Vous le savez, je suis un homme simple et pragmatique. Je ne fais pas d’idéologie, mais je dis toujours ce qui doit être dit car il faut toujours voir ce que l’on voit et nommer les choses.
Il n’y a aucune condamnation de ma part de ces jeunes, en France et ailleurs, car, ils sont, eux, et leurs familles victimes d’un immense mensonge. Il n’y a que de la bienveillance de ma part et c’est la raison pour laquelle, il faut dire la vérité.
On leur fait croire après avoir payé des diplômes, des écoles, des études supérieures, que leur petit chéri, “vaut” très cher parce qu’il a été “bien formé”.
Le problème, c’est qu’en massifiant le bac et les études supérieures nous avons fait croire à des millions de jeunes dans le monde occidental “qu’il valait” alors qu’ils ne valent pas tripette !
Pourquoi ?
Simple.
J’ai été jeune.
J’ai été jeune diplômé, avec des “degrees et des masters”.
Mais à 22 ans, et je peux le dire avec ma barbe blanche, on ne connaît rien à la vie en général, à l’entreprise en particulier. On a besoin d’accumuler de l’expérience, de “faire” et pour réussir, il faut à voir l’humilité de commencer par faire “petit”. Pas petitement, au contraire, mais accepter des tâches humbles et évoluer, évidemment rapidement et le plus rapidement possible.
Apprendre des définitions de concepts dans une école, ne vous sera pas d’une grande utilité en réalité dans la vraie vie.
Alors, quand cette jeune fille s’offusque de la proposition indécente d’un patron d’une entreprise de la “tech” qui lui proposait de rejoindre le service client pour répondre aux appels et résoudre les problèmes des clients elle se trompe. Elle a tort. Elle manque d’humilité et préfère ne pas travailler.
Par ses mensonges la société lui fait croire qu’elle est injustement traitée.
Elle en devient plus malheureuse alors que la société voulait sans doute le contraire. Mais les bons sentiments ne font pas les bonnes politiques.
Lorsque j’avais 22 ans, j’ai commencé comme “assistant”, un joli mot déjà à l’époque d’une grande banque française d’un directeur des marchés. Comme j’étais le seul à savoir me servir sous windows 3.11 (les vieux vont sourire en ayant la “réf”) de PowerPoint, un jour le grand chef est venu me voir pour me demander de faire ses présentations (comme les confrères des autres banques ce qui le rendait jaloux). Je me suis donc trouvé nommé secrétaire du grand chef, à faire des présentations PowerPoint et des photocopies jusqu’à minuit certains soirs pour les réunions du grand chef. Je lui portais la malette avec l’ordinateur portable (4 kilos à l’époque) et le mulot. Il me surnommait son sherpa… son porteur donc. Non seulement je ne me suis jamais senti humilié, mais mieux… il m’emmenait dans toutes les grandes réunions, où se discutait le passage à l’euro des activités de marchés…. bref, le cœur même de la construction de la monnaie unique. Effectivement, à 22 ans, je ne savais rien faire, mais je pouvais aider un grand chef, et en aidant, en servant, j’ai commencé à apprendre en écoutant les “vieux”.
College degrees are completely useless pic.twitter.com/luDN5sLKw7
— Matt Wallace (@MattWallace888) April 7, 2024
On a cassé les instruments de mesures de nos jeunes et de leurs parents.
Ne soyez pas dupes.
Ne soyez pas naïf.
Un bac+5 en pas grand-chose ne vous permet pas de faire beaucoup. C’est différent pour les formations techniques et scientifiques où le savoir et la compétence sont quantifiables. On sait faire le calcul ou pas. On sait utiliser la machine ou pas. Mais dans les formations commerciales ou “générales”, il ne faut pas croire que l’on est très “fort” !
Un gosse de 22 ans ne savait rien faire hier, il ne sait rien faire aujourd’hui et ne saura rien faire demain.
Il faut du temps, de l’expérience, des épreuves pour faire un être humain.
Cela s’appelle la vie.
Croire l’inverse c’est créer les conditions de son propre malheur et c’est ce qui arrive à cette jeune fille… et à tant de nos jeunes victimes d’un mensonge sociétal effroyable.
Plus important encore.
Un jeune, n’est pas son diplôme.
Il est bien plus que cela, bien plus que juste sa formation, et la vie lui donnera l’occasion de faire infiniment plus qu’un diplôme ou une absence de diplôme.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Mais, ces jeunes arrivent sur le marché, sont placés dans la hiérarchie… et bloquent la promotion des gens qui auraient eu la compétence de monter en interne ! Qui connait encore le mot : Faire “carrière” ?!
Et oui, Narcisse(tte) a faim et il n’y a personne pour lui donner à manger ?
Dur dur d’être un BB (même diplômé)…
Mon cher Charles vous allez vous faire étriper ,”vous avez dit la vérité ,vous devez être exécuté” (air connu ) Je rajouterai que le “faites vous plaisir ” étant la norme il en va de même pour le choix de la filière du bébé , le futile ayant pris la place de l’utile et l’accessoire le nécessaire les responsabilités de la faillite sont liées d’autant que grâce a Edward Bernay l’état y a mis son grain de poivre et ça pique un peu
Les jeunes diplômés de Bac +3 vont aller faire la classe à des jeunes plus intelligents qu’eux, c’est ce que je disais justement hier à un ami.
Tout dépend du type de diplôme. Avec un diplôme d’ingénieur ou de médecin on trouve du boulot. Avec un master en histoire de l’art c’est différent. Pour la plupart des entreprises ça ou rien c’est pareil. Ca ne leur apporte aucune compétence utile pour le job.
Beaucoup de jeune s’orientent vers des filières sans se poser la question des débouchés. Ils choisissent un sujet qui les intéresse (ou plutôt celui qui les ennuie le moins) et après se plaignent de ne rien trouver à la sortie. On devrait faire comme le Japon qui a fermé des filières entières dans les sciences humaines qui étaient des usines à chômeurs.
Bonjour. Exact ce que vous dîtes pour les jeunes. Ecole de l’armée de l’air, formation théorique d’électronicien, puis plusieurs mutations en station radio, comme dépanneur, conseils des anciens…. Puis école 6 mois, brevet supérieur d’électronique et à mon tour responsable d’une station radio de former les jeunes, sortis de l’école de l’armée de l’air…Puis F.A.C. le soir économie, droit public, compta. … concours, secrétaire comptable B.D.F. Affecté en succursale, je me suis tapé tous les postes, pour finir responsable du budget de fonctionnement de la succursale sous l’oeil bienveillant du directeur.
L’école de Charlemagne nous insuffle le minimum vital.
L’école de la vie, nous apprend de nos erreurs..
Méfiez vous des vieux cons, car ils ont de l’expérience.
C’est le syndrome du fonctionnaire qui, sous prétexte d’avoir eu un concours il y a longtemps, refuse ensuite de remettre en question sa façon de travailler ne serait ce qu’en raison des évolutions technologiques ou l’environnement économique. En France on veut que tout reste figé et validé par un diplôme ou un Pseudo concours, c’est limite comme les tables de la Loi de Moïse !
Dégringolade du niveau général des études, diplômes n’a rien à voir avec compétences … quand on voit le taux d’imbéciles irréfléchis, manipulés, incultes et prétentieux qu’il y a chez beaucoup de “diplômés” cela me fait bien rire … le problème c’est justement de donner à ces crétins des postes importants qu’ils sont incapables de gérer parce que trop stupides. Je préfère de beaucoup le bon sens paysan qui vit en contact étroit avec la nature et colle à la réalité que ces pantins qui s’imaginent parce qu’ils ont un papier dans leur sac peuvent diriger le monde;
Tellement vrai, et il ne faut surtout pas dire que le niveau baisse, sinon ils nous rentrent dedans.
J’en ai encore eu l’expérience il n’y a pas longtemps.
Puis je reçois un message de la personne, 1 faute par ligne. Et elle veut être … professeur.
Bien d’accord avec tout ce que vous dites…
C’est pour cela qu’il y a tant de dégâts avec les bambins qui gouvernent le pays. Aucune expérience de la vie, juste des diplômes achetés par papa maman
Et il faut surtout qu’elle arrête la dope…
Hystérique la demoiselle…
Haaaaaa ! (c’est un grand soupir d’allégresse) Merci, mon cher Charles, Vous êtes mon économiste préféré !
Sortir d’une grande école- Ena,X,Centrale, Ulm et bien d’autres encore- montre d’abord une indéniable capacité de mémoire, une belle attitude à l’effort, une rare aptitude à s’ajuster au moule de la formation, enfin à disposer du soutien financier substanciel des parents sans lequel tout parcours en études dites supérieures serait voué à l’échec. Dans les années 50-60 le jeune diplômé de X tourné vers l’industrie commençait par faire le tour de tous les services de la boîte pour apprendre sur le tas ce qui s’y faisait dans le détail quotidien, pour obtenir une compréhension d’ensemble au moment de prendre enfin son poste.
Est-ce toujours le cas aujourd’hui ? Il est permis d’en douter.
Aujourd’hui au crépuscule de ma vie sur terre, je peux en effet témoigner : Bac + 5, Maths Sup / Spé, école d’ingénieur… j’ai plus appris en 4 mois de stage dans l’Industrie, puis dans la première année de carrière professionnelle. Premier choc : en fin d’études, je décroche un stage chez “Intertechnique”(groupe Dassault, à l’époque) et là, je prend conscience … que je ne sais pas grand-chose, mais on me laisse le temps de me rôder (c’est un stage). Deuxième choc : mon premier poste ; je sais un peux mieux, mais là, il y a les impératifs du rendement, une entreprise doit dégager des profits (un gros mot aujourd’hui !). Donc nouvelle remise en cause. Mais il ne faut pas tout noircir. Des études longues, c’est acquérir un outil (mathématique et technique dans mon cas) apprendre des méthodes de travail et de gestion… ce n’est pas 5 ans à peigner la girafe, tout cela pour se remettre en cause les premières années et faire fructifier son savoir, ce que beaucoup de jeunes, flattés par les 99,99 % de réussite au Bac n’ont pas conscience.
ils ne savent rien faire
ils faut dejà choisir entre utiliser ses doigts ou ses neurones….si on a les deux tous les espoirs sont permis !
Ce qui est problématique c’est de devoir financer 5 ans d’études (même si c’est presque gratuit à la fac, la vie pendant 5 ans coûte cher : logement, nourriture, etc) pour finalement gagner 1400 euros avec son bac+5 en commençant en bas de l’échelle ainsi que le dit Charles.
Quand on pense qu’il y a 30 ans, le même boulot était accessible pour les boomers sans quasiment aucun niveau d’études, ou alors juste un CAP, on mesure la différence de traitement entre générations. C’est tout de même particulièrement injuste pour les jeunes d’aujourd’hui, de devoir dépenser autant et sacrifier 5 ans, pour avoir le droit de commencer en bas de l’échelle, et je peux comprendre que cela ne leur donne plus envie de travailler. Surtout quand on lit sa fiche de paie et qu’on s’aperçoit que l’on nous prend plus de 50% du brut pour financer les retraites géantes de gens qui crachent à la figure de ceux qui les financent… enfin bref !
Il ne faut pas croire que l’on “vaut” ce qui est écrit sur un diplôme mais il faut se battre pour montrer ce que l’on vaut. Croyez-en ma vieille expérience
“si jeunesse savait, si vieillesse pouvait”.
Bien vu Charles !
Encore une fois, notre jeunesse est la première victime du renversement orwellien du sens des mots et des choses – de la novlangue.
Nos mamamouchis de salons s’entendent depuis des lustres pour confondre “savoir” et “connaissance”.
Ils concrétisent ainsi la confusion que le sémanticien américano-polonais Alfred Korzybski dénonçait par son célèbre aphorisme : « une carte n’est pas le territoire » !
Savoir, c’est avoir lu le menu à l’entrée du restau. Si à ce stade, vous pensez avoir bien mangé, vous avez un gros problème de perception de la réalité, que la nature va se mettre en demeure de vous rappeler (la faim).
Connaitre, c’est avoir dégusté un ou plusieurs menus de ce même restau, avoir discuté avec la toque aux fourneaux, s’être renseigné sur les produits proposés et leur provenance, etc., etc.
En clair, c’est avoir validé son ressenti par une EXPéRIENCE !
C’est tout ce qui nous est demandé sur cette planète, si possible avec conscience et discernement.
C’est pas gagné par les temps qui courent…
L’idolâtrie de la ploutocratie pour la modélisation numérique de tout participe de la même confusion et les amène à s’écarter peu à peu de la réalité des choses ( IA, climat, Ukraine, Israël, etc.)
Le réveil sera (très) douloureux pour beaucoup.
Bonjour Charles,
“il faut toujours voir ce que l’on voit et nommer les choses” : du Péguy et du Camus dans la même phrase, chapeau bas ;-).
…….
LA MANIPULATION DES MASSES
En 1956, le philosophe allemand Günter Anders a écrit un livre sur la manipulation des masses.
Il a nommé ce livre « Obsolescence de l’homme ».
Ces phrases, dangereuses, ont marqué l’histoire et surtout le XXI ème siècle.
Voici un résumé de ses propos :
« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente ; Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont complètement dépassées »
Il suffit juste de créer un Conditionnement en réduisant considérablement le niveau et la qualité de « L’éducation »
« Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensées limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter ».
« Il faut faire en sorte que l’accès au « savoir »devienne de plus en plus difficile…
Et que le fossé se creuse entre entre « le peuple » et la « science »
Que l’information destinée au grand public soit « Anesthésiée »
Là encore , il faut user de « persuasion » et non de « violence directe » et on fera ceci :
On diffusera massivement via la télévision, des divertissements abrutissants, flattant toujours l’émotionnel , l’instinctif .
« On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique.
Il est bon avec un bavardage et une musique incessante »
Il faut empêcher l’esprit de « s’interroger », de « penser » ou de « réfléchir »
« On mettra la SEXUALITÉ au premier rang des intérêts humains, comme anesthésiant social.
On fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que la consommation devienne le standard du bonheur humain ».
Günter ANDERS (Obsolescence de l’homme).
IDIOCRACY en marche…
Il faut réduire la populace en Occident et remplacer les souchiens par le trop plein africain. Plus facilement manipulable. Il votera comme on lui dit sans se poser de questions, consommera ce qu’on lui dit de consommer sans l’ombre d’une hésitation, remplira les « églises » qui se vident et par dessus tout : fermera sa gueule.
Regardons mourir une Civilisation…
Belle journée à tous.
Profitez de l’instant présent…
VG
Bonjour,
On en connaît même un qui ne sait toujours rien faire mais qui s’est fait élire Président de le République : voilà la raison de nôtre malheur !!!!
Pas de bac, mais j’ai toujours travaillé et toujours trouvé du travail. J’ai fait plein d’emplois différents, la plupart très intéressants même si ce n’était pas “ma voie”.
Aucun diplôme mais beaucoup d’expérience et d’adaptabilité.
5 mois de chômage dans ma vie (j’ai 54 ans et commencé à bosser à 16 ans). Voilà voilà.
Je ne dis pas que c’est ce qu’il faut faire, mais il ne faut surtout pas avoir peur de bosser.
Charles, ce que vous dites est probablement a peu près vrai en France, mais ce que vous oubliez de dire c’est que la petite nana qui parle anglais est probablement américaine et que ses études ont dû lui coûter 200 000 dollars et qu’elle adonc un prêt énorme sur le dos qu’il lui faut rembourser au plus vite! Elle est aigrie et c’est compréhensible! Ai moins en France, les études ne e sont pas d’un coût enorme! Mon fils est ingénieur en chime et docteur en biologie issu de l’éducation nationale!
L’expérience de la vie vaut tous les diplômes du monde.
De plus, quand des idéologues bornés comme Sandrine Rousseau parlent du droit à la paresse, on aborde les confins du surréalisme !
Ce que j’ ai souvent remarqué c’ est que les patrons des PME sont souvent autodidactes et n’ ont pas fait d’ études supérieures . Comme quoi être sur-diplomé semble un frein à la création d’ entreprise ?
Bon , de tout ça , le propos d’Olive me parait détenir la clef de tout cet enfumage qu’est devenu la soi-disant éducation nationale !
on ne sort plus des jeunes avec l’envie ni le bagage nécessaire à comprendre ce qu’on leur demande pour faire un métier ( quel qu’il soit ) mais des outres vides gonflées d’un pseudo diplôme sans base ni compétence minimum , tout au moins dans les filières publiques .
Dans les écoles privées d’étude post bac , c’est pas la même chanson , faut payer et surtout bosser mais les entreprise font quasi la queue à la sortie pour embaucher des jeunes avec une vraie formation , une vraie valeur ajoutée !
Le plus grand scandale , c’est cette volonté gauchiste mortifère de nivellement par le bas de l’enseignement , qui coûte une fortune à fabriquer des frustrés .
Belle journée à tous
Dans les pays anglo-saxons, les jeunes s’endettent pour étudier et les écoles leur font des promesses irréalistes quant aux postes et aux salaires en sortie d’étude.
Souvent pour payer leurs études et limiter l’endettement, ils ont aussi des jobs étudiants.
Quand à la sortie, tout ce qu’on leur propose est un travail mal payé, du niveau de leurs jobs étudiants, il y a de quoi être furieux, non ?
Quand une société ment à ses jeunes pour les plus grands profits de certains, est-ce bien ?
Déjà que l’éducastration nationale n’apprend pas à connaître et bien utiliser le français et n’apprend pas non plus à développer son sens critique, comment voulez-vous que notre société ne tourne pas carré et que les mougeons n’écoutent pas leur conseiller bancaire surtout s’il est sympathique ?
Institutionnalisation du principe de Peter ?
C’est aussi pour cela que l’on assiste à un étrange retour en grâce des métiers manuels…
(dans l’époque qui vient, il vaut sûrement mieux avoir plus des doigts que des cerveaux)
La petite manquant de fessées, prend une petite claque aujourd’hui…..et faire une vidéo sur son petit malheur prouve qu’elle est très loin d’avoir compris ce qu’elle est. Les parents sont complètement responsables mais la gamine n’est pas très futée non plus.
J’ai plus de 20 ans d’expérience professionnelle, dont plus de dix ans dans les coulisses de dirigeants et formateurs de grosses ONG.
Sur les conseils de Pôle Emploi, j’ai obtenu en 2022 un bachelor de chargée de communication option marketing tout en travaillant comme free-lance et en étant aidante.
J’ai déjà envoyée plus de 200 candidatures, très ciblées et personnalisées, y compris pour des postes pour lesquels j’ai plusieurs années d’expérience, payés au SMIC ou à peine plus et où ce bachelor est un vrai plus.
Devinez le nombre d’entretien que j’ai obtenus ?
6 en 3 ans et quelqu’un d’autre a été préféré.
Alors je continue à être free-lance en traduction d’anglais en français, stratégie et rédaction de contenus.
Le problème c’est que le diplôme, encore plus en France qu’ailleurs, sert d’échelle pour étalonner le niveau de chaque fonction, ainsi que la grille des salaires. C’est donc compréhensible que l’on veuille commencer à travailler à un poste et à un salaire correspondant à son diplôme. Sinon pourquoi s’emmerder à faire des études supérieures ?Maintenant, il est clair qu’en ayant baissé le niveau scolaire, on en est à mettre des niveaux de recrutement à bac +3, alors qu’avant on recrutait à bac. Ce qui rend d’autant plus dur à ceux qui sont sortis prématurément de l’éducation nationale de pouvoir travailler. Pire encore, ceux qui ont travaillé durant 30 ans en étant entrés dans le monde du travail avec un bac, ne peuvent pas être embauchés ailleurs car leur poste est maintenant réservés à des bac+3.
Ben wech! Ils ont l’exemple de notre nouveau premier bébé ministre! Des diplômes peut-être et aucune expérience en tant qu’élu ou dans une entreprise….
CAP, du travail 70 heures la semaine cadre à 28 ans et aujourd’hui jalousie et réflexion d un imbécile de député qui M a dit : “tu n’as pas à te plaindre” je dois me taire ! et bien non, je paie des impôts pour les émigrés et aussi comme je lui ai dit pour engraisser les députés qui ont coulé la France.
Elle me fait marrer la fille sur la vidéo ! Elle croit quoi ? Que ses diplômes permettent de faire sa loi dans n’importe quelle entreprise ? Les patrons recrutent qui ils veulent, et sont juges des exigences de compétences qu’ils estiment utiles pour le développement de leur entreprise. Si elle n’est pas contente, qu’elle créée son entreprise…
Une situation réelle qui n’est pas nouvelle. Il faut aussi ne pas élaguer la notion de comportement en général de “certains” jeunes, même plutôt polis, qui n’encourage pas les patrons plus anciens à les recruter. Jadis on recrutait à la base parfois sans rien et l’on montait des échelons selon ses capacités, parfois très haut en évolution interne, puis on a préféré prendre des jeunes plus diplômés pour réduire les coûts. Aujourd’hui on se retrouve avec des belles cartes de diplômés sur CV mais avec aucune conscience de la vie. Mais n’est-ce pas ainsi en général, il suffit de voir nos responsables politiques totalement déconnectés de la réalité d’un pays pour comprendre la suite.
Le problème c’est que la formation est trop cloisonnée du mon du travail et dans leur formation on rend compliqué des notions simples et on se focalise sur des notions, pas très importantes.
Je rajoute une pièce dans la machine…
Ces jeunes adultes ont vu leur parents pendant le covid à la maison dire tout le bien qu’ils pensaient du travail…
Là où avant ils leur disaient que le travail était quelque chose d’imposer de sérieux…
Ils ont vu leur parents tout faire pour ne rien faire ou faire semblant et critiquer a voix haute tous leurs collègues…
D’après vous quel Impact cela à eu sur eux ?
Enfin et surtout conversation entendu récemment entre un enseignant et un ami à lui :
“Les élèves ne font plus leur stage les tuteurs couvrent ces derniers car ça leur rend service et ça les empêche d’avoir des incompétents à gérer entre leurs pattes…
Le principe étant d’attendre que l’enseignant prenne rendez vous pour dire à l’élève d’être là le jour j pour faire croire qu’il fait bien son stage… Et l’administration couvre en disant, si le tuteur le couvre on ne peut rien faire…”
Après le scandale des faux certificat médicaux qui maintenant qu’elle s’est médiatisée nous annonce une hécatombe parmis les 90% de travailleurs qui ne font que semblant maintenant vous sommes face aussi au scandale des faux stages qui valide des formations soit disant professionnelles…
Pas étonnant qu’une fois le diplôme en poche ces jeunes gens ne veulent pas travailler.
Nous n’avons pas fini de payer les bêtises incommensurable de nos dirigeants pendant la période covid …
Comprendre le problème dans son ensemble est selon moi important pour comprendre le phénomène observé.
Réfléchir est un délit !
Pourquoi un numerus clausus pour les professions medicales?
Pourquoi pas n’y a t’il pas de numerus clausus pour des formations quasiment inutiles ou sans débouchés?
J’arrive après la bataille.
Peu de gend liront ce commentaire, mais ca me fait plaisir de ke partager avec vous Charlee.
Cette petite a une tête a claques
Bonjour,
Tout à fait exact. J’ai 59 ans. Une maîtrise en droit et 2 ans de et 2 ans d’institut judiciaire. J’ai commencé à travailler comme secrétaire juridique (recouvrement de créances) payée un peu plus que le smic mais à côté de mes missions j’ai commencé à donner des conseils aux collaborateurs à participer aux AG de copropriété pour expliquer les procédures en cours et au bout de 5 ans on m’a proposé un poste de gestionnaire que j’ai accepté puis je suis devenue responsable de service et enfin DG. La fin est moins fin. Cette société dans laquelle j’ai travaillé 33 ans a été vendu. Pas de poste pour moi (trop cher et trop vieille) donc rupture conventionnelle. Ok j’ai reçu des indemnités mais depuis je suis au chômage et malgré mes recherches actives je n’intéresse plus personne. Alors oui, il faut accepter des petits postes lorsqu’on est diplômé mais il faut savoir raison gardée et ne pas tout sacrifier pour le job.
Il vaut mieux se faire payer pour travailler dès 16 ans que de travailler aussi dur pour des études qui ne paient éventuellement qu’ après 22 ans.
Ma mère travaillé dans une usine de jambon, il y a déjà plus de 10 ans elle me disait qu’elle recevait des CV bac+5 et autres pour des postes d’usines où on tranche du jambon…
1000 fois raison, Monsieur Sannat.
Jeun ingénieur fraichement sorti de formation, je me sui trouvé confronté a des problèmes élémentaires pour les quels, j’avais une solution techniquement imparable.
J’ai rapidement constaté que le mot “solution” n’avait pas la même signification pour ceux qui devaient la mettre en œuvre.
Heureusement, j’ai mordu sur ma “chique”, ravalé mes certitudes, placé ma fierté au fond de ma poche, mon mouchoir par dessus et j’ai interroger les exécutants de base pour avoir leurs avis.
Après confrontation des avis et des solutions proposées, une décision réaliste et performante a été mis en œuvre a la satisfaction de tous les intervenants et bien entendu de la bonne marche de l’entreprise.
@ Non
vous dites “Quand on pense qu’il y a 30 ans, le même boulot était accessible pour les boomers sans quasiment aucun niveau d’études, ou alors juste un CAP”
Non non et non
Il y a 30 ans, un BEP ou CAP électrotechnicien embauché dans le nucléaire était payé au smic. Ce même BEP enseigne des ingénieurs qui sortent de l’école, il est payé autant qu’un jeune ingénieur, voire plus. Et il est effaré en constatant le manque de base de certains ingénieurs (pas tous heureusement
Aujourd’hui, les élèves ont le bac avec des notes 22/20 et se prennent parfois pour des génies qu’ils ne sont pas. Ma copine qui calcule les maths de A à Z pour les satellites a eu 14/20 au bac il y a 40 ans !