Le déconfinement est sans doute la meilleure nouvelle pour le marché du pétrole depuis le début de cette pandémie qui a vu son point paroxystique avec un baril au prix… négatif.

Il y a clairement des signes d’amélioration et c’est très logique.

Le déconfinement progresse en Asie, il est d’ailleurs presque achevé en Chine, mais pas encore en Inde par exemple. Il se profile très sérieusement en Europe, et les Etats-Unis devraient suivre rapidement.

Nous allons donc pouvoir rouler et polluer à nouveau.

Mais… derrière cette bonne nouvelle actuelle, se cache le risque d’un rebond de l’épidémie de coronavirus qui pourrait durablement réduire les déplacements et la mobilité.

Les prochaines semaines nous apporteront la réponse. Si l’épidémie repart à la hausse, le pétrole lui, repartira à la baisse. C’est la volatilité.

Charles SANNAT

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Le pétrole poursuit sa hausse après des mesures d’assouplissement du confinement

Les prix du pétrole ont poursuivi leur hausse en Asie le 5 mai suite à des signes d’amélioration de la demande alors que les grandes économies touchées par le nouveau coronavirus ont commencé à assouplir le confinement et que les principaux producteurs réduisent la production.

Après l’entrée en vigueur d’une série de mesures d’assouplissement du confinement, le prix du WTI américain pour juin augmentait de 7,26% à 21,87 dollars le baril dans les échanges du matin du 5 mai. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence sur le marché international, pour juillet, a pris 3,86% à 28,25 dollars.

«Les fondamentaux du pétrole montrent enfin des signes d’amélioration et les prix réagissent positivement», a déclaré l’expert des marchés mondiaux d’AxiCorp, Stephen Innes.

«Les réserves ont commencé à diminuer rapidement avec des signes d’une amélioration de la demande alors que les économies importantes sont à leur premiers pas d’une réouverture», a-t-il ajouté.

Lundi 4 mai, les cours du pétrole ont fini en hausse pour la quatrième séance de suite, profitant de l’entrée en vigueur en fin de semaine dernière de quotas de production des principaux pays exportateurs d’or noir.
Depuis le 1er mai et jusque fin juin, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs principaux partenaires, réunis au sein de l’Opep+, retirent du marché 9,7 millions de barils par jour (mbj) afin de stabiliser les prix.

Cette mesure exceptionnelle, qui doit être progressivement assouplie à partir de juillet, a pour but de soulager un marché asphyxié par une offre excédentaire et des stockages proches de la saturation avec la chute de la consommation liée à la pandémie de coronavirus, indique l’AFP.

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