C’est une excellente nouvelle et tout cela vient de la Wallonie, petite région d’Europe devenue grande et incarnant une vitalité démocratique et le refus de tous les peuples d’Europe ou presque de ces traités de libre-échange iniques et négociés dans le dos des peuples ainsi que dans le plus grand secret.

Ce qui est secret est par nature inquiétant et rarement dans notre intérêt sinon pourquoi nous cacher la teneur de toutes ces négociations ?

Parce que ces traités sont avant tout la mise en place du totalitarisme marchand et d’un cadre permettant aux grandes multinationales de s’affranchir totalement des lois des différents États, des différents pays.

Charles SANNAT

La perspective d’un accord de libre-échange entre l’UE et le Canada devient de moins en moins réelle : après la Wallonie, c’est la région métropolitaine de Bruxelles qui refuse de céder, réaffirmant sa ferme opposition.

La région métropolitaine de Bruxelles a signifié son refus d’approuver la ratification de l’Accord économique et commercial global (Ceta) entre l’Union européenne et le Canada, à la suite de la décision analogue prise ce matin par la Wallonie, indique la chaîne de télévision allemande ARD.

Le chef du gouvernement de la région métropolitaine de Bruxelles Rudi Vervoort ne peut donner son consentement, car le parlement régional a dénoncé l’accord, a déclaré un porte-parole de M. Vervort dans une interview accordée à ARD.

Ce sont désormais deux des trois régions de la Belgique qui se prononcent contre la signature immédiate de l’accord. Aussi, le premier ministre belge Charles Michel a déclaré ce lundi avoir d’ores et déjà annoncé au président du Conseil européen Donald Tusk que son pays ne pourrait pas signer en l’état l’accord de libre-échange avec le Canada.

Néanmoins, Charles Michel a indiqué qu’il restait « ouvert au dialogue » avec la Wallonie pour permettre une signature ultérieure de l’accord de libre-échange.

Depuis juin 2013, l’Union européenne est en négociation avec les États-Unis au sujet du TTIP. Il s’agit de créer la plus grande zone de libre-échange du monde pour un marché de près de 800 millions de consommateurs. Ce sont d’ailleurs des préoccupations liées à cet accord qui ont poussé la Grande-Bretagne à se retirer de l’UE.

Le Ceta prévoit la suppression des droits de douane pour presque tous les produits entre l’UE et le Canada, à quelques exceptions près, dont certains produits agricoles. Par ailleurs, le Ceta ouvrira aux entreprises de l’UE les marchés publics canadiens.

Les Européens avaient déjà donné un large accès à leur marché aux entreprises canadiennes. La Belgique est le seul des 28 pays de l’Union européenne qui se trouve dans l’impossibilité de signer le Ceta, un accord concernant plus de 500 millions d’Européens, en raison du blocage de cette région de 3,6 millions d’habitants.

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