Pendant que l’on se regarde le nombril chacun de sa propre couleur et que l’on « interroge » notre histoire « commune », de l’esclavagisme à la colonisation, et parce que la nature à horreur du vide, les Chinois, eux, ne se triturent pas autant les méninges, ils colonisent l’Afrique, de façon économique, et « pillent » sans vergogne les ressources africaines dont ils ont tant besoin.

L’Express revient sur l’histoire du Kenya, où l’endettement public explose, « et vient de dépasser le seuil des 5 000 milliards de shillings (environ 42 milliards d’euros), ce qui soulève la question de la capacité de remboursement du pays, mais aussi de sa dépendance à l’égard de la Chine »…

Surtout la dépendance, puisque la Chine détient 72 % de la dette kényane, et en gros, il n’y a plus que les Chinois pour prêter aux Kényans…

Les institutions internationales sonnent l’alarme

« Les agences de notation ont déjà sonné l’alarme. En février, l’agence de notation Moody’s a dégradé la cote du Kenya en raison de l’explosion de son endettement. Le FMI a également refusé le versement d’un prêt d’appoint de 1,5 milliard de dollars (environ 1,3 milliard d’euros) au Kenya, en raison du non-respect de ses objectifs budgétaires, lui enjoignant d’engager la dette du pays sur “une voie durable”.

Tout cela se produit sur fond de scandales de corruption impliquant des responsables gouvernementaux accusés par le journal Nation d’avoir siphonné des dizaines de millions d’euros d’argent public en faisant appel à de faux appels d’offres et des fausses factures »…

Il y a du travail… Et les mêmes maux produisent les mêmes conséquences.

La corruption endémique réduit terriblement la capacité de développement du continent africain.

Les « colons » changent, mais les causes demeurent.

Charles SANNAT

Source L’Express ici

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