Mes chères impertinentes, chers impertinents,
En gros, ce PDG d’un gros promoteur immobilier australien explique sans vergogne, que les salariés sont devenus arrogants alors que le rapport de force entre employés et employeurs a changé en faveur des premiers ce qui était une grande première depuis les années 80 et la fin du “plein emploi”.
Le problème du plein emploi, c’est qu’il rend les salariés et les travailleurs exigeants. Ils veulent des conditions de travail agréables, ils veulent même tenez-vous bien… des augmentations.
Insupportable pour les marges des entreprises bien évidemment !
Il faut donc rabattre le caquet de tous ces péteux.
Et pour ce faire, il n’y a pas 36 solutions.
Il faut que les salariés souffrent.
Il faut écraser et casser l’économie.
Il faut augmenter le chômage.
Il faut qu’ils supplient pour avoir un travail.
Il faut qu’ils aient peur.
Bref, un programme charmant comme vous pourrez le constater en visionnant la vidéo sous-titrée en français ci-dessous.
« Il faut que le chômage augmente. Nous devons voir souffrir l’économie, rappeler aux gens qu’ils travaillent pour l’employeur, et non l’inverse. Nous devons écraser cette arrogance. »
Tim Gurner, PDG et promoteur immobilier lors d’un sommet en Australie.pic.twitter.com/QkvqJsZuOV
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) September 12, 2023
Le capitalisme à la “papa”.
Permettez-moi de partager une autre vision du capitalisme, qui rappelons-le peut recouvrir plein de réalités différentes.
La définition du capitalisme au sens strict est la suivante : le capitalisme c’est la propriété privée des biens et des moyens de production.
C’est tout.
J’ai une vision à la papa du capitalisme.
Je n’aime pas le capitalisme financier anglo-saxon.
J’aime le capitalisme de l’entrepreneuriat, de l’entreprise, de la PME et de la TPE.
J’aime le capitalisme paternaliste, dans le sens noble du terme o le chef d’entreprise a charge d’âmes.
Il doit veiller à la bonne marche de l’entreprise car il fait travailler des vrais gens. Il participe à la vie de vraies familles. Il en est responsable.
C’est dans la grande majorité des cas de cette façon-là que les choses fonctionnent dans les PME et PMI de notre pays.
Chaque personne se connaît. Chaque poste est important.
Ce capitalisme a du sens, et dans ce dernier, il n’y a aucune volonté de faire souffrir l’autre, mais la nécessité de travailler ensemble, du patron à l’employé pour que l’entreprise soit là demain et donc que le boulot de chacun soit aussi là demain.
Il est de bon ton de se moquer de ceux qui osent dire que c’était mieux avant.
Je n’ai aucun problème pour affirmer haut et fort que, oui.
C’était mieux avant.
Avec le capitalisme à la papa, les gens étaient nettement plus heureux.
Rien n’était parfait, mais oui, c’était mieux.
Il n’y avait pas les 35 heures, il n’y avait pas les RTT, mais il y avait du boulot pour tous les courageux, et quand un patron était vilain, on pouvait facilement trouver une place ailleurs, et cet équilibre dans les rapports est évidemment l’un des meilleurs gages de bon traitement et de justes relations sociales.
Aujourd’hui, nous avons les 35 heures, nous avons les RTT, mais nous avons les burn-out, les dépressions et la moitié du pays sous Prozac.
Notre pays, autrefois rieur et joyeux est devenu un asile à ciel ouvert.
Alors, oui.
C’était mieux avant et le capitalisme mondial en général et français en particulier était nettement mieux avant.
A nous de le faire revivre.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Bonjour. Il ne faut pas rêver depuis que le monde est monde C’est le rapport de force!!!!!
– On n’a pas besoin des ultra riches. On ne les aime pas.
– La libre entreprise n’a aucun lien avec ces parasites profiteurs.
– Le problème c’est qu’ils ont compris la règle du jeu : non pas “faire du profit” mais “profiter” alors que nous, nous mêlons à notre travail de l’affect, des bons sentiments, de la droiture, de l’investissement personnel.
Bonjour
C’est pas faux !
Construire autrement ou réhabiliter mais arrêter d’engraisser ces promoteurs véreux … pour la plupart, des escrocs …
Bonjour. Les pharaons des temps modernes !!!!
Sauf que ce capitalisme à la papa était basé sur l’exploitation du reste du monde.
Vestiges coloniaux qui ont disparu depuis 30 ans.
Il y a eu répartition de richesses depuis.
Les entreprises de l’Occident sont sous pression. Cela se traduit sur le personnel.
Le choix est donc entre
1) fermer les frontières et voir le niveau de vie s’écrouler par manque de ressources en interne , absence de produits peu chers et manque d’innovation.
2) rester ouvert sur le monde et faire face à la concurrence féroce sur le marché du travail.
Et en plus, la concurrence maintenant devient entre l’homme et la machine.
Même plus internationale.
Tout le monde est touché.
Le choix est
1) refuser l’IA et l’automatisation et devenir asservi voire envahi militairement par les armées de drones de puissances étrangères
2) accepter la concurrence brutale des machines.
Avec au final une société “workless”.
Mais la transition sera très pénible.
C’est le début de ce processus que nous vivons actuellement.
Seule une minorité va en profiter à court terme.
Le reste de la société va souffrir durant l’évolution.
Il faut juste espérer que cela se fasse pacifiquement…
Bien vu Charles et j’ajouterais que ce ne sont pas les grosses entreprises qui créent de la richesse sauf pour les actionnaires et gros patrons mais toutes les PME, les TPE et petits artisans et commerçants.
C’est voulu par Macron et sa bande pour favoriser ces gros et écraser les petits par un ordre de marche bien organisé, ce pourquoi il a été mis en place.
Personne n’a voté pour lui mais il a été élu quand même, c’est fou non.
Ne vous méprenez pas la distribution de bonbons a commencé, les élections approchent.
BIEN VU !
N’oublions pas que la plupart des “grands” patrons sont également des salariés, et pas qu’en France ; pas sûr que les incantations de cet entrepreneur australien trouvent un grand écho…
L’Europe et surtout la France perdent pied dans le monde entier .La richesse importée s’atténue, L’Europe n’a pas de matière ou si peu , …hors charbon!
La matière grise s’en est allée, idem les dernières industries et avec elles , les compétences !
Le monde d’avant ne reviendra pas! L’Europe se rabougrit et se déchire, sur fond de tensions économiques et raciales et politique intestine à l’Europe. la longue marche … c’est pour nous, avec en plan de fond, l’asservissement à des puissances étrangères.
Il me semble que le travail des salariés et ouvriers ne doit seulement servir à enrichir l’entreprise, mais aussi à assurer des revenus aux travailleurs, leur donner un but social dans la vie et aussi si possible un épanouissement par le travail.
Il parle de rapport de force, mais il ne faut pas oublier que sans les employés, une entreprise est inutile et n’est rien.
Ce sont les employés qui font la force de la boite, donc si le patron joue au con, à quoi il va devoir s’attendre ?
No spoil : à des rébellions, à des gens qui veulent être payé à la hauteur de ce que l’entreprise gagne, à des sabotages….
Bah oui, ils se prennent pour qui ces patrons ? Le monde de demain est rempli de freelances et de machines qui font le travail d’ex-employés dans les usines, les commerces, …
Le monde de demain ce n’est pas le monde du passé, il faut savoir évoluer. L’entrepreneur qui a compris, c’est l’entrepreneur qui sait voir devant lui.
Bref, la fin des temps et d’un système. Je me souviens que Maman ne travaillait pas, seul Papa assumait la famille avec son maigre salaire. Mais nous avions un potager, des poules, des voisins avec lesquels nous nous entr’aidions.
C’était en 70 et nous étions heureux avec nos vélos légués par nos aînés. La bonne odeur des gâteaux de Maman à notre rentrée d’école. Oui c’est cela Charles, c’était cela qui fleurait bon. Plus de travail, mais plus d’entr’aide et plus heureux.
Le gars est complétement taré de se faire filmer en train de dire ça à 8 milliards de personnes, droit dans les yeux !
Sur le constat, il n’a pas tort. Plus personne ne travaille en France, et la plupart ne fait même pas semblant (et, moi même au sein du back-office d’une banque, je suis bien placé pour constater que plus personne ne fais le moindre travail -moi compris. Notre productivité collective est à zéro).
Sur la solution qu’il préconise, et bien dans un pays normal et pas l’Australie, ça devrait lui valoir d’avoir sa tête promenée au bout d’une pique. Ou moins violemment, de voir les salariés de ses propres sociétés se mettre en grève immédiatement pour lui apprendre, à lui, à être moins arrogant.
Ah bon Michelle, vous trouvez que les grosses entreprises ne produisent aucune richesse, que Total, Vinci, Thalès et consorts ne sont qu’une épine dans le pied du pays peut-être ? Il faudroit voir à arrêter de raconter n’importe quoi tout de même…
Cet “avant” qui était mieux, en effet, n’était qu’une parenthèse dans l’histoire du capitalisme. Ce que vivent les salariés depuis la fin des trente glorieuses n’est que le retour au mode de fonctionnement ordinaire du capitalisme : chosification du salarié et total mépris du facteur humain…
Bonjour Charles, et oui, le pervers narcissisme est bien là ! Dans cet état d’esprit, faire souffrir et détruire autrui devient LA raison existentielle de ces individus !
Bonne journée.
Il ne vous aura pas échappé que Jérôme Powell dit exactement la même chose, de manière plus diplomatique simplement. Pour tuer l’inflation, il faut augmenter le chômage ! Cet entrepreneur ne fait que dire brutalement ce que tous nos financiers chéris pensent tout bas.
@fanantina mais quel niveau de réflexion ! Promoteur véreux ? c’est à dire ? quel raccourcit !
Sans les promoteurs vous n’aurez pas de bailleurs sociaux, donc pas de logements à loyers plafonnés. Si les prix de l’immobilier ont augmenté ce n’est pas à cause des marges des promoteurs qui ont même baissé. Car les prix de vente ont augmenté à cause des fonciers de plus en plus rare, des coûts des normes énergétiques, des coûts de construction et surtout de l’obligation d’avoir environ 30% de logements sociaux dans les résidences que nous vendons 50% moins chers qu’aux particuliers. Donc regardez plutôt du côté des bailleurs sociaux car là oui il y a un scandale !
Concernant les marges des promoteurs, elles tournent autour des 5% ! je ne suis pas certains que beaucoup de secteur d’activité ont moins !
@Karl,
pouvez vous developper “ce capitalisme à la papa était basé sur l’exploitation du reste du monde” SVP.
car je ne vois pas ce qu’il y a de commun entre un peu de paternalisme ou un meilleur partage de la valeur ajoutée et le colonialisme.
les usines ont toujours eu besoin de matiere premiere, qui peut venir de pays colonisés ou ex colonisés (on pense à la France-Afrique) tout cela independemment de tte consideration coloniale.
Le capitalisme à la papa n’a probablement plus sa place dans le monde actuel:
-l’ouverture internationale l’a tué, impossible de lutter contre les capitaux et la main d’oeuvre mobiles (soit vous délocalisez, soit vous faites venir des immigrés, soit vous achetez à l’étranger). L’Europe est d’ailleurs le seul continent qui s’enfère encore dans cette voie: les fermiers polonais, tchèques, roumains,…. doivent accepter les importations de blé ukrainien qui les ruinent et les obligent à virer des ouvriers agricoles pour les remplacer par des machines.
-les sociétés modernes sont majoritairement constituées d’individus autistes, greffés à leurs téléphones portables donc très peu ouverts aux autres
-le capitalisme financier a définitivement pris le pouvoir (sauf chez quelques dictateurs) : Biden, Macron, Ursula et bien d’autres ne sont que des marionnettes, dirigeants mal voire pas du tout élus sans aucune conviction politique ni aucune autorité reconnue, mais avec une feuille de route écrite par Rotschild et d’autres…..Résultat: le travail n’est plus réalisé qu’au profit de 1% de milliardaires que l’on ne voit jamais….
-il résulte de tout cela une baisse flagrante du sens collectif, du respect de l’autorité, du goût de l’effort,etc.
Ce psychopathe vient de faire une bien mauvaise publicité à son entreprise.
Comment ont peu être aussi bête et méchant ???
Les libéraux ne le sont que lorsque que cela les arrangent.
Ils rétabliront l’esclavage si ils estiment en avoir besoin pour casser ces s*lauds de pauvres.
La Franc est dans la moyenne des peuples qui prennent du prozac et autre médicament…Bien loin devant vous avez les USA, la GB et les pays protestants!
Loin de moi de nier que le cœur n’est plus à l’ouvrage mais il ne faut malheureusement pas impliquer systématiquement le patron ou l’entreprise avec son encadrement.
Le fait que nous soyons , paraît-il, pratiquement à l’équilibre au niveau du chômage suffit à démontrer que la productivité en a pris un sacré coup, contrairement à a ritournelle qui voudrait que les Français aient la meilleure productivité.
Bonne productivité mais pour faire quoi ? 12,6% de notre PIB provient de l’industrie, alors que chez les Allemands, c’est26,6%.
Nous produisons des services, surtout, nous “brassons de l’air”, du contrôle, de la réglementation souvent pour em… les entreprises, les particuliers. Et ces tâches ne sont guère gratifiantes et encore moins créatrices de richesse pour ceux qui les exercent, d’où ce faible entrain au boulot.
Mais il faut reconnaître qu’il y a un malaise généralisé notamment chez les jeunes qui n’ont plus la motivation au travail. La notion de rendement, ils ne connaissent pas, les petits boulots , l’été pourtant formateurs, ils ne courent plus après.
Autant je déplore les propos de ce PDG australien mais l’on se doit d’admettre qu’il y a un problème de motivation, notamment chez les jeunes, formatés par leurs écrans, à la distraction et à l’oisiveté. Ils prennent régulièrement sur leur temps de travail des heures avec leur i-phone, c’est même quantifié et reconnu.
Et ça touche les salariés d’entreprise comme de l’artisanat.
Qui accepte les tâches moins valorisantes ? Ce ne sont plus les Français, et l’on arrive à cette forme de racisme qui est de se satisfaire de voir accomplies ces basses œuvres par des immigrés. (ce qui n’est pas bon pour nous Français, l’est pour les immigrés).
Voir les discours du MEDEF et du ministre qui déclarent que pour assurer l’emploi, l’immigration est incontournable.
Je trouve cela scandaleux et peu glorieux pour notre Pays qui en acceptant cette répartition des tâches, la merde aux immigrés et le reste voire le chômage pour les Français.
Un Pays doit s’assumer, s’il fonctionne avec ces principes, il doit s’arrêter de se plaindre et admettre les conséquences de ses comportements. J’ose dire qu’en ayant admis ces principes, on a créé une certaine paresse chez les Français, une inconscience qui ne peut que valider une immigration systématique et voulue quoi qu’en pensent ceux qui se voilent la face pour ne pas reconnaître ce phénomène or il faut l’assumer.
Difficile dans une telle ambiance de revenir aux bases de la souveraineté chère à Charles et à moi-même, la cause de tout ce gâchis n’est autre que la mondialisation avec ses principes de spécialisation des tâches et du mieux offrant même s’il est au bout du monde puisque nous disait-on, il est moins cher de transporter une Toyota du Japon au Havre que celle-ci du Havre à Paris……
La conscience écologique rend moyenâgeuse cette théorie mais pas tant que ça puisque, pris dans la nasse, dépossédés de nos savoir faire, interdits de produire par les écologistes, nous continuons comme avant bien qu’on nous parle souvent de relocalisations pourtant bien improbables.
En conclusion, vue la situation dans laquelle nous sommes, les rapports entre patrons et salariés risquent de tourner malheureusement à la sauce australienne…
Cela a très bien décrit par Naomi Klein dans son livre “La stratégie du choc”
C’est un australien vivant dans un pays qui n’accueille aucune immigration, mais à part refuser d’embaucher, comment peut-il faire augmenter ce chômage, sans employer d’immigrés et ne pas mettre son entreprise en perdition ? Est-ce que c’est la pensée colonialiste anglaise vis à vis des aborigènes qui refait surface ?
Le capitalisme n’existe plus depuis la fin du guichet or.
Ce que tu ne peux pas toucher OU qui est visible par autrui (notamment l’état) ne t’appartient PAS.
(Cela concerne aussi les cryptos non privées)
Bravo pour cette vision “sociale” du capitalisme !
A la papa ou nouvelle vague , nous avons besoin de changements dans la vision de l’entreprise et dans la répartition des revenus .
Que les patrons gagnent plus que les employés est tout à fait normal , même beaucoup plus , mais il doit y avoir un plafond dans la rémunération ou la distribution des dividendes car cela devient alors un capitalisme financier sauvage d’accumulation exponentielle du capital et qui lui est finalement destructeur de l’économie elle même .
Malheureusement des facteurs externes viennent perturber la bonne marche des changements , comme la robotisation ou l’automatisation , l’augmentation délétère de la démographie ou les catastrophes climatiques. Et ces facteurs sont des problèmes nouveaux et ,à mon avis , sans solution simple .
Evidemment que c’était mieux avant, mais pourquoi?
Parce qu’il est dans la nature du capitalisme de muter après chaque crise, et qu’après le capitalisme industriel, puis financier, voici venue la phase du capitalisme vert, en pure perte, car il est rentré dans sa phase terminale.
On ne choisit pas telle ou telle forme de capitalisme, et l’on ne reviendra pas en arrière.
C’est une évolution dictée par la baisse tendancielle du taux de profit.
La règle du capitalisme, c’est de faire toujours plus avec moins…
Bon courage.
Tout à fait d’accord avec Michelle, le but est de faire disparaitre artisans, petites et moyennes entreprises au profit des lobbys, des multinationales macron est le larbin mis en place et par la cabale pour faire respecter cet ordre de marche …
Vous comprenez mieux pourquoi on n’aime pas les riches ?
Ah…. Vous venez tout simplement de découvrir ce que je clame depuis des années…….. ‘TOUT LE MONDE MANIPULE TOUT LE MONDE A SON PROFIT’….
que ce soit le ‘petit’ versus ‘plus petit’ que lui ou le ‘puissant’ versus ‘moins puissant’ que lui ou l’inverse lorsque l’opportunité ce présente.
Vous n’avez toujours pas compris comment le monde fonctionne ?
Regardez vous voir cinq minutes dans un miroir et comme dirai ‘Jesus’…
‘QUE CELUI QUI N’ À JAMAIS PECHE ME JETTE LA PREMIÈRE PIERRE’.
En résumé….. CHAQUN DEFENT SON BEEFSTEAK’…..
C’est étonnant que ce monsieur se plaigne de l’arrogance des autres ? Même les orgueilleux trouvent ce trait de caractère immonde chez les autres.
Comme toujours, tout n’est pas tout noir ou tout blanc. Il faut nuancer certains propos des commentaires.
Quand on dit que les grandes entreprises ne “produisent rien”, il ne faut pas mélanger ce qu’elles vendent et ce qu”elles produisent elles mêmes. par exemple beaucoup des constructeurs automobiles vendent des voitures mais ne construisent pas eux même, ils assembles des composants fournis par des sous traitants. C’est toute l’idée des “plateformes communes”.
Donc, ce qui est mis en avant dans l’expression “produisent rien” c’est le partage de de la création de valeur. Une part significative des grandes entreprises ne font qu’assembler et revendre. Elles vendent leur nom.
Une grande société de l’informatique (qui vend des fenêtres) a acheté tous ses produits phares à de toutes petites structures en leur interdisant de communiquer là dessus. L’ancien produit disparait sans explication et réapparait sous le nom MS truc.
La majorité des patrons d’entreprises cotés (CAC40) ne sont plus des innovateurs ou des industriels mais des gestionnaires;. et les entreprises qu’ils dirigent plus financières que industrielles. Pour reprendre le cas des voitures les constructeurs ont souvent leur propre organisme de financement et gagnent souvent plus sur les activités financières que sur les activités industrielles.
Parce qu’ils ne savent pas innover et parce la majorité de leur production se base sur des sous traitants de toute sorte ils sont forcés de considérer les personnes comme des ampoules interchangeables d’où l’apparition des ressource humaines.
Les autorités et particulièrement les élites économiques voulaient des cons pour avoir des gens dociles qui ne risquent pas de remettre en question ou pire se rebeller Donc on a détruit la formation initiale pour que plus personne n’ait de bagage intellectuel pour sortir du rang et on a réussi.
Il est étonnant que ces même élites économiques commencent maintenant à se plaindre que les personnes fraichement sorties de l’école ne soient pas employables. L’emploi est devenu un marché et les personnes ne sont pas des choses.
Certes, beaucoup de jeunes ne sont pas formées au “gout de l’effort” et c’est précisément un problème d’éducation et de formation les résultats ça se mérite. Mais d’un autre coté, qu’on peut se permettre de les traiter n’importe comment. Faire travailler quelqu’un à 100 Km pour des clopinettes ça n’attirera pas (réponse du futur employé “je perds de l’argent” pas par rapport aux aides mais de manière absolue, je dois payer pour travailler).
Si vous voulez trouver du monde il faut qu’ils:
– Soient bien formés
– Soient considérés (un minimum)
– Aient un horizon
Donc, il y a un peu de tout dons cette problématique de l’emploi mais on atteint l’aboutissement de choses que les élites économiques financiarisées ont voulues mettre en place. Une force de travail docile et malléable car peu formée.
Maintenant, qu”ils ne viennent pas se plaindre, ça a réussi !!
Les responsables des petites entreprises fonctionnent le plus souvent complètement différemment car sans pressions des actionnaires mais avec à la place des pressions économiques. C’est souvent le contact avec la finance qui change les perspectives et le comportements.
Bonjour
Un métier d avenir fabricant de chaine et de boulets
Le plus inquietant c est que tous ces pervers narcissiques a l image de ce clown sont de plus en plus nombreux et que le plus terrible c est que ça ne se soigne pas meme les psy les plus qualifiés se laissent endormir par ces sinistres personnages et mettent souvent tres longtemps a diagnostiquer cette maladie engendrée par cette société sans foi ni loi
Du temps du capitalisme à la papa, les feuilles de paye n’étaient pas amputées de 30% pour la “solidarité” et pour engraisser Pierre, Paul et Jacques
Il n’y a d’ailleurs pas que les feuilles de paye. Épluchez toutes vos factures, c’est le même phénomène
Ce que je retiens quand même, c’est que leur modèle est la colocation.
Ils veulent que les Français s’agglutinent dans des cases à lapin et préparent le terrain pour que les personnes qui habitent dans des logements estimés trop grand pour eux soient obligés de partager leur bien.
C’est ce qui s’est passé durant la Révolution russe de 1917 avec les suites qu’on connaît.
Vous ne possèderez rien et vous serez heureux
Que trouvez-vous choquant dans cette histoire ? Qu’un bonhomme manifeste de manière aussi assumée tout le mépris qu’ont les grands actionnaires pour les salariés ? Mépris à ce point assumé, que ce monsieur, lui-même salarié, démontre ouvertement que le capitalisme ne fonctionne que grâce à la complicité de certains d’entre nous. À l’instar des kapos dans les camps de concentration, si je puis me permettre ce rapprochement.
Ça a toujours été le cas depuis la révolution industrielle… Les “30 glorieuses” et son capitalisme paternaliste, n’ont été qu’une parenthèse, pour bonne partie justifiée par l’existence d’un bloc idéologique opposé au capitalisme. Dès l’assurance que celui-ci s’effondre obtenue, le retour au XIX° siècle s’est enclenché.
Le capitalisme financier découle inexorablement du capitalisme paternaliste (et infantilisant).
Bonjour à tous
Les “trente glorieuses” n’ont étés qu’une demi parenthèse dans l’exploitation de l’homme par l’homme …….
Chez nous on importait des bras pour produire : être esclave dans un pays du tiers monde ou exploité dans une usine d’un pays développé , fait ton choix .
“Importation” que certains poussent à intensifier pour faire recracher par les Peuples européens les quelques avantages accumulés par eux …..
Les cartes vont être rebattues avec la fin programmée et incontournable des énergies fossiles ……..
Et aussi la fin de beaucoup de ressources naturelles …….
Tout à une fin !
Surtout avec bientôt 10 milliards de bipèdes qui vont avoir faim , c’est inéluctable !
Ce qui ouvrira la porte au retour de l’esclavage …….
Qui n’a jamais disparu dans le monde .
En avant pour des lendemains qui vont chanter faux !
A moins de prendre des mesures au niveau mondial…….
Mesures qui ne seront pas prises , c’est certain .
Salutations
Vous avez raison sur un point très important et, dans un article de la Pesse+ du Québec, un journaliste économique montrait une statistique remarquable de l’INSSEE : En 40 ans (de 1980 à aujourd’hui) la part des travailleurs reçoivent en pourcentage du PIB français 10 points de moins, qui sont allés vers la finance. (Baisse de environ 60% à 50% du PIB)
Pour le reste vous êtes un peu théâtral.
Mr Sannat, cela serait bien un jour que vous fassiez du coup une critique des visions de Francis Cousin (qui publie aux mêmes éditions que vous) et de Bruno Berthez qui expliquent que votre vision ne peut pas tenir dans le temps, simplement à cause de la baisse tendanciel du taux de profit, une loi établie par Marx, qui implique que votre vision du capitalisme à la papa ne peut pas tenir dans le temps. L’érosion déterministe et implacable des profits, oblige, effectivement, le capitalisme à toujours plus de productivité (donc pressuriser les salariés), à toujours plus de production, à saturer les marchés de la Terre, à la financiarisation pour faire des profits sur la production future, et donc, implique aussi à l’agglomération du capital pour faire des économies sur les coûts de production, tout cela encore une fois pour continuer à faire du profit. C’est justement car l’essence du capitalisme est de devoir faire du profit, que le capitalisme à la papa n’est pas viable dans le temps, d’après Marx, Cousin et Berthez. Qu’est-ce que vous en pensez ? La vision de ces derniers implique du coup, que votre point de vue est ambivalent, car vous voulez laisser tranquille les riches, mais à la fois, vous vous offusquez des propos de ce patron ! Ces deux points de vue de votre part ne sont pas tenables si on adhère aux visions de Marx, Cousin et Berthez…
@aurore
Je n’ai jamais dit que les grandes entreprises ne produisaient pas de richesse, je dis qu’elle ne profite q’u’à certains, les actionnaires entre autre.
Demandez aux petits boulangers qui ferment les uns après les autres ce qu’ils pensent du système actuel qui favorise toujours les mêmes, on l’a vu au moment du covid et maintenant avec la crise de l’énergie.
Vous avez une très grosse entreprise comme Vinci ou total qui elles n’ont pas l’air de souffrir en ces temps difficiles.
L’Etat leur fait des cadeaux par le chantage à l’emploi tandis que le petit boulanger ne pèse pas lourd dans la balance sauf que lorsque l’on fait le calcul
sur tout le territoire, cela en représente de la main d’oeuvre.
J’espere qu’ a la prochaine récession sa boite de M fera faillite pour lui fermer sa guoule a cet abruti.
Je ne supporte plus ces gens.
Il exprime ce que certains patron de grosse entreprise en France pense tout bas. Ils préfèrent continuer à mal payer leur employé pour les envoyer au resto du coeur. Puis ensuite faire un don de plusieurs millions pour les nourrir et paraître comme un dieu qu’on pourrait vénérer. Un bâton qui nous maintient pauvre et après des chèques pour paraître sauveur. L’esprit est déjà là avec les travailleurs sans logement, comment ces gros employeurs qui paient mal vive avec ça, je pense très bien. Ils s’en foutent que leurs salariés aient une vie de merde fait de galère. Donc oui le salarié doit vivre dans la peur pour eux. Aujourd’hui ils vivent avec la peur que le peut que leur donne les associations disparaisse mais heureusement on a nos bons sauveurs qui vont leur permettre de manger. Vénérez les, qu’ils disent, ce sont des bienfaiteurs
Bonjour à tous
Les “trente glorieuses” n’ont étés qu’une demi parenthèse dans l’exploitation de l’homme par l’homme …….
Chez nous on importait des bras pour produire : être esclave dans un pays du tiers monde ou exploité dans une usine d’un pays développé , fait ton choix …….
“Importation” que certains poussent à intensifier pour faire recracher par les Peuples européens les quelques avantages accumulés par eux …..
Les cartes vont être rebattues avec la fin programmée et incontournable des énergies fossiles ……..
Et aussi la fin de beaucoup de ressources naturelles …….
Tout à une fin !
Surtout avec bientôt 10 milliards de bipèdes qui vont avoir faim , c’est inéluctable !
Ce qui ouvrira la porte au retour de l’esclavage …….
Qui n’a jamais disparu dans le monde .
En avant ! Pour des lendemains qui vont chanter faux !
A moins de prendre des mesures au niveau mondial…….
Mesures qui ne seront pas prises , c’est certain .
Salutations
Ce que vous nommez le capitalisme de papa , ce n’est rien d’autre que le communisme selon MARX . Le CAPITAL, le capitalisme , n’est qu’une anomalie anthropologique dont les anglo-americains , tenant cela d’une anthropologie talmudo-protestante , en sont les seuls représentants ! Le capitalisme est chienlit !