsieur Sannat.Unj autre exemple qui m’est arrivé. Un jour courrier de la dda puis controle.J’avais triché! et pas qu’un peu! j’aurais en fait agrandi une parcelle de 2ha pour en cultiver 40 ! j’avais donc fait une fausse déclaration pour toucher plus de primes!
En fait ils ont du reconnaitre sur place que c’était pas possible la parcelle était entourée de bois communaux. Ils se sont excusés en justifiant que les photos satellites étaient traitées en inde!…
.
Ils auraient pu s’en apercevoir dans leurs bureaux, mon exploitation n’étant que en tout de 20ha.
Comme avait dit Coluche: “ils ne veulent pas de moi ? ca tombe bien je ne veux pas d’eux…allez tchao pantins !
Plus de la moitié des agri ont plus de 50 ans, la PAC est à la croisée des chemins, les engrais flambent, Macron après avoir vendu notre blé en importe du canada, on emmerde les agri avec encore plus de normes sanitaires et des parcours de volaille en bio-sécurité.
Notre sécurité alimentaire est en train de vaciller, il faut repasser de 14% consacré à l’alimentation à au moins 25% (40% il y a moins d’un siècle) pour redynamiser l’offre alimentaire.
Je suis apiculteur depuis 11 ans, au début suivant les conseils de l’ensemble de la filière, je pratiquais une apiculture intensive (glucose le NPK des abeilles, extraction à chaud et miel en surpression dans les tuyaux,…).
Ne m’y retrouvant intellectuellement pas, j’ai fait un virage à 180° (zéro glucose et candi, extraction à froid à vitesse lente, mise en pot à la main, mes miels ont des HMF < à 3 pour les spécialistes).
Au début je vendais le miel de châtaignier 4.50 les 500g ( pour coller au prix de l'import), aujourd'hui je le vend 9 euros et je vend tout.
Tout cela pour dire que le bio kmers verts ne peut remplacer l'éducation, le savoir faire, la passion, et demande un engagement total qui ne peut se faire sans un juste prix et une reconnaissance ( comme toujours les gens derrière leurs tableaux excel ne font que créer les problèmes qu'ils font mine de résoudre après, pas de PAC et beaucoup moins de fonctionnaires zélés, devenus paysans serait plus efficace).
Merci pour ce commentaire équilibré, raisonné, comme devrait l’être l’agriculture avec ses différentes méthodes en fonction des besoins, des situations et des possibles.
Faut pas rêver, le bio est incompatible avec l’hyper-intensif, et ça, on le sait depuis longtemps, au moins depuis plus de 40 ans ! Agronome de formation, je sais depuis 45 ans que le secret, c’est la biodiversité des sols qui donnent la fertilité naturelle des mêmes sols. C’est pas nouveau, mais les “écolos-bobos” n’en ont pas la moindre idée. Et la biologie naturelle des sols est très vite détruite (ex: destruction des forêts tropicales) et demande beaucoup de temps pour être restaurée.
On a massacré la biodiversité des sols et les équilibres nutritionnels des plantes à coup d’engrais chimiques et de pesticides depuis 70 ans. Il faut en gros 10 ans pour pouvoir retrouver un véritable équilibre dans les sols en supprimant tous les intrants industriels issus du pétrole. En permaculture vraiment raisonnée, ça peut aller plus vite, mais cela demande beaucoup de soins, de travail et de connaissances, et, bien évidemment, c’est impossible sur des exploitations agricoles devenues gigantesques et en quasi monoculture. La connaissance, les “anciens” l’avaient. Elle était empirique, c’est vrai, mais parfaitement adaptée à l’environnement dans lequel ils vivaient. Sinon, comment l’homme aurait-il pu survivre dans les milieux les plus hostiles ? Et, pour cela, ils ont intuitivement et avec beaucoup de bon sens observé la Nature déjà présente.
Passer de l’agriculture intensive nourrie aux intrants à une agriculture bio en 6 mois est un non-sens total voué évidemment à l’échec.
Mais, je suis parfaitement conscient qu’une grande partie des agriculteurs sont totalement désarmés, car ils subissent un “lavage de cerveau” depuis les années 60, avec toujours le même discours officiel : “pour vous en sortir, pas le choix : toujours plus, toujours plus grand, toujours plus gros (les tracteurs !!!), toujours plus vite”. Et nos pauvres paysans travaillent 80h/semaine pour ne même pas gagner le smic à la fin du mois ! Désolant.
Désolé de ce message un peu long. J’ai passé une partie de ma vie à essayer de transmettre le “bon sens paysan” et il m’en reste des séquelles viscérales !
Heureusement, le plaisir de cultiver et de voir pousser la multitude des plantes de mon jardin me maintient le moral et la forme. “Sobriété heureuse”, que demander de plus ?
Bonjour à tous
Dans quelques décennies avec la fin des réserves d’énergies fossiles plus question de produire des engrais et autres pesticides : On va faire comment ??
Ce sera à nos enfants de se démerder .
Après nous le déluge , qu’ils se démerdent .
En plus trop nombreux pour les ressources encore disponibles …….
Si il y en a un qui répond que la science pourvoira il aura droit à un zéro pointé !
Salutations
Il y a moyen avec le temps !!
Il ne faut pas croire il faut savoir bon nombres le savent déjà .. a bas les negationistes !!!
Le jour où on aura remplacer nos voitures à moteur par des voitures à chevaux on aura plus d’engrais dispo pour augmenter les rendements bio (tel que le faisaient les “célèbres “maraîchers parisiens du 19e siècle. Merci @le plancher pour votre commentaire.
@Ossau:
C’est un berger qui garde ses moutons.Un gros 4X4 arrive d’ou en descend un homme en costard 3 pièces qui dit au berger:
“Mon brave,si je vous dit combien vous avez de moutons, est ce que vous m’en donnez un?”
Aprés réflexion ,le berger dit :”oui”.
L’homme sort son micro ordinateur,compte les pattes ,divise par quatre et dit :”vous avez 1724 moutons”
“c’est exactement ça, vous pouvez choisir un mouton”
L’homme choisit la plus belle bete.Quand il s’en va le berger lui dit:”et si je devine votre métier est ce que je peux reprendre ma bete?”
“Oui,bien sur”
“Vous etes un énarque technocrate du Ministère de l’Agriculture”.
“C’est exact,comment le savez vous?”
C’est bien simple dit le berger:
” Primo,vous arrivez quand on ne vous attends pas.
Secondo,vous compliquez tout à souhait.
Terzio,vous ne connaissez rien à mon métier.”
ET MAINTENANT RENDEZ MOI MON CHIEN !
Le terme de “bio intensif” est une conception bien précise il s’agit simplement de resserrer les cultures afin de pratiquer le maraîchage sur des petites surfaces. Le terme de bio intensif va de paire avec la permaculture on peut le pratiquer sur une surface réduite telle que 500m2. Ce dont vous parlez c’est de pratiquer la culture bio mais en gardant les même notions qu’avec l’agriculture moderne, ce qui est un non sens effectivement. La vous mettez en contradiction bio-intensif et permaculture alors que le bio intensif est une technique de permaculture permettant d’optimiser la production sur une faible surface.
Amis Permanautes bonjour !
Je pratique mon potager en permaculture depuis plus de 10 ans, et ça fait plus de 10 ans que je me fait bouffer 80% de ce que je plante par les oiseaux, limaces, escargots, pucerons, punaises et autres insectes en tous genres minuscules mais très voraces. Il faut beaucoup de travail pour peu de résultats. J’ai même créer une chaîne YouTube que j’ai appelé ” PERMALOUZE” c’est pour vous dire ! je vous invite à aller y faire un tour! parfois l’humour permet de ne pas se décourager.
Et si l’on commençait par moins gaspiller… Et ne plus consommer comme des chancres… Le prix du carburant va bientôt la freiner l’agriculteur telle que nous la connaissons !
Il pourrait se faire conseiller par le Sikkim…