Le mieux est toujours l’ennemi du bien dit la sagesse populaire et c’est tellement vrai pour tous les sujets qui concernent l’écologie et l’environnement !

Ce reportage de TF1 lève le coin du voile sur la réalité que l’on ne veut pas voir de toutes ces constructions plus ou moins miteuses que l’on qualifie pourtant de « durables », « écologiques » ou « basse consommation ».

La réalité dès que l’on commence à massifier les choses est toujours beaucoup plus nuancée pour ne pas dire parfois calamiteuse.

« ENQUÊTE – Écoquartiers : derrière la façade écologique, les malfaçons »

TF1 a enquêté sur les malfaçons qui empoisonnent la vie des habitants, loin de la promesse écologique de départ.
Sur le papier, le cadre de vie est idyllique. Peu de voitures, beaucoup d’espaces verts, des habitations bien isolées, et durables. En France, 230.000 logements sont situés dans des « EcoQuartiers », un label instauré par le gouvernement en décembre 2012. Mais ces immeubles sont plus onéreux à construire. Pour rester attractifs, certains promoteurs ont cherché à faire des économies, et ça commence à se voir.

La machine à laver, c’est la quatrième, le frigo pareil, la télé on vient de la changer

Dans un appartement visité par notre équipe, les malfaçons électriques créent régulièrement des surtensions, martyrisant les appareils électriques de la locataire. « Mon lave-vaisselle ne fonctionne plus, et j’en suis à mon troisième », témoigne Nayé Galleron dans le reportage de TF1 en tête de cet article. « La machine à laver, c’est la quatrième, le frigo pareil, la télé on vient de la changer, il y a eu une coupure de courant sans disjonction (…), on ne sait pas ce qui va sauter la prochaine fois », résume cette habitante de l’écoquartier de à Bretigny-sur-Orge (Essonne). Des changements réguliers des appareils électroménagers, loin de la promesse écologique de départ.

Il y a des gens qui n’ont pas de chauffage, il y a de la moisissure dans des chambres

Un peu plus loin, dans un appartement du même immeuble, les matériaux défectueux ont laissé l’eau s’infiltrer partout, de la terrasse à la chambre à coucher. « Dans un bâtiment qui n’a même pas 10 ans », souligne la locataire. Pour la présidente de l’association des habitants, le label EcoQuartier est loin d’être un gage de performance énergétique. « On voit des malfaçons dans plusieurs appartements », nous explique Martine Amard, « il y a des gens qui n’ont pas de chauffage, il y a de la moisissure dans des chambres ».

Quand ce ne sont pas les logements, c’est parfois la vie en communauté qui ne coche pas toutes les cases de l’écoquartier, comme notre équipe l’a constaté à Strasbourg. Les jardins partagés ont été désertés, les composteurs mis à disposition sont restés vides, faute de suivi pour inciter les habitants à s’en servir. Bâti à la place d’anciennes brasseries, le quartier de Cronenbourg offrait la promesse d’une reconversion de friche exemplaire, et d’un espace entièrement piéton. Pourtant, le principe fondateur de faire disparaître la voiture de l’espace public n’est plus respecté. Des habitants se garent même au pied de leur immeuble, contrairement à l’esprit de départ. La suite de l’enquête du 20h de TF1 dans la vidéo en tête de cet article.

Il y a les principes d’écolos idéologues et la réalité !

L’idéologie c’est de croire qu’un potager partagé de quelques m² carrés va sauver la planète, mais c’est aussi de croire que tout le monde a envie d’alimenter les composteurs ou encore de bêcher les tomates pour les voisins.

L’idéologie c’est de croire qu’en disant « écoquartiers » cela allait changer les choses parce qu’il n’y avait pas de voitures en surface mais qu’en sous-sol… et puis finalement des voitures en surface parce que c’est cela la réalité.

Alors les mêmes vous diront que c’est normal. Que l’on n’est pas allés assez loin dans l’écologie et que si on veut que cela marche, il faut forcer les gens à composter, forcer les gens à vivre sans voiture, forcer les gens à cultiver les tomates du voisin dans son potager partagé devenu obligatoire.

Ce que je veux montrer ici, c’est que quand l’idéologie, aussi sympathique soit-elle au départ, et c’est évidemment le cas avec l’écologie, veut s’arroger le droit de nous dire comment vivre, alors elle devient inévitablement totalitaire et liberticide.

L’écologie actuelle nous conduit vers les khmers verts.

Et croyez-moi, quelle que soit la couleur du khmer, c’est toujours une potion amère.

Charles SANNAT

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