Nous ne ferons guère mieux que nos amis italiens, et certainement moins bien que les Japonais ou les Chinois.

Il faudra aborder l’épineuse question des prisons et de la gestion de l’épidémie pour les prisonniers.

Il faudra aussi envisager de libérer temporairement ceux qui ont été condamnés à des peines mineures pour des délits peu importants. Cela va faire hurler, mais il est fort possible que les tensions dans les établissements soient tout simplement insoutenables. C’est ce qu’a fait l’Iran en libérant 54 000 détenus.

Le bilan italien est terrible. 10 % des patients nécessitent des soins intensifs. Le système de santé est déjà saturé et à bout. Cela préfigure la situation française dans 10 jours environ.

En fait, le système italien va s’effondrer.

Il y a peu de chance que le coronavirus disparaisse avec le redoux ou la chaleur de l’été pour la simple raison que le coronavirus dont nous parlons n’est pas un virus de grippette. Le MERS sévissait en Arabie Saoudite. Le SRAS en Asie… Chaleur et humidité vont à ce virus.

Charles SANNAT

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