Jean Rostand pour resituer un peu le garçon est né le 30 octobre 1894 à Paris et mort le 4 septembre 1977 à Ville-d’Avray. C’est un écrivain, moraliste, biologiste, historien des sciences et académicien français.
Voici ce qu’il disait de la culture…
“La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût.”
Je vous laisse faire la comparaison avec la manière par exemple dont on enseigne l’histoire de France et du monde à nos enfants à l’école où ils doivent se farcir le cerveau… de dates, de noms, de chiffres qui n’ont aucun sens s’ils ne sont pas mis en perspectives dans une compréhension globale des liens entre tous les évènements.
Je vous laisse faire la constatation de la manière dont on enseigne les méthodes et techniques pour “penser” dans nos écoles, nos lycées, mais aussi nos universités.
La formation “intellectuelle” a totalement disparu.
Il nous faudra la relancer.
Un pays qui va bien est un pays qui pense bien.
Pour bien penser, il faut aussi apprendre à la faire !
Charles SANNAT
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Parfaitement exact,la culture en région france est devenue le folklore, les us et coutumes ,”lévènementiel ” cher aux nullards elle n’a plus rien à voir avec sa nature d’origine telle que l’énonçait Jean Rostand.De par sa disparition nous sommes tombés dans une médiocrité de masse dont nous bénéficions du résultat
Texte aussi magnifique que désespérant lorsqu’on voit ce qui est appris dans nos écoles …
Mes filles ont tout appris par coeur, le manque de rigueur, une bonne note même si le résultat est faux, etc etc etc …
Il devient vital pour les parents d’endosser le rôle de l’éducation, si eux-mêmes n’ont pas été atteints par la même maladie …
Nous entrons indubitablement dans l’ère de l’effondrement intellectuel.
… On sait faire. On a su produire des intellectuels. Mais, le système n’en veut plus. Trop dangereux. Pas assez malléables…
C’est juste fait exprès. C’est organisé. C’est pensé. C’est Triste !
La culture? C’est pas une sorte de confiture? -Oui, je sais, je sors, je n’aurais pas dû oser, mais c’était trop tentant.-
Jean Rostand avait bien raison.
Qu’en est-il aujourd’hui de la formation intellectuelle et culturelle? et que reste-t-il après des années d’école, voire d’études supérieures?
Cette formation nécessaire faisait partie intégrante de cours de philo et ne concernait que peu de lycéens , au temps où le bac L était une filière de honte dans l’éducation nationale !
Les bacs techniques et scientifiques ne proposaient pas ces cours de formation et la différence d ‘analyse et de compréhension lorsqu’on touche au domaine des idées , est flagrante pour ceux issus de ces filières .
L’analyse de fonds des pensées de nos anciens, la comparaison, la mise en forme, l’opposition et la confrontation , paraissent bien inutiles, lorsque le monde réel vous happe . La nouvelle religion est l’économie, avec son corollaire , l’appât rapide du gain ! C’est pour cette raison que la mondialisation a progressé en partie ! Contempler un tableau , un paysage , c’est chiant , se confondre dans un terroir à côté d’une quête de pouvoir , d’argent de reconnaissance immédiate, de manipulations , de perversions !
Asselineau n’est pas vendeur, avec ses démonstrations fort bien structurées , pertinentes, …de deux heures !
Le triumvirat des pompes à vélo de nos législatives sont l’ingrédient majeur des sociétés actuelles !
la mémoire collective disparait, les symboles également, ne reste que la posture sociétale, égotique, en bref , les jeux du cirque ! Panem et circenses.
La culture telle qu’elle est décrit par Rostang n’existe plus chez beaucoup et notamment chez les jeunes et c’est voulu et consternant, il faut faire de l’individu un blaireau, abruti et inculte afin qu’il ne puisse plus réfléchir, ni critiquer, ni comparer … en supprimant tous les repères qui feraient de lui un homme ou une femme doués de raison, ils en font un animal dominé par ses sens, ses passions, incapable de se maitriser, de se dominer, n’ayant plus de points de référence et manipulable à merci par la BETE qui nous gouverne. Le but n’est pas de rendre l’individu intelligent mais de le rendre servile, désorienté comme une toupie qui tourne dans le vide. En outre le multiculturalisme est un échec total et une catastrophe pour nos pauvres cerveaux donc voulu pour détruire encore plus l’humain.
Jean Rostand écrivait le 4 février 1962 qu’il y aurait un accroissement d’idiots et de tarés avec le développement de l’énergie nucléaire, les radiations provoquant un excédent de mutations qui en serait la cause.
“Un pays qui va bien est un pays qui pense bien.”
Je ne sais pas pourquoi mais cela m’a fait du bien de lire cette “citation”.
Pour être capable de réflexion, l’apprentissage par cœur, aussi rébarbatif qu’il soit est malheureusement une étape nécessaire. En histoire, connaître les dates permet de situer les événements entre eux, de cerner la temporalité. Sans connaissances solides, une analyse se réduit souvent à une simple opinion.
A l’époque de Rostand, tous les élèves apprenaient par cœur des monceaux de dates et de chiffres durant l’enfance. Puis, une fois cet apprentissage fait, s’ils poursuivaient au-delà du certificat d’études ces connaissances étaient mises en perspective, utilisées comme base d’une réflexion aboutie mais réservée aux seuls qui continuaient leurs études, d’où la sensation de beaucoup d’anciens élèves de cette époque de n’avoir fait “que du par cœur”.
Maintenant, on veut sauter la première étape pour faire directement passer tous les élèves à la seconde. Le seul résultat de cette politique, c’est de ne favoriser que ceux dont les parents ou le milieu social leur permettent d’acquérir les connaissances de bases que l’école n’a pas jugé bon de leur enseigner.
Bien analysé , Diane