Un réacteur nucléaire

Les Russes et les Américains peuvent coopérer dans certains secteurs de façon surprenante, preuve s’il en est que le grand méchant Poutine sait ne pas dévorer, tel un ogre, tous les petits enfants qu’il croise chaque matin pour son petit déjeuner…

En attendant, Europe comme USA cherchent à trouver des solutions palliatives pour ne pas être dans la dépendance au combustible nucléaire russe qui provient en réalité du démantèlement massif de milliers de têtes nucléaires de l’époque de la guerre froide.

Charles SANNAT

Le groupe russe TVEL (sigle russe pour « élément combustible ») a signé un contrat avec une société américaine gérante de centrales atomiques pour la livraison de combustible nucléaire.

Centrale nucléaire de Cruas

Auparavant, des représentants du groupe public russe Rosatom dont TVEL fait partie ont mené des négociations avec l’entreprise américaine Global Nuclear Fuel-Americas.

Au terme des discussions, les deux parties sont tombées d’accord pour développer la coopération dans le domaine nucléaire concernant notamment la livraison du combustible russe pour les réacteurs à eau pressurisée ou REP (PWR).

Le chef de Rosatom Sergueï Kirienko a également fait savoir qu’un contrat avait été signé prévoyant la fourniture d’un lot de combustible produit par TVEL aux États-Unis.

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