C’est une situation explosive qui vient de se matérialiser dans les pétromonarchies du Golfe, avec le Qatar qui vient d’être mis au ban…

Voici ce qu’en dit l’AFP dans cette dépêche :

« Ce dernier y a toujours occupé une place à part, poursuivant sa propre politique régionale et affirmant son influence par le sport et les médias, avec l’organisation du Mondial-2022 de football et la chaîne de télévision Al-Jazeera.

Ryad, Abou Dhabi et Manama accusent Doha de «soutenir le terrorisme», y compris les réseaux jihadistes Al-Qaïda et l’EI, ainsi que les Frères musulmans classés «terroristes» par l’Égypte et des pays du Golfe.

Le Qatar est également accusé de soutenir «les activités de groupes terroristes soutenus par l’Iran dans la province de Qatif», dans l’est du royaume saoudien où se concentre sa minorité chiite, ainsi qu’à Bahreïn, secoué depuis 2011 par des troubles animés par la majorité chiite.

L’Arabie saoudite sunnite et l’Iran chiite, principaux rivaux de la région, ont rompu leurs relations diplomatiques en janvier 2016 après l’exécution d’un chef chiite dans le royaume saoudien. »

Tiens, c’est « drôle », le Qatar, le grand allié de la France, frappé par le terrorisme soutiendrait le terrorisme… Et ce n’est pas moi qui l’invente, c’est bien l’AFP qui le dit !!

Côté presse russe via l’agence Sputnik voici ce qui est dit

La rupture des relations diplomatiques entre six pays du Moyen-Orient et le Qatar a fait rebondir ce lundi les prix de l’or noir. Quelles conséquences désormais pour l’accord sur la baisse de production de pétrole arraché par l’OPEP ?

Le séisme diplomatique qui a secoué aujourd’hui le Moyen-Orient a produit une onde de choc sur le marché pétrolier. Le cours de l’or noir a rebondi en Asie à la faveur d’un affaiblissement du dollar après que l’Arabie saoudite, l’Égypte, Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Yémen et la Libye ont rompu leurs relations avec l’émirat, qu’ils accusent de soutien au terrorisme. Vers 07 h 00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en juillet, prenait 52 cents à 48,18 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Les pays arabes ont cherché à isoler le Qatar en limitant l’accès à ce pays au Golfe, ce qui a créé des tensions dans la plus importante région pétrolière du monde, indique Bloomberg.

À long terme, la situation autour du Qatar ne devrait pourtant pas affecter l’accord sur la baisse de la production de pétrole obtenu par l’OPEP, assure Vladimir Voronkov le représentant permanent auprès des organisations internationales à Vienne. « En ce qui concerne l’accord, ce document a une vocation politique et non économique, de fait je ne pense pas qu’il y ait des effets sur le respect de l’accord. C’est un accord multilatéral, et tous les pays n’ont pas lâché le Qatar », indique-t-il à Sputnik avant d’ajouter : « Je ne crois pas qu’il faille s’attendre à d’importants changements ».

La Bourse de Doha a ouvert en forte baisse lundi matin, perdant 5,7 % dans les cinq premières minutes des échanges.

En attendant, à Wall Street, il ne se passe rien ou presque, et la bourse qui monte, qui monte, qui monte encore et toujours…

Charles SANNAT

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