Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Il en faudrait du courage pour sauver le pays, un courage dont manque touts nos politiques, mais aussi une grande partie de notre population pour qui la notion de l’effort est devenue un gros mot dont on ne veut plus entendre parler.
Tout.
Tout de suite.
Facilement.
La gratification immédiate est devenue la norme.
Pourtant les recettes de la prospérité sont connues depuis la nuit des temps. Travail, accumulation de capital, innovations, travail, accumulation de capital = succès et prospérité.
Mais cela en général demande du temps.
Des années.
Des décennies d’efforts et de constance.
Trop dur.
Alors on dilapide.
Ce qui est valable à titre individuel l’est aussi à titre collectif pour notre pays.
On présente la dette en pourcentage du PIB au lieu de la présenter en pourcentage de la différence de nos recettes et de nos dépenses, et là nous sommes entre 35 et 66 % en fonction des années d’argent qui manque !
Nous faisons n’importe quoi.
Le plan Bayrou ne résoudra rien, car il ne cherche pas à résoudre quoi que ce soit.
Bayrou veut juste tenter de stabiliser la hausse de la dette.
Alors il cherche des mesurettes qui font pourtant hurler et couiner. Mais cela ne sera rien face à la faillite potentielle du pays.
Cette semaine nous allons parler des propositions de budget 2026 annoncées par François Bayrou lors de sa présentation « le moment de vérité » !
Autant vous dire que les propositions budgétaires de Bayrou ont été calibrées pour être juste suffisantes pour éviter la faillite, mais ce n’est certainement pas assez pour sauver le pays qui va s’enfoncer dans une horreur économique sans fin.
Je vous explique tout dans cette vidéo.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, le dossier Stratégie du mois de Juillet intitulé « Budget Bayrou. La crise de la dette sera-t-elle évitée ? et comment s’y préparer » est consacré justement aux risques de crise de la dette, comment cela pourrait arriver et comment l’on peut s’y préparer en comprenant comment l’Etat pourrait réagir face à une telle éventualité. Pour ceux qui veulent s’abonner, tous les renseignements sont ici.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Le budget européen explose en même temps !
+ 70%
Bayrou , fait les poches, les autres crament la caisse !
Le logiciel est vrillé! Plus vite , on s’enfoncera dans cette schizophrénie , plus il sera difficile d’en sortir !
Il ne veut pas faire 40 milliards d’économies mais augmenter de 30 milliards les dépenses sur 70 prévues. Il veut juste ralentir la hausse des dépenses. Ce type se fout de la gueule du monde.
Bonjour Charles. Vous avez encore une fois raison. Personnellement après avoir travaillé toute une vie pour une maigre retraite, je suis révolté par le massacre à venir des retraités sans entrevoir la moindre volonté de mettre les paresseux au travail et de traiter l’insécurité en grande partie liée à une immigration débridée. Nous sommes à un niveau de dislocation qui ne permet plus à mon sens de penser collectif mais plutôt de penser individuel ; il conviendrait de tout faire pour ne plus être imposable dont la recette unique est de diminuer son temps de travail, les suites seraient alors assez positives pour beaucoup qui ont la tête dans le guidon : réduire son temps de travail de 20 % par exemple permettrait d’avoir un jour non travaillé par semaine, de ne plus pouvoir financer ni voiture électrique ni i-bidules électriques inutiles, de faire baisser par la force des choses le prix de l’immobilier, de regagner du temps pour des loisirs simples ou du temps passé en famille. Évidemment cela comporte le risque de l’exposition aux banques et aux saisies par voie d’huissier car LA JUSTICE AGIRAIT ICI PARTICULIÈREMENT AVEC CÉLÉRITÉ ET VIOLENCE, sauf que si un grand nombre procédait ainsi, il n’y aurait justement pas assez d’huissier pour CONTRAINDRE. Cette stratégie porte un nom, cela s’appelle la politique de la terre brûlée car il n’y aurait alors plus rien à prendre, rappelez-vous de la phrase de Tatcher « le problème du socialisme c’est quand il n’y a plus l’argent des autres « Cette stratégie aurait à mon avis également un fondement moral puissant : puisque les paresseux, l’état pléthorique, les voyous, les migrants et les idéologues font tout pour se servir sur la nation jusqu’à son dernier souffle, je propose simplement qu’on les laisse se dévorer entre eux en ne participant plus à l’effort fiscal obligé. La baisse du temps de travail est un premier pas mais il y a aussi les circuits économiques parallèles de type marcher aux puces ou les ressourceries, la proximité du producteur local, le do it yourself, les livres plutôt que les tablettes, l’œuf dur plutôt que le sandwich à 7 euros, le camping plutôt que le R&B ……
Mais il n’est pas là Bayrouth-a-rame pour limiter la casse voyons , il lui faut arriver a un certain nombre de mois dans sa sinécure pour que sa retraite soit validée , car n’en doutez pas , lui il la percevra , vous c’est moins sûr , et même pas sûr du tout . Actuellement les vautours fauves du Béarn se payent sur la bête . Un exemple de la ruine l’armée ne peut plus payer ses dettes (8 milliards ), elle ne passe donc plus de commandes pour les soldats de plomb de macronminus
– Le but est d’endetter encore plus et non d’assainir.
– Ils ont le temps : Les comptes publics étaient sains jusque dans les années 70. Puis on a décidé de faire systématiquement (quelque soit les gouvernements) (tous, de droite et de gauche) 3% de déficit … Pourquoi donc ?
– 1) La dette asservit (depuis la nuit des temps)
– 2) Le bancor, proposé par J. M. Keynes avait pour originalité de s’annuler si des excédents devenaient trop importants. Car, il disait (en substance) : « Une dette qui ne peut être remboursée…ne sera pas remboursée » (c’est tellement évident que cela est inimaginable pour beaucoup de gens)
-3) Pour ne plus rembourser sa dette, il faut quelle soit énorme, détenue pour le couillon final (le prolo … sur les Retraites, l’assurance vie, les livrets…), que les riches l’aient convertie en biens réels (acheté pas cher : ex : l’immobilier après l’avoir tué à coup de normes, de ZFE, …) pour ne rien perdre.
Si vous avez pris le temps de lire ce message … peut-être ne serez-vous pas dans le lot des couillons (mais les petits comme nous ne pourront pas éviter certaines pertes …)
@
Lecteur Fidèle sur 21 juillet 2025 à 7 h 47 min, vous décrivez exactement ma situation. Depuis 15 ans que j’ai des enfants, j’ai réduit mon temps de travail, il a varié entre 80 et actuellement 92 pourcent. J’ai adapté mon travail a ma vie de famille pour ne pas payer de frais de garde et pour aussi limiter les impôts sur de l’argent gagné pour des dépenses contraintes. J’ai aussi fait en sorte d’ultra localisé ma vie pour me débarrasser d’une voiture, on travaille a 2 mais on a seulement besoin d’une voiture, voir pas du tous les jours de beau temps.
Depuis quelques années que mon pouvoir d’achat est rogné pour rincer les faignasse d’aide, j’ai opté pour plus d’achat sur internet au détriment des commerces de rue. Et comme l’état a continué ces dernières années a tenter de me dépouiller, j’ai opté pour des voyages dans les pays frontaliers européen pour pas mal de dépenses comme essence, tabac, alcool, vacances et quelques loisirs.
Je ne me prive pas non plus des circuits ht comme le bon coin où autre, vous savez qu’il y a mieux que d’acheter directement au producteur, on peut acheter à son voisin qui a un prunier par exemple, et même lui troquer contre son surplus de tomates
Je vais rester en France mais je joue mon jeu.
Les plus perdants seront ceux qui dépendent le plus du système. Je fais en sorte d’être le moins possible dans ce cas mais aussi en même temps je fais le choix d’accélérer sa perte par ma limitation a la participation, je fais le minimum obligatoire, je suis pas un esclave, c’est pas écrit la poste
La grande phrase actuelle reprise par tous les serpillières, les larbins, les serviteurs, les laquais du pouvoir est : « les français ne travaillent pas assez !!! ». Mais ce n’est pas le nombre d’heures ou/et de jours qu’il faut compter mais la production réalisée pendant les heures travaillées. Et je pense que le français n’a pas a rougir de la comparaison. Toutes les entreprises et petites ou grandes qui sont passées aux 4 jours hebdomadaire et/ou aux 32 heures n’ont pas fermées je crois.
Par contre est-ce normal que les propriétaires de yacht de jet privé ne paient pas de taxe sur le carburant et pourtant ceux-ci percoivent aussi des aides de l’état.
Comme LVMH 140 millions, comme Michelin, comme carrefour comme ….
Mais il est vraie que l’assistanat de ces profiteurs de guerre, ne doit pas être critiqué, surtout pas … …
Mais il est vrai qu’il faut du courage pour taxer les petits retraités qui eux n’ont pas la possibilité de pratiquer le chantage à quitter la France comme tous ces fortunés .
La niche fiscal des journalistes qui avoisine les 8 000 euros et qui se justifie en rien, ne dérange pas notre ministre, car tous ces guignols qui ne sont rien que des résistants de la dernière seconde.
Par contre à qui profite cette dette colossale de l’état ? notre président n’était-il pas banquier, par hasard !!!
je suis 100% d’accord avec votre abonné « lecteur fidele ».
Dans un pays à la culture egotique du mérite et au marketing de l’individualisme roi, combien se soucient vraiment de l’intérêt collectif à moyen terme au détriment de leur intérêt individuel à court terme ?
Peut on vraiment leur en vouloir tellement ils sont imbriqués dans cette façon de penser ?
Peut on en sortir sans recréer un collectif de fond plus fort que l’individualisme ?
Nos impôts paient les services publics, les employés et retraités de l’Etat, le personnel politique. Les emprunts faits pour la création, l’entretien des routes, des voieries, etc. la gestion de notre pays, matériels des armées sont légitimes; le paquebot France, l’avion Concorde, le Minitel, etc. tout ce qui a été inventé, créé a bénéficié d’aide de l’Etat je pense : une partie de la dette est justifiée! Par contre, des sommes sont dilapidées par nos politiques de tous bords qui ne pensent qu’à faire carrière, avantager leur électorat, gaspiller l’argent en dons de tous genres. La Sécurité Sociale n’est pas une oeuvre de bienfaisance, elle doit être réservée à ceux qui cotisent ou ont cotisé et à leurs ayant droit ….
Bonjour,
Quand j’étais petit…Jacques Baudouin racontait les problèmes que rencontrait Philibert avec les « robinets »…
Quand il y a une inondation dans la maison….il ne sert à rien d’éponger avec le Poncho de Jacquouille la Fripouille…ni d’écoper à la petite cuillère…
IL FAUT COUPER L’ARRIVÉE D’EAU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et tant que tu n’as ni les moyens, ni l’envie de couper l’arrivée d’eau…..ça coulera toujours….
« …..et il a même des jours où ça s’évapore…! » ajoutait-il…
Ce bon François compte sur une forte canicule pour amplifier l’évaporation des problèmes….
Qu’en aurait dit Marc-Aurele ?
Amusez-vous bien…
Et…..préparez vous !
VG
Pourquoi n’imagine-t-on pas un système où l’on supprime toutes les aides (chômage, indemnités journalières, aides au logement, 1/2 parts pour les enfants à charge, prime de rentrée scolaire, ASPA, AAH, bourses, etc.) et on les remplace par un montant mensuel « de sécurité » ?
Ce montant s’ajouterait à tous les revenus sur la fiche d’imposition des personnes. Il serait donc imposable. Chacun, dès sa naissance aurait sa propre fiche d’imposition où figurerait aussi les dons reçus, l’argent gagné en étant mineur, etc.
Ce montant pourrait varier en fonction de l’âge… et des finances publiques.
Si les gens souhaitent toucher plus pour faire face à un accident de la vie (maladie, chômage, etc.), il y aurait la possibilité d’avoir une assurance privée.
Ce choc de simplification :
– diminuerait le nombre de fonctionnaires nécessaires (il n’y a plus besoin de traiter les demandes d’indemnisation, d’aides diverses…) ;
– éviterait la peur d’être financièrement perdant en cas d’acceptation de certains emplois ;
– éviterait les baisses d’impôts importantes accordés aux plus aisés qui ont des enfants à charge ;
– pourrait servir de sanction pour les jeunes qui doivent payer leurs bêtises avec l’argent que l’État leur a versé ou doit leur verser, même s’ils ne sont pas en âge de travailler…
– pourrait être plus équitable à périmètre constant (une personne au RSA gagne plus qu’un étudiant boursier échelon 7)
Etc.
Bonjour,
Mais posons nous la question: pourquoi les gens ne veulent plus travailler ?
Parce que l’on est arrivé à un niveau de taxes et impôts qui est confiscatoire. C’est une forme de rupture du contrat social; et les actifs l’ont bien réalisé.
A mon petit niveau, après 30 ans à bosser entre 45 à 50h/semaine comme cadre, quand je fais le point :
Pour une dépense employeur de 100€ de super brut,
sont ensuite prélevés:
Charges sociales employeur: -28
Charges sociales salarié : -19
Impôt revenu : -10
Revenu réel du salarié : 43
Donc quasiment 60% de mon effort est capté par un état défaillant, avec des services qui se dégradent d’année en année (santé, sécurité, justice, enseignement…)
En toute logique je me dis; il faut limiter la casse: soit je pars, soit je travaille moins.
Ceux qui pourront partir (notamment les plus jeunes diplomés) vont partir
Les autres vont lever le pied et essayer de profiter du système pour récupérer leur argent. (période de chômage, arrêts maladie)
Il ne faut donc pas accuser les gens d’être fainéants; ce sont juste des agents économiques rationnels.
Et plus l’état mettra la pression sur les actifs, plus la balance va aller dans ce sens.