Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

C’est un article de l’agence de presse financière américaine de référence Bloomberg qui est passé particulièrement inaperçu alors que son importance macroéconomique est tout de même assez considérable pour que nous prenions le temps de nous y arrêter le temps d’un édito. Même si les fêtes de fin d’année approchent et que de plus en plus parmi vous vont vaquer à leurs préparatifs.

Cet article parle de l’inflation, mais pas de n’importe quelle façon. La FED a en effet mis en place un nouveau mode de calcul de l’inflation, et vous savez quoi ?

En fonction de la façon dont on la compte, il y en a… ou pas !

Cela dit, vous m’auriez demandé, je vous l’aurais dit, et puis vous auriez demandé à Pierre, Paul, Jacques, ce qui peut inclure également madame Michu, ils vous auraient tous dit la même chose : « Ben évidemment qu’il y a de l’inflation. »

« Il y a plus de 20 ans, l’ancien président de la FED, Alan Greenspan, posait une question importante : quels sont les prix importants pour la conduite de la politique monétaire ? Personne n’a jamais proposé de réponse cohérente, même si les récessions de 2001 et 2008-2009 étaient principalement dues à une forte correction des prix des actifs (l’inverse de l’inflation donc, NDLR).

Une nouvelle jauge d’inflation sous-jacente, ou UIG, créée par le personnel de la FED de New York pourrait finalement apporter la réponse. Sa mesure de l’inflation à grande échelle comprend les prix à la consommation et à la production, les prix des produits de base et les prix des actifs réels et financiers. Le personnel de la FED de New York a conclu que la nouvelle jauge d’inflation détecte les points de retournement cycliques de l’inflation sous-jacente et a un meilleur historique que les séries de prix à la consommation.

Selon les dernières données, l’inflation a atteint près de 3 % au cours des 12 derniers mois, contre 1,8 % pour l’indice des prix à la consommation et 1,8 % pour les prix à la consommation de base, qui excluent les aliments et l’énergie. Étant donné que l’indice UIG général progresse de 100 points de base au-dessus de l’IPC, il indique que les prix des actifs sont élevés, persistants et reflètent une politique monétaire trop facile.

L’UIG transmet trois messages importants aux décideurs politiques :

1/ Les craintes obsessionnelles d’une inflation trop faible à l’échelle de l’économie sont malavisées ;
2/ Les mesures de relance monétaire n’étaient pas nécessaires ces dernières années ;
3/ La voie vers la normalisation des taux officiels est trop lente et le niveau prévu est trop bas.

Le professeur Martin Feldstein, de l’Université Harvard, a déclaré dans un récent commentaire du Wall Street Journal : « La combinaison de l’immobilier surévalué et des actions trop chères a fragilisé le secteur financier et mis en péril l’ensemble de l’économie. Si les décideurs politiques ne tiennent pas compte de ses conseils, les chances d’un autre krach et d’un autre cycle baissier des actifs seront élevées – et cette fois, ils n’auront pas les mécanismes de défense qu’ils avaient après l’éclatement des bulles boursières et immobilières. »

Traduction : on fait n’importe quoi !

Enfin, soyons honnêtes, nous ne faisons pas n’importe quoi, disons que nous ne savons pas trop ce que nous faisons, et que nous n’avons pas les bons outils pour prendre les bonnes décisions et avoir de meilleures chances de faire des choses pertinentes.

Pourquoi ?

Parce que l’idéologie a remplacé partout le pragmatisme.

Quand on vous parle d’inflation… on exclut les produits de l’énergie, les produits alimentaires, ou encore en grande partie l’immobilier alors que ces 3 éléments sont en réalité essentiels pour connaître l’inflation. La réalité c’est que depuis presque 20 ans, plus personne n’a voulu mesurer l’inflation pour mieux ruiner les peuples et casser les liens entre demandes d’augmentations de salaires ET augmentation des prix !

Il n’y a pas d’inflation ! Pourquoi demander une augmentation.

Et pourtant, vous savez quoi ? Les prix montent. Moins vite que certaines années, mais ils montent, infiniment plus vite que le pouvoir d’achat des ménages qui, lui, s’effondre sous l’œil complice d’élites mondiales, globalistes, qui trahissent les peuples depuis bien trop longtemps.

Petit message personnel : pour les fêtes, n’hésitez pas à offrir l’abonnement gratuit à la lettre d’information Insolentiae à vos proches, et si vous manquez d’idées cadeaux pour Noël, sachez qu’un abonnement à la lettre STRATÉGIES peut être une idée originale et sympathique !!! Merci mes amis.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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Source Bloomberg ici

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