Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
La lettre STRATEGIES du mois de décembre est en ligne dans vos espaces lecteurs.
Pourquoi choisir cette thématique aujourd’hui ?
Les raisons sont multiples.
Le mouvement des Gilets Jaunes montre sans l’ombre d’un doute que le quotidien est de plus en difficile pour la plus grande majorité des gueux que nous sommes, puisque là-haut, au sommet, c’est ainsi que les mamamouchis nous considèrent.
Quand le quotidien est difficile, il est important de nourrir la réflexion du plus grand nombre, et d’ouvrir des « portes », ouvrir des « possibilités ».
Il n’y a pas pire que de se sentir prisonnier d’un métier ou d’un travail par exemple.
Lorsque j’enseignais en école de commerce, j’ai toujours voulu commencer par apprendre à mes jeunes étudiants à ne pas avoir peur.
Ne pas avoir peur de manquer en termes matériels.
Pour ne pas avoir peur, peur de manquer, peur de perdre son travail, son poste, il faut se sentir suffisamment sûr de soi pour être certain de savoir se débrouiller.
Alors je leur posais cette question :
« Vous n’avez plus que 500 euros devant vous. Pas un sou de plus. A la fin du mois, il faudra payer votre loyer et payer votre nourriture. Vous avez 30 jours pour trouver une idée (légale) pour gagner votre vie en dehors d’un CDI et d’un emploi classique, puisque personne ne vous aime, ne veut de vous, ou que votre tête ne revient à personne ».
L’idée, c’était de les faire plancher sur la manière de lancer une affaire sans un sou, et qui rapporte tout de suite… pas une start-up pour laquelle vous allez d’abord lever des fonds puis dans laquelle vous allez dépenser plein d’argent avant peut-être un jour d’en gagner et d’atteindre une bien hypothétique rentabilité.
Quand vous avez compris comment vous en sortir même avec 500 euros en poche, alors cela vous donne une confiance en vous-même.
Cette confiance vous rend fort.
Cette confiance vous libère.
Cette confiance participe à vous rendre heureux.
La peur emprisonne.
La peur réduit l’horizon.
La peur fait de vous un collaborateur zélé d’un système que vous pouvez désapprouver. Regardez ces policiers qui tabassent des Gilets Jaunes pas forcément non plus horribles… pour une prime de 300 balles… pathétique.
Pourquoi une police peut vite se transformer en milice ?
Simple…. « Il faut bien que je gagne ma vie ».
Cette phrase n’est pas anodine.
Cette phrase est la mère de toutes les compromissions. La justification à toutes les lâchetés. Petites et grandes.
Par temps calme, cette phrase n’a pas trop de conséquence. Quand les vents de l’histoire soufflent, elles vous transforment vite en assassin ou en collabo.
Cette phrase est terrible parce qu’elle implique l’absence de perspectives et d’emprisonnement des âmes.
Celui qui dit « il faut bien que je gagne ma vie » est prisonnier de lui-même, de son métier, de son travail, de son entreprise, de son institution. Ces chaînes sont totalement virtuelles, elles sont mentales.
Il ne peut y avoir aucun succès, aucun épanouissement personnel, individuel, lorsque vos chaînes mentales vous emprisonnent dans un quotidien morne. C’est en réalité la petite mort.
Cette petite « mort » est particulièrement forte chez les « fonctionnaires ». Pensez donc, ils ont dans un monde incertain, la « sécurité de l’emploi »… Alors… « il faut bien que je gagne ma vie ». Quoi ? Tu veux quitter la fonction publique ? Mais tu es fou ? Il y a des millions de chômeurs… petite mort qui parfois mène les plus désespérés à la grande mort, la vraie.
Ils se suicident, sur leur lieu de travail, ou avec leur arme de service. Ils ne voient plus d’issue. Terrible.
Alors la seule solution pour apporter un peu de réconfort, ce n’est pas de donner des leçons, c’est de créer des issues, ouvrir des portes, créer des espaces pour planter une petite graine de réflexion.
Nous pouvons tous trouver très facilement jusqu’à 5 000 euros !
Oui, même avec 500 euros en poche on peut s’en sortir, et si je prends cet exemple de 500 euros c’est parce que nous sommes presque tous capables de trouver 500 ou 1000 euros.
Lever 500 000 euros est impossible pour le plus grand nombre, mais d’expérience, je sais que trouver 500 euros est largement possible auprès de l’entourage, des amis, de la famille, et même des collègues.
Constituer une cagnotte de 500 euros c’est faisable… y compris pour de jeunes étudiants et même si cela nécessite des efforts. Je vais vous montrer également même sans un sou, même sans amis, qu’il est possible de réunir très facilement jusqu’à 5 000 euros. De quoi démarrer.
De toutes les façons, il n’y a aucune réussite sans effort.
Alors je vais vous proposer dans cette lettre plusieurs idées de choses à faire quand vous n’avez que 500 euros en poche.
Ces idées, sont valables. Réelles. Accessibles à tous et ne nécessitent pas d’argent ou seulement une mise de départ vraiment négligeable.
Cette lettre, parce que c’est Noël, j’invite tous mes abonnés à la partager gracieusement avec ceux pour qui vous jugez, qu’il est important de leur ouvrir des issues.
Je pense notamment à vos enfants et à nos plus jeunes qui peuvent en avoir besoin pour aborder avec plus de confiance et de force un monde qui peut effrayer.
Il n’y a pas de bonheur possible quand il y a de la peur. « N’ayez pas peur », vous avez, nous avons tous des ressources insoupçonnées.
Cette lettre, est ma contribution au fait de ne plus se faire limiter par nos peurs. Pour en savoir plus c’est ici. (Pour toute souscription d’abonnement, vous aurez accès à l’ensemble des dossiers déjà édités soit plus de 35 documents et des centaines de pages d’informations, d’analyses et de réflexions patrimoniales et stratégiques).
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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