La Banque de France et le HCSF se voulaient intraitables sur les critères d’octroi de crédits immobiliers, mais voilà, alors que le marché piétine violemment, la Banque de France ouvre la voie à un compromis, car c’est un moyen rapide et peu coûteux pour ne pas dire gratuit pour les finances publiques de soutenir le marché immobilier mal en point.
“La Banque de France n’exclut pas des ajustements techniques aux règles d’octroi du crédit à l’habitat, édictées par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF). L’entité, présidée par le ministre de l’Economie, pourra trancher ce débat en juin, lors de sa prochaine réunion”. On peut imaginer que si la Banque de France ne déroge pas à la règle des 33 % de taux d’endettement pour la majorité des ménages, elle puisse introduire des exemptions pour les “hauts revenus”, le reste à vivre n’étant évidemment pas le même lorsque l’on gagne 1 500 euros ou 15 000 euros par mois, de même que les risques de surendettement.
L’idée, serait de permettre le retour de certains investisseurs, mais avec le niveau atteint par les taux et le manque de rentabilité, il est peu probable que cela soit efficace.
Charles SANNAT
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Source Les Echos.fr ici
La dette des ménages représente 90% de leurs revenus contre seulement 30% en 1990….et cette dette est autrement plus préoccupante que celle de l’Etat…endettez vous….vos enfants rembourseront
Les gros investisseurs pourront sortir de la bourse en vendant au plus haut pour venir protéger leurs capitaux dans la pierre…
Cà en dit long sur ce qui va arriver à la bourse …
La crise est plus profonde que cela, certes le crédit est une variable majeure, mais il faut aussi rappeler que les textes de lois, règlements et PLU en vigueur sont beaucoup trop restrictifs: construire même une petite maison est devenu interdit presque partout. La population augmente, mais le foncier reste bien souvent inutilisable…..
Certainement plus facile que de laisser aux français le moyen de vivre…..
niveau atteint par les taux, manque de rentabilité, normes, taxes, DPE avec travaux d’isolation obligatoires et en même temps interdictions de chauffer, bientôt interdiction de louer ou de vendre, ce secteur est mort, d’autant plus que les règles changent tous les 4 matins.
Investir pour autre chose que sa résidence principale dans ces conditions dans ce pays relève de l’inconscience.
A force de vouloir réglementer, on va vite se retrouver au Moyen-Age, voire dans les cavernes.
Krach is coming soon et ça en énerve plus d un : moi j attends que les prix baissent significativement avant d investir mon gros apport dans ma future résidence principale …. un endettement sur 10 ans sera possible suite à l effondrement des prix … wait and see
Pas d’accord Charles !
33% pour tous, sinon distorsion dans l’égalité de l’accession et avantage à ceux qui ont 15.000 par rapport aux autres.
Ceux qui ont des salaires élevés peuvent investir dans l’entreprise France sous forme d’actions.
De plus une telle disposition créerait une oligarchie immobilière.
c’est le début de l’ouverture, bientot ils diront qu’ils remonteront de 33% à 37% voir 40% d’endettement, et puis les taux re-baisseront, pas forcément pour faire plaisir à l’immobilier mais parce quecela coute trop cher en remboursement de dettes pour les etats
Bonjour,
Une amie commerçante voulait aménager l’étage de son bâtiment commercial, situé en ville, afin de réaliser 2 logements en locatif.
Coût : 300 000€, prêt sur 25 ans et 10% d’apport demandé.
Plus cher que de faire construire une maison et rentabilité très faible.
bilan : elle ne fera rien…
On ne prête qu’aux riches
Les gros portefeuilles pourront s’affranchir des limites de prêt bancaire… pour investir
La boucle est bouclée !
@Vent d’Ouest sur 17 mai 2023 à 11 h 58 min
Combien de devis examinés ?
Quelle surface ?
Quels travaux ?
Quel état initial ?
Oui, il faut assouplir les régles, mais j’ai connu dans les années 80 des taux d’emprunt immobilier à 13% et les gens construisaient et vivaient sans trop de pb…mais on achetait pas n’importe quoi…donc…
AHAHAH
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/propri%C3%A9taires-un-contr%C3%B4le-technique-bient%C3%B4t-obligatoire-pour-vos-logements/
Un député Renaissance (Ex-LREM) a déposé une proposition de loi visant à instaurer un “contrôle technique” des logements afin de lutter contre l’habitat indigne.
“Responsabiliser les bailleurs” : le mantra bien connu est repris par un parlementaire Renaissance. Le député du Val-d’Oise Guillaume Vuilletet entend renforcer le contrôle et la décence des logements du parc locatif. S’appuyant sur le rapport de la Fondation Abbé Pierre, il rappelle que le nombre de victimes d’intoxication au plomb “n’a cessé de croître et d’affecter notamment les enfants pour qui les conséquences du saturnisme sont particulièrement graves”. L’élu a ainsi déposé le 10 mai une proposition de loi dont l’article principal instaure un “contrôle technique” des logements, à l’image de ce qui est déjà appliqué pour les voitures. Le but : lutter contre l’habitat indigne. Une mesure préventive qui interdirait de louer un appartement “ne présentant pas les caractéristiques minimales de décence”.
AHAHAHA
Mr Sannat, je suppose que votre tension artérielle va monter…
Bonjour à tous
Crédit immobilier , vers un assouplissement , écrivez-vous. Il est certain que trop de couches (sales) de lois et de règlements ubuesques ne favorisent pas l’immobilier……
Ni le reste !
Mais de là à faire du “n’importe quoi”……. il faut des garde-fous minimums et indispensables pour séparer les fous et les blaireaux du vide des “subprimes” par exemple .
On vit dans une société “intéressante” dans laquelle les gens ont tendance à porter une ceinture ET des bretelles mais qui n’ont pas de parachute quand ils prennent un crédit , ce n’est pas prévu alors que des chausse-trappes sont aménagées pour les b….. .
Salutations
Marché immobilier sans marché locatif = zéro.
Donc, il faut supprimer la connerie DPE et rééquilibrer les droits proprio/locataire.
Une info qui devrait vous plaire 🙁
“Responsabiliser les bailleurs” : le mantra bien connu est repris par un parlementaire Renaissance. Le député du Val-d’Oise Guillaume Vuilletet entend renforcer le contrôle et la décence des logements du parc locatif. S’appuyant sur le rapport de la Fondation Abbé Pierre, il rappelle que le nombre de victimes d’intoxication au plomb “n’a cessé de croître et d’affecter notamment les enfants pour qui les conséquences du saturnisme sont particulièrement graves”. L’élu a ainsi déposé le 10 mai une proposition de loi dont l’article principal instaure un “contrôle technique” des logements, à l’image de ce qui est déjà appliqué pour les voitures. Le but : lutter contre l’habitat indigne. Une mesure préventive qui interdirait de louer un appartement “ne présentant pas les caractéristiques minimales de décence”.
Ce contrôle technique serait décennal et viendrait ainsi renforcer le “permis de louer”, un dispositif introduit par la loi Alur de 2014. Cette dernière oblige déjà les propriétaires à obtenir une autorisation préalable de la collectivité territoriale – si cette dernière choisit de l’imposer – avant de mettre un logement en location. Si cette PPL venait à être adoptée, le bailleur devra consigner les informations de son logement au sein d’une plateforme du ministère de la Transition énergétique. On y retrouverait par exemple les diagnostics techniques – plomb, amiante, termites, diagnostic de performance énergétique. “Cette mesure garantira que le local concerné respecte au moins la définition du décret de décence de 1982”, souligne le député. Dans le cas contraire, le bailleur n’aurait tout bonnement plus le droit de louer en l’état.
Les propriétaires deviendraient locataires
Et s’ils traînent des pieds – par “inertie” ou par manque de moyens -, les propriétaires pourraient être terriblement sanctionnés. Le texte prévoit ainsi que le bail à réhabilitation – qui permet à un propriétaire de céder temporairement son bien à un bailleur social dans le but de le rénover – ne soit plus une option mais une obligation. Un bailleur ne percevrait plus son loyer, alors qu’un propriétaire occupant deviendrait locataire de son propre logement. Le tout, sans avoir son mot à dire. L’organisme social deviendrait ainsi propriétaire et financerait les travaux grâce au loyer versé par le propriétaire ou le locataire. “Si cette mesure entend exercer une contrainte sur les bailleurs indélicats, elle peut être un outil mis en œuvre par la puissance publique pour se substituer à un propriétaire occupant dans l’incapacité de mener à bien les travaux”, tempère Guillaume Vuilletet. Cette mesure coercitive serait expérimentée sur 5 ans, et serait chapeautée par les différents préfets.