Pour le moment le spread de taux c’est à dire l’écart entre les taux d’emprunts français et allemands ne bougent pas d’une façon significative et les deux ont augmenté hier de plus de 20 points de base (0.2) ce qui constitue une toute petite tension sur les taux européens en général à cause du résultat des élections qui ne paniquent pas (encore) les marchés.
Si l’on regarde justement cette histoire de spread (l’écart en bon français), c’est sous la présidence de Nicolas Sarkozy qu’ils ont été les plus forts et que l’écart s’est le plus creusé.
Des faits toujours intéressants à rappeler.
Charles SANNAT
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L’Allemagne coule son industrie … L’écart de taux s’amenuise …
Fuir l’ euro pour aller vers le dollar, la fausse monnaie mondiale…on doit pouvoir faire mieux pour se protéger de la corruption. Dans les placements financiers, tout est faux, mais en temps de paix, le monde vit avec…mais nous ne sommes plus en temps de paix !
La “course ” à la dette a demarré sous le regne Sarkozy et ne s’est jamais interrompue avec une moyenne stable de 10 Mds par mois….
Ça peut être dû à la France , ça peut être dû à l’Allemagne… Il aurait fallu “étalonner” avec les spreads sur d’autres pays.
@michel PAPON
Pas un budget à l’équilibre, ça démarre sous Giscard sans la moindre interruption depuis.
Quant aux dépenses débridées, ça s’amorce avec Mitterrand.
Lorsque le sprad france/allemagne était à 190bp, le spread grèce/allemagne était à 2000 bp environ.
Quoi qu’il arrive, nous sommes pris en é-taux par :
– les élections législatives
– notre position “embrouillée” sur les guerres en Israël et Ukraine
– notre incapacité à régler les problèmes de Mayotte et Nouvelle Calédonie
– le peu d’empressement des Français à prêter à l’État, à la différence des Japonais
– etc.
Et, l’incapacité de tous à faire la différence entre une dépense d’investissement et une dépense de consommation et une dépense d’entretien.