« La BCE renforce son soutien à une économie européenne vacillante »…

D’après notre AFP nationale, « dans son traditionnel communiqué de politique monétaire, l’institution a repoussé le moment de relever ses taux d’intérêt, promettant de les maintenir à leur plus bas historique au moins « jusqu’à la fin » de cette année, alors qu’elle se fixait jusqu’à présent « l’été 2019″ pour horizon » et dans le même temps la BCE a aussi annoncé « le lancement d’une nouvelle vague de prêts géants et bon marché aux banques, entre septembre prochain et mars 2021, avec à chaque fois une échéance de deux ans ».

Les fameux TLTRO dont je vous avais déjà parlé dans cet article intitulé La BCE va-t-elle à nouveau financer les banques ici il y a quelques jours.

La BCE déversera autant d’argent que les Allemands le jugeront acceptable…

Et c’est bien là le seul et unique problème de la BCE. Si la BCE était gérée par des énarques français, cela fait belle lurette que plus personne ne s’en ferait sur la capacité de la BCE à faire tourner la planche à billets, le problème c’est nos amis les Allemands, qui n’ont pas du tout l’intention ni de payer pour les pays du sud via une union de transfert, ni d’imprimer trop de fausse monnaie.

Conséquence, une situation hybride pour la Banque Centrale Européenne, qui est la mère de toutes les inquiétudes.

Techniquement, la BCE a tous les moyens et tous les outils nécessaires pour éviter l’explosion du système via l’insolvabilité généralisée.

Comme aux Etats-Unis, nous ne sauverons le système de la faillite qu’en imprimant toujours plus de monnaie, ce qui signifie que nous détruisons la valeur de l’euro.

La mort par perte monétaire, ou la mort par la faillite.

Mieux vaut mourir par effondrement monétaire, car on peut ressusciter… notamment avec de l’or et des actifs tangibles.

C’est la moins mauvaise des solutions, mais dans tous les cas ce sera douloureux.

Charles SANNAT

Source AFP via Boursorama.com ici

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