On apprend par un article du Parisien que “le géant saoudien de la construction Binladen Group, confronté à de sérieuses difficultés financières, a licencié 77 000 travailleurs étrangers, a affirmé lundi le quotidien Al-Watan en citant un responsable du groupe. Binladen Group est une entreprise familiale fondée en 1931 par le père de l’ex-chef d’Al-Qaïda Oussama ben Laden, tué il y a tout juste cinq ans par un commando américain au Pakistan.

Des informations circulent depuis plusieurs jours sur des milliers de licenciements, des salaires impayés et des actions de protestation d’employés de Binladen Group, maître d’œuvre de gros chantiers dans le royaume, aujourd’hui affecté par la baisse des prix du pétrole. Interrogé par l’AFP, un porte-parole du groupe n’était pas en mesure de réagir dans l’immédiat.

Saudi Binladen Group a licencié, jusqu’à dimanche, 77 000 ouvriers étrangers qui ont obtenu «leurs visas de sortie» d’Arabie saoudite, a indiqué le responsable non identifié cité par le journal, en précisant que la société employait au total quelque 200 000 travailleurs étrangers dans le royaume saoudien. Cette vague de licenciements pourrait toucher aussi quelque «12 000 des 17 000 Saoudiens employés comme responsables, ingénieurs, agents administratifs ou contrôleurs».”

Ce n’est pas un hasard !

Le groupe Binladen, est un énorme groupe de BTP saoudien, est sa mise en difficulté ne doit rien au hasard.

Le Groupe Binladen tient une place très particulière dans les attentats du 11 septembre.

Obama est allé très récemment en Arabie saoudite et depuis son voyage, même si les fameuses 28 pages secrètes n’ont pas été ni déclassifiées ni publiées, c’est bien le groupe Binladen qui semble lâché en rase campagne par le pouvoir saoudien sous l’amicale pression de Washington.

Surveillez bien ce qui se passe du côté de l’Arabie saoudite. Les règlements de comptes ont commencé, et les Américains, depuis le 11 septembre, ont patiemment construit leur indépendance vis-à-vis de ce pays dont ils étaient jusqu’à présent dépendants.

Charles SANNAT

Source Le Parisien ici

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