C’est le moins que l’on puisse dire, certains, à gauche comme à droite et ce au plus haut niveau de l’État, auraient mieux fait de se taire et ont perdu quelques occasions d’être plus sobres !

Quand on est « en responsabilité » comme il faut dire maintenant dans la novlangue, il est évident que l’on reste prudent et on ne s’engage pas ouvertement contre un camp surtout lorsque l’on parle d’un allié et pas n’importe lequel vu l’importance et le pouvoir des USA… à notre égard !!

Cela manque au mieux de discernement, au pire nous avons tous bien compris que ceux qui défendaient Hillary se défendaient d’abord eux-mêmes, leur idéologie, et leurs… corruptions car c’est bien de cela dont on parle. Un système majeur et international de corruption et de lobbying.

Voilà donc un florilège de réactions stupides qui laissent des traces et font passer leurs différents auteurs pour des bêtas… et encore, je reste sobre.

Charles SANNAT

Les politiques français l’estimaient «stupide», ils devront lui donner du «Mister President»

Clairvoyance, tact, discernement : trois mots qui n’auront pas été de tous les jugements des politiques français durant la campagne électorale américaine. Il va désormais falloir composer avec un homme qu’ils ont largement méprisé.

Pendant la campagne américaine, les hommes politiques français, et au premier chef les membres du gouvernement et du camp socialiste, n’ont pas été avares en commentaires sur le candidat républicain qui a pris possession de la Maison Blanche.

Le président de la République française avait ainsi résumé sa vision du nouveau président après une polémique entre ce dernier, alors candidat, et le père d’un soldat américain mort en Irak en 2004, estimant que Trump se livrait à des « excès [qui] finiss[ai]ent par créer un sentiment de haut-le-coeur ».

Un sentiment partagé par son ancienne compagne et ministre de l’Environnement Ségolène Royal qui, se refusant à envisager une victoire de Donald Trump, avait affirmé à l’AFP : « Pas seulement en France, mais dans le monde entier, on souhaite de tout cœur la victoire d’Hillary Clinton. »

Le Premier ministre Manuel Valls, avait jugé, dans une émission de la chaîne Public Sénat, que le milliardaire républicain était un « petit […] et un mauvais homme, sans doute ». Une petite et mauvaise personne avec qui Manuel Valls va pourtant devoir composer dans ses grandes batailles.

Monsieur Trump, comme d’autres, entretient la haine et les amalgames : notre SEUL ennemi, c’est l’islamisme radical.

Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères qui, en juillet 2016, confondait le président syrien Bachar el-Assad avec feu le dictateur irakien Saddam Hussein, avait estimé en septembre de cette année que le programme de Trump en termes de diplomatie était « très confus ». Prenant ensuite moins de risques, le locataire du Quai d’Orsay avait affirmé en octobre que les propos de Trump sur les femmes étaient « sordide[s] et révélateur[s] du personnage ».

Et, à l’instar de Pierre Moscovici, ils doivent se réveiller ce 9 novembre, avec un seul mot à la bouche : « Damn ! ». En effet, le Commissaire européen twittait le jour même de l’élection : « L’Amérique a le choix entre le meilleur – une femme présidente – et le pire – un populiste provocateur à la Maison Blanche. J’ai confiance. »

Enfin, le maire de Paris Anne Hidalgo, s’étant rendue auprès du maire de Londres Sadiq Khan, s’était désolée de la stupidité du nouveau président américain en assurant, avec un joli accent « so french » : « He is stupid, he is very stupid. »

Source ici sur RT

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