À chaque match de foot, nous sommes (et c’est le footeux que je suis qui parle) autant de sélectionneurs que de Français !
Il en va de même dans le mouvement des Gilets jaunes, et dans tout bouillonnement créatif, d’idées, ou même quasi « révolutionnaire » : chaque « Gilet jaune » a et aura sa conception de la démocratie ou de la représentativité. Progressivement, et par les débats et les échanges, un consensus finira fatalement par émerger.
Le RIC, le Référendum d’initiative citoyenne, n’est en aucun cas incompatible avec la démocratie représentative. Au contraire, il vise à la renforcer, à la contrôler et à instituer des contre-pouvoirs indispensables à toute vie démocratique.
Confier notre destin à des représentants ne doit pas être assimilé par déviance à la signature d’un chèque en blanc.
C’est évidemment ce qu’il s’est passé ces dernières années.
Le peuple veut évidemment réinstituer sa puissance, son pouvoir de sanction et son pouvoir
C’est un débat dont tous les amoureux de la liberté devraient se saisir, car il touche au cœur de ce qu’est la démocratie.
C’est un débat, par extension, qui doit aller au-delà du politique pur et toucher aussi l’économique, car l’objet des délits est souvent le même : l’absence de contre-pouvoirs et d’encadrement.
Charles SANNAT
