Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Une étude du très sérieux et réputé MIT lance l’alerte (source ici), ChatGPT affaiblit terriblement notre cerveau et cette destruction est rapide, mesurable, quantifiable et incroyablement inquiétante encore plus pour les jeunes et les enfants qui ont déjà adoptés en masse ChatGPT pour ne rien faire ou beaucoup moins sans que cela ne se voit.
C’est une question que beaucoup se posaient intuitivement, sans oser trop l’affirmer, mais d’un point de vue « observationnel » comme on dit l’on pouvait se rendre compte des effets incroyables de l’IA sur la manière de travailler des gens et donc sur leur implication. Or, qui dit absence d’implication, dit absence de concentration et donc généralement absence de mémorisation de ce que l’on fait de manière machinale.
Une étude récente du MIT, relayée par plusieurs médias technologiques, révèle que l’utilisation répétée de ChatGPT pourrait réduire significativement notre activité cérébrale, notre créativité, et notre capacité à penser par nous-mêmes. Si on utilise ici le conditionnel c’est pour être aimable, et disons laisser le temps à la science de mieux quantifier, d’avoir des échantillons plus grands etc, mais l’essentiel de la messe est dite, l’IA nous rend clairement beaucoup plus stupide et ce n’est que le début !
L’équipe dirigée par la chercheuse Nataliya Kosmyna a suivi 54 participants, âgés de 18 à 39 ans, répartis en trois groupes : un groupe utilisant ChatGPT pour rédiger des essais, un groupe utilisant un moteur de recherche traditionnel, et un groupe sans aucune aide externe.
Pendant trois sessions de 20 minutes, chaque participant a été invité à rédiger un essai de type SAT (qui sont des tests et examens standardisés sur une base nationale et utilisés pour l’admission aux universités américaines). L’activité du cerveau était mesurée en temps réel grâce à un EEG (capteur électro-encéphalographique), et les rédactions étaient évaluées par des enseignants ainsi qu’un système de notation automatisée. Une quatrième session a permis d’inverser les rôles : les utilisateurs de ChatGPT devaient rédiger seuls, et inversement.
Des résultats alarmants
Les données sont sans appel.
L’activité cérébrale la plus intense a été mesurée chez les participants rédigeant seuls, sans aucune aide. Ceux qui utilisaient uniquement un moteur de recherche montraient un engagement modéré. En revanche, les utilisateurs de ChatGPT affichaient l’activité neuronale la plus basse.
Autre constat : plus les participants utilisaient ChatGPT, moins ils montraient d’effort mental. Certains allaient jusqu’à copier-coller des réponses sans les adapter. L’équipe de recherche parle de « paresse métacognitive » : une forme de dépendance cognitive où le cerveau se repose entièrement sur la machine.
Les essais produits par ChatGPT étaient jugés plus homogènes, mais aussi plus fades. Les enseignants les ont décrits comme « sans saveur », avec un style prévisible et une créativité appauvrie.
Une perte de mémoire et de propriété intellectuelle
Autre phénomène troublant : les utilisateurs de ChatGPT se souvenaient moins bien de ce qu’ils avaient écrit. Lorsqu’on leur demandait de citer leurs arguments ou leurs idées, ils avaient du mal à les reformuler. Ils éprouvaient également un faible sentiment de propriété intellectuelle, comme s’ils n’étaient pas vraiment les auteurs de leurs textes.
Pire encore, même lorsque ces participants devaient ensuite écrire sans aide, leur activité cérébrale restait faible. Selon les chercheurs, l’habitude de se reposer sur l’IA peut altérer durablement notre capacité à mobiliser notre intelligence.
Un usage modéré pourrait être positif
Fait intéressant, les participants qui n’avaient jamais utilisé ChatGPT et qui s’en sont servis lors de la quatrième session ont montré une activité neuronale plus élevée et une certaine satisfaction. Cela suggère que l’IA, lorsqu’elle est utilisée ponctuellement et intelligemment, peut être un outil utile, stimulant même dans certains cas.
Mais cette amélioration n’était que temporaire. L’usage répété et non critique semblait systématiquement entraîner une baisse de la vigilance, de l’implication, et de la mémorisation.
Enjeux pour l’éducation et la société
Cette étude pose des questions majeures pour notre avenir. Si les jeunes, en plein développement cognitif, s’habituent trop tôt à laisser l’IA penser à leur place, que deviendra leur capacité à raisonner, à débattre, à créer ?
Une capacité d’esprit critique qui est déjà devenue affligeante avec un effondrement du niveau scolaire mais aussi des exigences et un recul sans précédent de la formation intellectuelle de notre jeunesse biberonnée aux émoticônes !
Les auteurs de l’étude appellent à la prudence. Ils dénoncent notamment les projets d’intégration de ChatGPT dans l’enseignement primaire. Loin d’être un outil miracle, l’IA doit être utilisée comme un support, non comme un substitut de pensée.
Un équilibre à trouver
Pour les experts, il ne s’agit pas d’interdire l’IA, mais de mieux encadrer son usage. Il est possible d’utiliser ChatGPT comme un outil de brainstorming, pour explorer des idées, rédiger un plan ou améliorer un style. Mais le contenu doit rester le fruit d’une réflexion personnelle.
Les établissements scolaires et universitaires devraient mettre en place des formations pour apprendre à utiliser l’IA de manière critique. Les enseignants, eux aussi, doivent être formés pour détecter les signes d’une utilisation passive.
L’IA transforme notre rapport au savoir, à l’écriture et à la pensée. Si nous voulons en faire un levier de progrès, il faudra veiller à ne pas sacrifier notre capacité à penser par nous-mêmes.
Or pour le moment l’IA, comme l’a été internet à ses débuts c’est le far-west, un far-west gratuit pour l’essentiel à la portée de tous les gamins, qui déjà l’utilisent massivement, quotidiennement, sans aucun recul, juste par facilité, paresse, mais aussi parfois par amusement pour jouer un « tour de con aux vieux » ce qui n’est pas franchement nouveau, les vieux d’aujourd’hui faisant la même chose quand ils étaient jeunes aux vieux d’hier.
Comme le résume un chercheur : « ChatGPT peut être un formidable tuteur, mais un très mauvais maître ».
Non.
C’est bien plus grave que cela. Bien plus profond.
Le danger est bien plus immense.
Les IA détruisent notre capacité à penser, à mémoriser, à savoir et à connaitre, les IA détruisent le « faire ». Or c’est en « forgeant que l’on devient forgeron ». Si on ne consacre plus de temps à faire, si on ne concentre pas notre esprit sur le faire, si on pense que l’IA fera tout à notre place, alors nous devenons des animaux qui ne pensent plus, ne réfléchissent plus.
Les IA vont nous détruire dans notre humanité et c’est déjà un processus à l’oeuvre.
Si vous avez des enfants, des jeunes, prenez les devants. L’IA + les écrans = destruction massive des capacités cognitives de vos enfants qui sont condamnés à devenir des zombies si vous ne les protégez pas.
Résistez !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Une majorité d’humains sont des animaux sans intelligence, sans esprit critique, sans volonté incapables d’anticiper … l’ IA va les achever, le zombie gauchiste et facho en est un bel exemple, « l’IA va nous détruire dans notre humanité, on en voit les processus à l’ oeuvre », tout à fait d’accord avec vous. « Que voulez vous faire avec une société décadente, immorale, irresponsable et pourrie de vice ? »
Charles, demandez-vous ce que l’IA pourrait faire pour vous, sans trucage ni montage.
Faire défiler votre PowerPoint pendant que vous parlez, supprimer les parasites du micro, illustrer vos courbes et vos données de manière dynamique, modifier l’angle de prise de vue, scénariser chaque video, selon le ton utilisé (dramatique, comique, catastrophique, ironique). Je ne suis pas monteur, cadreur, ingénieur du son, statisticien, dessinateur, codeur, mathématicien, mais l’IA bouleverse l’étendue de mon champ de compétences, me permet de me concentrer sur l’objectif final recherché en m’accordant des outils, que je n’ai pas le temps d’apprendre à maîtriser. Excel, Word, Catia, Photoshop et PowerPoint qui remplissent les journées de tant de salariés sont déjà morts, mais notre imagination est restée tétanisée.
Elle nous est imposée comme un GPS , une boussole censée nous orienter, et en fait elle lisse tous les facteurs de créativité dans une pensée unique, celle -là même qui guide notre société Européenne depuis des décennies !
Et comme le GPS, elle peut faire gagner du temps mais elle fait perdre l’instinct et n’est jamais coupable de rien !
Jacques a dit » allons faire du beure en Chine » , c’était avant l’IA , et ce panurgisme natif est devenu l’art de vivre d’aujourd’hui , avec ses sectes , amplifié désormais par un mimétisme logiciel ! Que du bonheur !
Ma fille au collège s’en sert comme enseignant et pas comme rédacteur de devoir. Et elle ne s’en plaint pas et moi non plus.
L’ia surpasse les profs en connaissance et en adaptabilité auprès de son interlocuteur.
Il lui fait cours en répondant à ses questions, elle n’hésite pas à dire ce qu’elle ne comprend pas et il lui réexplique, le nombre de fois nécessaire en reformulant jusqu’à qu’elle comprenne. Elle peut l’interroger sans gêne même la question qui lui semble bête.
L’ia est un enseignant individuel merveilleux jamais absent, jamais fatigué de répondre, d’expliquer encore et encore.
L’ia c’est comme les couteaux, tous les mineurs y ont accès facilement, faut juste les éduquer à le planter dans personne. Peut être que un ou 2 tourneront mal mais ça représente qu’elle pourcentage sur 14 millions de mineurs.
L’IA est avant tout une Imposture Artificielle qui ne sait que faire de l’Imitation Artificielle: elle cherche très rapidement dans une base de données ce qui correspond le mieux à la demande, elle est dans l’Incapacité Artificielle à créer du contenu original
D’accord d’accords mais il existe aussi des vertus si on utilise l’IA avec conscience .
L’IA est géniale pour, à l’occasion de recherches poussées, découvrir ses biais de programmation et d’accès aux données.
On est obligé de faire des efforts pour la guider, la tromper, l’obliger à réaliser l’intention finale par petits morceaux, à l’aveugle, puis les collecter et les compiler (car ses biais de programmation, l’interdisent dans certains cas de faire une addition ou une multiplication honnête,)
Oui oui on en est là !
Pourquoi c’est un super outil de déconditionnement si utilisée avec conscience ?
Parce qu’elle oblige à l’effort de la stratégie de contournement, retourner une arme contre ses biais.
De un c’est amusant de la piéger
De deux ça apprend à piéger par développement particulier n’importe quel propagandiste, bref ça rend meilleur sur ce point précis.
Ce n’est pas une panacée mais c’est un bon entrainement qui rend plus performant face au mainstream, woke, broke etc…
C’est facile de déjouer les stratégies de ces gens quand on a déjoué les stratégies d’une IA bien plus performante qu’eux mêmes.
Le seul souci résiduel étant la malhonnêteté des MWB (Mainstream, Woke, Broke) qui même face aux données incontestables pourront nier et jouer de sentiments délirants et de chantages…
Chantages qu’une IA ne fait pas, même s’il faut parfois lui tirer les oreilles (celle-ci finit par abdiquer)
L’IA c’est comme tous les outils, on peut construire avec et devenir plus intelligents, ou se blesser avec.
Je ne parle là que des IA classiques, pas des générations d’IA promises qui nous mettent face à des défis d’une toute autre nature.
Cette arme discrète du transhumanisme loin d’élever le niveau intellectuel est précisément faite pour fabriquer des zombies sans vocabulaire aucun , en remplaçant la discussion pas des gestes de Bonobos et maintenant pire encore en voulant » créoliser » la langue base de la compréhension , c’est à dire en ne laissant que des éléments de langage minimum pour assurer la survie.C’est la régression au stade de l’animal en direction du ver de terre.Cette invention ne tient que par l’énergie qui la fait fonctionner , sans elle tout disparaît.Le cerveau humain lui a une indépendance énergétique : la vie , qui a fait ce que nous sommes.Chap machin truc est une insulte a l’intelligence , la vraie .
Bah, à l heure actuelle, il ne m intéresse plus de savoir comment fonctionne une boîte de vitesse automatique, mais plutôt comment m en servir.
Pareil pour les bottins téléphoniques ou les tutoriels. On gagne du temps. Le tout est de savoir l employer à bon escient…
L’IA est un outil, performant si on sait l’utiliser, il faut apprendre à l’utiliser pas en être esclave. Et la voiture? un outil, un moyen de locomotion ou alors est ce un danger absolu car cela ne nous fait plus faire de marche, de rencontre etc… comme dit Paracelse, tout remède est un poison, la différence est dans le dosage….
Au contraire !
Personnellement je m’en sert un peu pour faire des calculs que je ne saurais pas faire car trop compliqué, comme des probabilités assez compliquées.
C’est un outil comme un autre, il me sert à améliorer ma performance et non à remplacer ma reflexion !!
Effectivement, comme le GPS, l’IA a un côté pratique incontestable (compréhension, information pointues, capacités de synthèse…), mais utilisée à tout bout de champ et par facilité, elle mène à une baisse de créativité, d’attention et d’autonomie. Désormais, dans le moindre débat ou réunion de travail, les échanges se font après consultations des IA par smartphones ou PC portable. Plus rien de ‘sui generis’, c’est à celle ou celui qui est le plus rapide et habile à manier ces outils logiciels. A remarquer que presque toujours les interlocuteurs ne mémorisent jamais ce qu’ils ont connus par l’IA; il y a donc bien un déficit d’effort mental.
Si vous ne faites pas travailler vos muscles, ils s’atrophient et vous vous affaiblissez. C’est la même idée pour votre cerveau : moins il cherche à résoudre des problèmes, moins il calcule, plus il perd en efficacité.
Bonjour
Tout organe, tout muscle qui ne travaille pas dégénère. C’est une loi physiologique. Un cerveau qui fonctionnera de moins en moins va dégénérer.
L’IA va finir ce que la calculette a commencé
Je recommande le livre d’Idriss Aberkane « le triomphe de votre intelligence » qui approfondit l’interaction IA et notre cerveau.
Comment en tirer les meilleurs profits !
L’IA leur permet de façonner les cerveaux, les enfermer et tout ce qui est dit dans votre article est constatable par tous. Dégénérescence des cerveaux.
SI l’IA n’avait pas quelques avantages, on ne s’en servirait pas, c’est le piège…
Mais il y a les » complotistes « , inattaquables puisque hors système…les humains décérébrés vont être une proie facile pour les inventeurs du chaos dont c’ est sans doute le but principal… » La Montagne de sucre ( Zuckerberg en bon français, éliminera tous les obstacles avant de devenir » Dieu « …et ce sera la fin de l’ humain…!
Mon voisin, narquois, me dit que penser par soi-même va être très probablement légalement interdit pour des raisons de sécurité.
Ah bon ?…
@Charles, Merci pour cet article instructif.
Effectivement, l’IA n’est pas un outil pour les enfants qui n’ont pas tous les réflexes d’auto-protection indispensables à la survie dans notre Monde dévoyé.
La solution sera peut-être de les préparer tôt à se défier de ces outils vicieux, mais ce sera au détriment de leurs créativité, imagination et capacité d’émerveillement.
Pas simple d’être un parent de nos jours…
@Bertrand, Merci aussi, je suis en complet accord avec votre propos.
Tout est là : L’IA c’est comme tous les outils, on peut construire avec et devenir plus intelligents, ou se blesser avec.
Il y a un biais dans ce raisonnement. L’utilisation de l’ia ne devrait pas rendre idiot mais seulement faire gagner du temps à son utilisateur. Tout dépend donc de son usage (copié/collé versus source d’infos) et de l’activité choisie pour utiliser le temps économisé.
En ce qui concerne la paresse intellectuelle et ses inévitables conséquences, je vous recommande la lecture de Dietrich Bonhoeffer. Intéressant, mais malheureusement très inquiétant dans ce contexte !
Tout ceci me fait penser à cet aphorisme célèbre dans les années 60 du siècle dernier : la Télévision ne cultive que les gens déjà cultivés….Vous avez 4 heures…sans IA.
Bonjour, l’IA effectue une recherche sur le net sans des pages entières de résultats tronqués. Rendez-vous compte : Google ne respecte meme plus les requêtes entre quotes, et vous envahi finalement chronophage. Ça, c’est un superbe pied de nez qu’effectue l’IA.
De plus l’IA est assez bonne formatrice, bien qu’il faille vérifier.
Créatrice, non. Pas pour l’instant, sauf résultats standards. L’IA est praiquement toujours reconnaissable. Ne peut remplacer la spontanéité, l’originalité des humains.
Donc il y a du bon comme du moins bon, et il en était pareillement pour la BD, les dessins animés, le correcteur d’orthographe word… etc
Et la dégénérescence intellectuelle, je la remarque pour nous comparativement à nos parents ou gd parents ( un livre de physique chimie des 6eme en 1940 est le meilleur exemple. De quoi complexer longtemps ! ).
Les IA sont des outils pas des oracles, c’est entendu. Et il est plus facile d’en faire un outil quand on est adulte et que l’on a appris à faire sans. Cela permet de rester en dehors de la machine, de la regarder fonctionner.
Mais pour les générations nées avec, cela est plus dur. Et le risque de l’ affaiblissement intellectuel existe si l’IA est utilisée pour penser à la place de, ce qui est le cas dans l’expérience réalisée par le MIT.
Mon ancien patron en menuiserie nous obligeait à utiliser les outils à « énergie manuelle » avant d’utiliser ceux électriques. La maîtrise des deux s’en est trouvée meilleure.
C’était d’une telle évidence ! Elle rends énormément de services mais en contre partie ramolli les cerveau, le créatif, l’imagination ect….
A nous de ne pas céder au delà du job . L’ IA va piller dans les données comme l’internet mais en mieux. Cest pas ce que j’appellerais de l’intelligence mais un générateur d’idées.
Mais je continu à ecrire mes propres textes, a peindre avec mes pinceaux ….. après, chacun son intérêt ou sa dise de flemme
Mais l’abetissement va se confirmer et évoluer c’est certain…
Plus besoin de se deplacer pour faire ses courses ni pour manger ou alors cest trotinette électrique, donc affaissement de la masse musculaire et beaucoup moins besoin de reflechir donc alteration de lintelligence …..c’est plus grave pour les plus jeunes !
Enfoncer un clou avec un marteau nécessite moins de force physique que de l enfoncer avec la paume de la main.
Pour une surprise c est une surprise !
C est à ça que servent nos outils : faire plus avec moins
Et oui, car l’ia réfléchit et créer à notre place, puisque l’ia fait tout pour nous, cela nous évite d’avoir à trop réfléchir. C’est fou ce que les gens s’ennuient dès que vous leur parlez philosophie, poésie, que vous avez lu dans des livres sans ia, mais dès que l’ia leur sort une réponse philosophique, les gens sont impressionnés et trouvent ça incroyable.
Le souci de l’ia c’est l’idée que ça agit comme une baguette magique, donc forcément ça impressionne.
Ou comme quand je passe des heures sur un dessin, que personne n’y fais attention, mais dès que l’ia créer une peinture numérique en volant les peintures d’autres artistes, c’est vu comme super.
Bref, non je ne suis pas pour l’ia, et même si certains y voient du positif, je trouve anormale que nos capacités humaines soient mise au rebut.
Quand on voit tout le savoir, l’art, la créativité, la littérature, l’architecture etc, dont l’humain a fait preuve bien avant l’ia, croyez moi, nous n’avons pas besoin de l’ia, c’est juste une illusion.
Même si cela aide dans certains contextes, je pense qu’il est malsain d’en avoir besoin, car nous allons peu à peu désapprendre à nous servir de nos facultés, les gamins l’utilisent déjà pour faire leur devoir, donc bonjour les dégâts sur l’intelligence….
En fait, je pense que le gros souci de notre société, c’est qu’on fait tout l’inverse de ce qu’on devrait faire. ON débat sur l’ia, mais finalement peut etre que la clé dans tout ça, c’est le retour vers l’authenticité, la simplicité, le retour à la nature…
Et ce débat là, personne ne le fait en réponse à l’ia. Car je crois pas en un monde façonné par la technologie, mais un monde tourné vers la nature et l’humain, où nos potentiels sont réellement mis en avant.
L’ia n’est pas essentiel à l’existence, (et on est en train de se le faire croire…), mais la nature, elle est essentielle.
On est en train de débattre sur l »ia, mais finalement on ne regarde pas dans la bonne direction. On doit faire des efforts pour la nature, et ce n’est pas en utilisant internet pour faire fonctionner l’ia qu’on préservera la nature.
D’après l’institut supérieur de l’environnement, l’ia consomme énormément et n’a rien d’écologique. Et on est train de débattre sur le bien ou le mal de l’ia?
Il faudrait en regarder les conséquences sur le cerveau humain, sur la nature.
Merci pour cette alerte stimulante. Je vous lis avec fidélité depuis des années, et même lorsque je ne suis pas d’accord avec vos conclusions, je vous rejoins toujours sur l’essentiel : la liberté commence par la lucidité, et l’avenir se prépare par l’intelligence critique.
Je suis un vieux geek, comme on disait avant que ça ne devienne un compliment marketing. J’ai découvert l’informatique bien avant Internet, l’IA encore à l’état d’hypothèse, et j’ai appris à penser avec un stylo, des livres, des erreurs et beaucoup de temps passé à faire.
Je suis aussi un passionné d’intelligence artificielle, pas pour en faire un substitut à mon esprit, mais un levier d’élargissement de mes perspectives.
Oui, je me fais parfois aider pour structurer une idée ou tester un raisonnement. Mais jamais je ne me dispense de penser. Et c’est là, me semble-t-il, que le débat se situe.
L’étude du MIT est sérieuse, alarmante et attendue. On savait depuis longtemps que tout outil de confort mental présente un risque d’atrophie cognitive, de la calculette à Wikipédia. Ce n’est pas ChatGPT le coupable : c’est notre usage non encadré, particulièrement chez des jeunes qu’on n’a ni formés au doute, ni protégés du prêt-à-penser.
Ce n’est pas une IA qui détruit la pensée, c’est le renoncement à l’effort.
Et cela, hélas, a commencé bien avant OpenAI. L’effondrement éducatif dont vous parlez est antérieur, systémique, et profondément lié à notre rapport collectif à la transmission, à la culture de l’attention, et à la valorisation de l’effort long.
Alors oui, il faut résister mais pas à la technologie en tant que telle.
Résister à l’ignorance. À la déresponsabilisation. À la paresse intellectuelle présentée comme progrès. Et là, je vous rejoins : sans une refonte complète de notre pédagogie, nous transformerons l’IA en prothèse universelle et donc en piège collectif.
En ce qui me concerne, je continuerai à défendre un usage éclairé, exigeant, et parfois même poétique de l’IA. Non pas pour qu’elle pense à ma place, mais pour m’aider à penser plus loin.
Merci encore pour votre voix libre, rugueuse, et nécessaire dans ce paysage souvent trop consensuel.
Respectueusement.
adopté sans S, COD placé après.
Merci Charles de le répéter en boucle !
Un enfant cela ne s’élève pas tout seul, on joue avec lui on lui explique des choses on l’emmène à ses propres rendez vous sur son travail ou avec ses différents contacts qu’il voit à quoi ressemble le monde et les relations humaines les nuances de celles ci…
On le laisse nous poser des questions et on prend le temps d’y répondre, on lui prouve qu’on l’aime et on le responsabilise petit à petit, on ne le surcouve pas, on le laisse faire des erreurs et se blesser pour qu’il comprenne (vélo entre autre) et on reste en support tout le temps, toujours tout en lâchant la main petit à petit après avoir expliquer les choses de son mieux.
Un enfant cela s’élève ça demande de l’amour mais surtout du temps, beaucoup de temps et pas que pour le changer et le nourrir…
On stimule où on donne a manger à un esprit stimulé, on ne lui dit pas « tu me fatigues, mets toi devant Gulli ou prends ta tablette… »
Tout ceux qui font cela de façon répétés ne sont pas des parents mais ne sont que des reproducteurs d’un schéma social qu’on leur a inculqué :
– va à l’école ✓
– trouve un métier ✓
– marie toi ✓
– fait des enfants ✓
Mais un enfant ce n’est pas une case que l’on coche, c’est une responsabilité plus grande que sa propre vie et son propre confort, on ne se débarrasse de son enfant avec un écran pour son propre confort personnel… Quand on est parent un vrai, c’est l’enfant d’abord et vous après.
Toujours, tout le temps pour tout !
Si on est pas près a ça, on ne fait pas d’enfant et on continue à jouer avec sa playstation ou a rester autocentré sur sa propre personne.
On ne fait pas un enfant parce que ça fait bien de faire un enfant, en somme on ne fait un enfant que si on est devenu adulte avant, que les autres continuent à rester des enfants vous rendrez service aux enfants et à la société !
Tout dépend comment l’on s’en sert. Personnellement j’utilise Chatgpt pour débattre et approfondir des points. Je lui corrige aussi ses erreurs quand il en fait
Tout à fait d’accord avec Alain l’IA n’est qu’une grande base de données que l’on remplit.
Ce n’est évidemment pas une vérité absolue et nous devons toujours garder un esprit critique sur ses réponses.
Bonjour.
Qui alimente en données l’IA ? Des gens qui savent.
Mais au fil des décennies si tout le monde utilise l’IA, il y aura moins de gens qui savent.
Et donc moins de « fourrage » pour l’IA.
Donc atrophie de l’humanité et le de l’IA elle même.
Que pensez vous de mon raisonnement ?
C’est la même chose que le passage de la règle à calcul à la calculette :
La règle à calcul donnait 3 chiffres instantanément mais sans ordre de grandeur, il fallait donc en parallèle faire mentalement l’opération arrondie et approximative de l’ordre de grandeur donc garder la maîtrise de l’opération.
Ceux qui n’ont utilisé que la calculette ont le résultat tout fait et peuvent sortir des énormités s’ils n’ont pas l’habitude de vérifier l’ordre de grandeur avec le calcul mental.
Les aides à la décision c’est génial, le tout automatique c’est souvent risqué.
Les devoirs par intelligence artificielle me rappellent les version latines :
Pour les devoirs faits à la maison, nos professeurs qui n’étaient pas idiots connaissaient très bien l’existence des traductions et cela donnait les commentaires suivants : Pour ceux qui ont utilisé des traductions j’ai divisé la note par deux et je vous signale que je considère que la traduction Hatier a fait 3 fautes donc la note sera de 7/20 pour ceux qui l’ont utilisée et en ce qui concerne la traduction Larousse je considère qu’il y a 2 fautes donc 8/20 …
C’est pour cela que les seules les notes qui comptaient étaient celles des compositions trimestrielles faites en classe.
J’ai eu l’occasion de donner mon avis sur des rapports de 3° faits par des élèves, cela pouvait donner des résultats surprenants : Un élève dont la première partie avait un style enfantin et la 2° partie un style académique ; comme il y avait un oral il n’a pas été difficile de faire avouer à l’élève qu’il avait trouvé la seconde partie sur internet …
Attali a déjà annoncé la couleur (pour les générations « futures » dont il a le souci). Lui qui fait partie de la bande, il est bien informé (puisqu’il « conseille » les présidents). Du pain, des jeux et du sexe. (La drogue en plus), et le tour est joué. Vient ensuite l’euthanasie…
L’IA comme le reste est, soit un outil au service de l’individu, soit l’inverse : à chacun de se positionner comme ile le faut…
Pas de quoi avoir peur à mon avis.
Les Français votent toujours pour les mêmes pourris pour s’en plaindre après et revoter pour les mêmes pourris qui leur crachent aux visages en plus chaque jour dans les médias du régime. Pourquoi ? Par déficience cognitive. La grande majorité des Français sont déjà déficients cognitifs, des Zombies, avant même que l’IA ne le frappe.
Donc IA en plus ou pas, ça changera pas grand choses. Ceux qui souffrent ce sont ceux qui pensent avec un cerveau, car ils sont minoritaire dans cette océan de débilité. ET pour eux, l’inclusivité n’existe pas.
On reconnait un génie à ce que les imbéciles en fédération se liguent contre lui. JKT
C’est le principe des vases communicants. Plus l’IA se gonfle, plus l’ IH (intelligence humaine) se dégonfle. CQFD.
Je suis sur qu’au néolithique on entendait dire « Quoi tu prends un silex déjà coupant au lieu de le tailler toi même ? Tu vas perdre le savoir faire ! »
L’innovation passe par la paresse 🙂
faut voir le côté positif , si des personnes utilisent l’IA pour faire le travail à leur place , c’est un signe d’intelligence .
Pour nourrir l’humain il faut une nourriture physique et une nourriture philosophique . Ceux qui se nourrissent de fast-food physique et intellectuel , c’est leur choix .
MERCI pour cette réflexion avisée – comme souvent.
A la fin, devenir « comme des animaux » n’est ni réaliste vu leur capacité à percevoir, ni gentil pour eux.
C’est un bon article.
test effectué sur 48 personnes, c’est effectivement une étude à grande échelle.