Le problème ne devrait pas trop être pendant la crise quoi que… mais dans tous les cas après le pire de la crise sanitaire.

La tentation ?

Evidemment le chacun pour soi.

La raison est simple.

La gestion de l’épidémie est radicalement différente en Allemagne, en Italie, en Espagne et en France.

Nous dépensons énormément d’argent.

Pays-bas, Autriche ou Allemagne souffrent à se taire, mais il y a peu de chance qu’ils acceptent de payer et de financer la calamiteuse gestion des pays du sud et également de la France.

Nous avons dépensé en un mois 410 milliards d’euros, et cela ne prend même pas en compte la perte des rentrées fiscales. Un second mois de confinement coûtera la même chose et il est fort probable qu’il arrive. Si nous avons des masques et des gants, nous pourrions peut-être le reculer à septembre, mais un autre confinement sera nécessaire en l’absence de traitement ou de vaccin.

Combien tout cela va-t-il coûter ?

Plus d’un millier de milliards d’euros rien que pour la France.

Qui va payer et comment ?

Ce sont les différentes réponses apportées à ces deux questions qui fera chuter l’Union Européenne.

Charles SANNAT

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Vers une nouvelle «crise de la zone euro»? Plusieurs pays proches du défaut de paiement suite au Covid-19© CC0 / fill

Un nombre croissant de pays risquent d’entrer en défaut de paiement sur leur dette dans les 12 à 18 prochains mois, lorsque les gouvernements auront augmenté les dépenses pour limiter les dommages économiques causés par la pandémie de coronavirus, rapporte CNBC.

Ces 12 à 18 prochains mois, de nombreux pays pourraient être confrontés à un défaut de paiement sur leur dette à cause de la pandémie de Covid-19, annonce la chaîne de télévision CNBC en se référant à l’économiste en chef de l’entreprise de conseil britannique The Economist Intelligence Unit Simon Baptist.

La pandémie a poussé de nombreux pays à procéder à des injections financières dans l’économie. Certains d’entre eux ont augmenté leur dette extérieure.

«Je pense que nous verrons prochainement une crise de la zone euro revenir avec des pays comme la Grèce ou l’Italie… Dans le monde émergent, je choisirais des pays comme l’Afrique du Sud et le Brésil comme susceptibles de subir une nouvelle crise. Et, bien sûr, l’Argentine est déjà revenue dans les faits à un défaut souverain», a détaillé l’économiste.
CNBC constate que les États-Unis ont augmenté leurs émissions de titres du Trésor, tandis que l’Allemagne, généralement prudente sur le plan budgétaire, a déclaré qu’elle prévoyait d’augmenter ses emprunts jusqu’à 150 milliards d’euros.

Un grand défi pour emprunter

Cependant M.Baptist suppose que tous les gouvernements ne parviendront pas obtenir le financement qu’ils recherchent. Ainsi certaines économies émergentes seraient confrontées à «un grand défi» pour convaincre les investisseurs internationaux de leur prêter plus d’argent à un moment où les investisseurs recherchent des endroits plus sûrs pour placer leurs fonds.
«Beaucoup de marchés émergents dépendent des investisseurs internationaux pour obtenir le financement nécessaire à gérer un déficit budgétaire, ils ont toujours plus de mal à emprunter en monnaie locale, bien qu’il y ait quelques exceptions», a expliqué l’économiste.
«Même si certains gouvernements mondiaux émergents veulent dépenser plus, ils ne pourront pas obtenir de financement», a-t-il conclu.

Source agence de presse russe Sputnik.com ici

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