Nous sommes dirigés par des marioles.

Alors que le budget de l’Etat est dans un état épouvantable et que l’on continue à dépenser sans compter, le marché immobilier était à peu près équilibré.

Certes il y avait des aides fiscales accordées mais elles étaient largement compensées par les rentrées fiscales et autres droits de mutations plantureux, sans oublier l’emploi dans le BTP et la TVA à tous les niveaux.

Se rendant compte bien tard qu’il a tué sa poule aux œufs d’or Bercy veut relancer la construction et propose d’exonérer d’impôt sur les plus-values les terrains à bâtir

“Thomas Cazenave, ministre délégué des Comptes publics, qui souhaite un «choc foncier», veut inciter les propriétaires de terrains constructibles à les vendre plus vite.”

La crise du logement sévit et le gouvernement tente de trouver des solutions pour la résoudre. Sa dernière idée en date ? Exonérer d’impôt sur les plus-values les terrains à bâtir. Cette proposition a été faite par Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics qui réclame « un choc foncier ». Une expression qui n’est pas sans rappeler le « choc de l’offre » promis par Emmanuel Macron. C’était en 2017 et les professionnels de l’immobilier l’attendent toujours.

Pour accroître l’offre de logements, le ministre propose de « mettre à disposition de ceux qui construisent, des terrains qui sont constructibles et qui ne sont pas vendus ». Pourquoi ne le sont-ils pas ? Parce que la fiscalité n’incite pas leurs propriétaires à le faire. « Ils attendent d’être exonérés de la plus-value », affirme Thomas Cazenave sur BMF Business ce vendredi (voir ci-dessous). Pour y remédier, le ministre suggère que ces terrains soient « temporairement exonérés d’impôt sur la plus-value pour encourager ceux qui ont des terrains à les céder à ceux qui veulent les acheter. »

Nous sommes dirigés par des marioles qui ne comprennent les choses que lorsqu’ils ressentent l’impact douloureux de la réalité sur le bout du nez !

Le choc foncier ne peut pas fonctionner dans un marché baissier où l’on ne construit pas parce que l’on ne vend pas, donc on ne lance pas de chantier.

De la même manière, difficile de vendre des terrains pour construire alors que la loi impose la zéro artificialisation nette des sols… en gros il ne faut plus prendre de nouveaux terrains… gros malin va !

Charles SANNAT

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