Cet article de La Tribune démontre parfaitement l’absence de dynamique économique durable saine et forte. Encore une fois, ce n’est pas que je ne veux pas, c’est que la tendance à la “reprise” tant vantée est pour le moins très mollassonne.

Certes, c’est moins pire qu’avant et rien que ça c’est “mieux que rien”, mais mieux que rien ne constitue ni une ambition économique ni une politique pour notre pays.

Charles SANNAT

“L’optimisme des chefs d’entreprise recule depuis le début de l’année 2018, particulièrement dans les services et l’industrie. À l’inverse, le commerce traverse une période très favorable.
L’activité ralentit légèrement en ce début d’année. Selon le dernier communiqué de l’Insee publié ce jeudi 23 février, le climat des affaires continue de reculer après avoir atteint des sommets en décembre dernier. L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, perd deux points après un léger recul en janvier. À 109, il reste néanmoins bien au-dessus de sa moyenne de long terme (100). La baisse de février a touché tous les secteurs, à l’exception du commerce de détail, dont l’indicateur est resté stable à 114. Pour Alex Gill, économiste chez IHS Markit, “la croissance ralentit en février dans le secteur privé français, les taux d’expansion de l’activité globale et des nouvelles affaires se repliant en effet chacun à un plus bas de quatre mois”.

Les chefs d’entreprises dans l’industrie se montrent moins optimistes qu’en janvier dernier. Les soldes d’opinion des industriels sur leur production passée et sur leurs perspectives personnelles de production se replient en février. Ils sont également moins confiants sur les projections générales d’activité de production du secteur. L’indicateur de l’industrie manufacturière a perdu deux points à 112, son niveau de janvier ayant été révisé en hausse d’un point à 114, son niveau le plus haut depuis fin 2000. Les économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne à 113.

Du côté des services, les chefs d’entreprise interrogés ce mois-ci signalent que le climat des affaires est moins favorable que le mois précédent. L’indicateur qui le synthétise perd trois points après un premier recul de deux points le mois dernier. À 106, il reste cependant bien au-dessus de sa moyenne de long terme (100). Si la confiance des patrons dans le secteur des transports routiers de marchandises poursuit sa hausse, elle ralentit nettement (-3 points) dans le secteur de l’information-communication, ou dans le domaine des services administratifs et de soutien.”

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