Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Je n’oublie jamais ce que j’ai dit ou pu dire.

Ainsi, lorsque la pandémie frappe notre pays il y plus d’un an, nous sommes pris en rase campagne. Sans matériel, sans trop savoir à quoi nous sommes confrontés, sans masque, blouse ou charlotte. Nous confinons pour limiter la débacle sanitaire. C’est la seule décision à prendre à l’époque. Puis, nous aidons massivement en expliquant qu’il faut le faire quoi qu’il en coûte. C’était également une bonne décision et j’ai toujours dit et écrit qu’il fallait aider sans compter pour préserver le potentiel de reprise et donc de rebond économique et éviter l’effondrement lié à une faillite massive de l’ensemble de nos entreprises. On peut dire qu’il manque ceci, ou cela, mais globalement le gouvernement a fait le travail et sauvé l’essentiel.

Le problème n’est pas ce qu’il s’est passé pendant le premier confinement.

Le problème c’est le coût économique du second, du troisième, et puis, du quatrième qui se profile déjà puisque nous continuons à ne pas faire ce qu’il faudrait faire.

Je vous invite à lire l’article de Public Sénat que je reprends dans cette édition, et vous verrez qu’il y a quantité de choses et de stratégies qui nous permettraient de fermer le moins possible notre économie et d’apprendre à vivre non pas avec le virus, mais à coté de lui, en limitant au maximum le risque de rencontre !

424 milliards de dettes nouvelles !

Si beaucoup sont contents de rester à la maison en étant payés soit par l’Etat soit par les entreprises soit en chômage partiel, soit en télétravail, cela ne peut pas durer vraiment très longtemps, et ne peut durer que le temps où nos finances publiques sont solvables, ce qui n’est déjà plus le cas !

Alors ces 20 % de nouvelles dettes sur PIB comment allons-nous les payer ?

En fait il y a deux sujets.

Le premier c’est comment fait-on pour ne plus avoir à creuser encore le trou malgré la présence du virus, et c’est un vrai sujet. Les Espagnols ont répondu à la question en laissant tout ouvert ou presque parce qu’ils n’ont plus les moyens financiers de confiner.

Nous non plus. Nous ne les avons pas plus !

Ce qui amène au second sujet, comment faire pour rembourser ?

Les Espagnols, eux, ont cessé les dépenses plus rapidement que nous, et donc dégradent moins leurs finances publiques. En faisant cela, ils actent qu’il faudra donc rembourser et donc qu’il ne faut pas trop charger la barque !

En France, le sujet est absent, le débat n’est pas ouvert.

La réponse de le Maire ?

La croissance paiera les dettes.

Foutaise !

La croissance ne paiera jamais rien, ni les dettes passées, ni les nouvelles dettes.

Il n’y a que la banque centrale qui peut et pourra payer ces dettes ou alors une austérité à la grecque avec de terribles souffrances pour notre population et le démantèlement de ce qui reste de notre pays, de ses actifs et des ses “bijoux de famille”.

Le problème, vous l’avez compris, c’est que nous n’avons plus notre banque centrale. C’est la BCE qui donne et imprime les sous. Ce n’est plus la banque de France.

Que va faire l’Allemagne ?

Nous dire oui, soyez cigales ?

Peu probable.

Alors…

Ce sera l’austérité à la grecque, le démantèlement et la vente de tout, ou alors ce sera la sortie de la zone euro.

Nous sommes dirigés par des europathes. Des europhiles.

Détruire la France pour faire exister une Europe fédérale, c’est cela leur projet.

Alors, il n’y aura aucune sortie de la zone euro.

Vous boirez jusqu’à la lie la potion amère de l’austérité européenne.

La fiscalité augmentera encore.

Vous serez pressurés encore et encore.

Triste avenir que la Grèce nous dessinait déjà il y a 10 ans.

Nombreux étaient ceux qui disaient que les Grecs l’avaient bien cherché.

Nous ne valons pas mieux qu’eux.

Nous sommes désormais comme eux.

Charles SANNAT

Restez à l’écoute.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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