Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Pour celles et ceux qui étaient en vacances, sachez que la lettre STRATÉGIES du mois d’octobre est disponible depuis le 31 dans vos espaces lecteurs sur le site Insolentiae. Elle est consacrée à l’anonymat de vos transactions. Sujet passionnant et brûlant puisqu’elle est intitulée « Comment vous protéger de l’inquisition bancaire et acheter de l’or anonymement (et légalement) ? ». Bonne lecture.
Pour accéder à votre espace lecteur, c’est ici. En cas de problème, vous m’écrivez ! Ne restez pas bloqué.
Revenons-en à nos moutons après ce petit message personnel.
Le gouvernement vient de mettre en ligne un simulateur assez génial qui permet en maximum 3 clics de savoir combien cela va coûter à un employeur de virer un collaborateur y compris de façon abusive, car c’est là bien évidemment tout l’intérêt des réformes du code du travail et des ordonnances passées.
Alors, dans cette logique, les services de l’État, sous les applaudissements du MEDEF, ont mis en ligne un simulateur (dont je vais vous donner le lien plus bas) qui permet de calculer à quelle sauce vous allez être indemnisé en cas de licenciement dit « abusif » par les prud’hommes, c’est-à-dire sans cause réelle ni sérieuse.
Les syndicats hurlent au scandale ! La bonne blague…
Dans ce nouveau contexte, les syndicats sont offusqués… Tenez, voici les réactions recueillies par le journal Le Parisien.
»«Totalement scandaleux !» tonne Eric Scherrer, le président du Seci-Unsa, le syndicat des employés du commerce et de l’industrie. «Voilà la porte ouverte à tous les abus», s’étouffe de son côté Philippe Nackaerts, secrétaire général du Comité CGT-Chômeurs. »
Soit, mais c’est ainsi.
Les ordonnances amères du docteur Macron sont passées presque dans l’indifférence générale.
Et l’on va découvrir désormais ce que cela signifie une augmentation de la précarité mais aussi très prochainement des vagues de licenciements qu’un tel dispositif de limitation du coût des licenciements va provoquer.
Vers des licenciements massifs ?
Vraisemblablement, et les seniors, c’est-à-dire les plus de 40 ans, devraient être les plus touchés car peu d’employeurs risquent d’avoir envie de se les garder pour mieux les payer encore 25 à 30 ans… et vu que cela ne coûte presque plus rien de virer, il n’y a plus de quoi se gêner !
Avec l’entrée en vigueur des ordonnances, c’est tout un champ de productivité par les licenciements peu coûteux qui s’ouvre devant les yeux ébahis des entreprises.
Vous avez intérêt à aller calculer avec combien vous allez vous faire virer !
Je ne rentrerai pas, et cela volontairement, dans le débat de savoir si c’est bien ou mal, si ces ordonnances sont le mal social incarné ou une avancée dans les réformes !
Non pas que je n’ai pas d’avis, j’ai évidemment mon avis d’économiste, d’observateur et aussi de citoyen, mais tel n’est même plus le sujet.
Le sujet c’est que la réalité est là.
Sous vos yeux.
Froide.
Cruelle.
Si vous avez 20 ans d’ancienneté, vous allez partir, en cas de licenciement abusif, avec seulement…. 15,5 mois de salaire. Autant dire presque rien quand vos chances de retrouver un emploi sont faibles.
Pour calculer vos maigres droits, c’est ici sur le site de Services-Publics.fr spécial licenciements abusifs !!
Mon avis est que les gens, massivement, doivent comprendre que nous revenons au précariat qui fut le standard historique depuis la nuit des temps, et les luttes sociales, une bien petite parenthèse de moins d’un siècle.
Chacune et chacun doit réaliser que l’on nous impose un monde qui passe du tout salariat ou tout « auto-entrepreneuriat » avec toute la précarité implicite que cela, bien sûr, engendre.
Ce n’est ni bien, ni mal. C’est.
Et comme souvent, les choses sont simples.
Il y a deux volets.
La lutte collective, pour le moment, sans conteste perdue parce que nous avons collectivement abdiqué notre faculté de combat politique.
La lutte individuelle, qui est ce qui reste à chacun de choix pour s’adapter au mieux à un monde de plus en plus violent économiquement, socialement et psychologiquement.
Nous ne devons pas abandonner la lutte sociale.
Nous ne devons pas oublier que, quels que soient les choix, la politique se doit d’être par et pour le peuple. Mais lorsque la nuit sociale tombe, chacun doit prendre conscience que si la résistance est nécessaire, indispensable, et la lueur d’espoir dans les ténèbres, votre survie se jouera au niveau individuel.
Vos décisions.
La gestion de votre employabilité.
La mise en place de VOTRE stratégie d’employabilité.
Ne pas la penser, c’est vous condamner à subir un marché du travail qui sera inévitablement de plus en plus violent et concurrentiel avec l’avancée de la robotisation qui sera une véritable « robolution » et donc avec la raréfaction de l’emploi. C’est d’ailleurs sur ce thème que je travaille pour vous pour les prochaines lettres STRATÉGIES qui seront consacrées en grande partie à votre emploi, à la formation de vos enfants ou petits-enfants qu’il faut former aujourd’hui pour les 40 prochaines années, ou encore à vos stratégies d’employabilité qui sont devenues incontournables et que pourtant très peu aujourd’hui pensent et préparent réellement faute de savoir comment s’y prendre.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire charles@insolentiae.com
Pour écrire à ma femme helene@insolentiae.com
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Seci-Unsa, ….Comité CGT-Chômeurs.”…..Et les « vrais » syndicats ???
…. » le standard historique depuis la nuit des temps »
Aussi bien ce retour est-il souhaité par certains , aussi bien les luttes sociales peuvent revenir !
Amis terriens, amies terriennes,
En ce qui me concerne, j’aime « bien » le « Indemnité minimale » (correspond à quoi d’ailleurs, hein ?) :
Ancienneté du salarié dans l’entreprise : 19 années complètes
Indemnité minimale : 3 mois de salaire brut
Indemnité maximale : 15 mois de salaire brut
Vous en avez rêvé ? (en allant voter par millions pour ces « Pilleurs d’Etat »), ils l’ont (ré)inventé et appliquée la LNS (pour Loterie Nationale Sociale) …. C’est de moi, je viensde déposer le nom… Nan, je déconne 🙂
Bon courage à tous !
Put… « 50 balais, c’est pas vieux, qu’est-ce qu’il va faire de son bleu… » (« Son bleu » – Renaud)
+
« J’ai pas choisi de naître ici,
Entre l’ignorance et la violence et l’ennui
J’m’en sortirai, j’me le promets
Et s’il le faut, j’emploierai des moyens légaux » – (Envole-moi – JJ. Goldman)
Bonjour,
Pour apporter de l’eau à votre moulin. Les avocats des salariés comme des patrons ont déjà commencé à plancher sur ces ordonnances, dont tous les décrets ne sont pas encore sortis. J’assistais dernièrement à une conférence de l’un d’eux. Selon lui, le but des barèmes est de mettre un coup d’arrêt aux « recours casinos », apparemment de plus en plus courants aux prud’hommes. Il pense que ces ordonnances conduisent vers une plus grande sécurité juridique, « ce qui ne signifie pas qu’un contentieux coûtera moins cher » aux entreprises.
A noter : Les seuils ne s’appliquent pas aux licenciements jugés nuls, aux violations des libertés fondamentales ou d’une protection spécifique, au harcèlement, etc.
Cordialement
Pourtant, personne ne s’offusque de pouvoir faire dès 40 ans à une « estimation » du montant de sa future retraite ……
Nous vivons une époque moderne ….
L’esclavage est la conséquence de l’absence de contre pouvoir, quel que soit le type de société dans laquelle nous vivons.
Où est-ce que vous aller chercher ces chiffres?
J’ai quitté mon poste après 18 ans et je n’ai jamais touché ni 15, ni 14, ni 13, ni 12, ni 11 mois de salaire.
Je suis pourtant franchement opposé à la réformite maladive de nos très chers dirigeants mais quand on regarde le monde autour de soi, qu’on soit payé alors qu’on n’a plus besoin de vous, et qu’il existe encore un système d’indemnisation chômage nous a ramolli le cerveau à tel point qu’on ne se rend même plus compte du confort qu’on a.
Le seul problème, c’est qu’on tire que sur un seul côté de la corde. Si libertés économiques il existait réellement (fantasme de flexi-sécurité dans une société sclérosée), ce ne serait pas un problème. Comme « ils » disent, les gens pourraient « rebondir » (youpi la baballe!). Seulement, cet équilibre n’existe pas, les « décideurs » sont incompétents et les Français, qui n’ont que le bougisme et le changement aux lèvres, ne veulent absolument pas changer de paradigme dans la réalité.
Vous savez le plus drôle? La plupart du temps, on croise autant, sinon plus d’entrepreneurs parmi les sympathisants /électeurs de la France insoumise qu’en face: ce sont eux qui vont faire revivre les villages abandonnés, s’installent en tant que petits producteurs/artisans/éleveurs/savonniers etc. Ceux qui défendent la « libre-entreprise », sauf exception, en sont souvent bien éloignés.
Heu, on fait comment pour rester optimiste là ?
Arf vu le nombre de fois que je me suis fait virer sans motif ( et sans indemnités ), je ne vais pas bouder mon plaisir. Avant c’était réservé aux minorités dont je fait parti, maintenant, tout le monde est sur le même pied d’égalité.
Hier manager feignasses, demain feignasse tout court !!
Désolé mais il y a une palanqué de planqués de haut niveau, improductifs, nuisibles, dont il va falloir se débarrasser absolument si ce pays veut retrouver une quelconque semblant de performance, aidons les à gouter leur propre méthode de management.
Au fait, à tous pour ceux qui pensent que c’est difficile de virer quelqu’un sans motif je rétorques qu’ils n’y connaissent rien !
Il ne manque qu’un nouveau génocide et les inutiles ne coûteront plus un sou .
Leurs richesses viendront grossir les fortunes des nantis .Les bonnes formations feront toute la différence ,mais sur le long terme rien n’est moins sûr .Les mercenaires, les criminels ont du bon temps devant eux .
En 1986, j’ai été viré sans motifs légitimes après 20 années chez ce même employeur. 7 ans plus tard, la Cour de cassation confirmait qu’il m’était dû 10 années de mon dernier salaire brut à titre de DI.
J’ai été réglé au sou près, d’où l’intérêt d’avoir un employeur solvable.
Nos chiens à quatre pattes sont incomparables dans leur loyauté et leur amitié avec nous.
quand vous avez un chien, il vous incombe de bien en acheter soin.
Avant d’amener un chien dans votre vie, vous devez vous anticiper à l’engagement sans faille que inclus la possession d’un chien. Si
vous avez déjà un compagnon à quatre pattes,
il faudra respecter toutes les obligations que comporte un propriétaire de chien. Assurer une alimentation adéquate aux chiens avec la gourde chien et maintenir
une bonne hygiène est de la plus haute importance.
Voici quelques conseils sur la nutrition et l’hygiène pour
les chiens que vous devriez suivre pour aider votre chien à rester en forme et ravi.
Vous devez donner un bain à votre chien au moins une fois par semaine pour faire disparaitre les odeurs de
volaille et conserver son fourrure nettoyé.
Baigner votre nettoyé chien est une bonne expérience de gourde chien, car ils apprécient le contact et l’attention qu’ils reçoivent de leur propriétaire.