Au moment où l’Union européenne vacille suite aux inquiétudes suscitées par l’Italie, c’est une « bonne nouvelle » un tantinet montée en épingle que la sortie de la France de la procédure pour déficit excessif.

Une sortie totalement bidon, mais une sortie tout de même dont les autorités mamamouchesques ne pourront que se satisfaire à grand bruit.

Nous, qu’est-ce que l’on est bon, eux, les Italiens au hasard, qu’est-ce qu’ils sont mauvais.

Le cadeau de Bruxelles à Paris

« La Commission européenne va proposer mercredi de sortir la France de la procédure pour déficit excessif ouverte contre elle en 2009, à la faveur de performances budgétaires enfin dans les clous européens.

Cette proposition devra encore être formellement entérinée par les ministres des Finances de l’Union européenne avant une sortie effective en juillet.

« C’est une bonne nouvelle pour les Français parce que cela veut dire que nous assainissons les comptes publics », s’était réjoui début mai le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, avant même l’annonce formelle de la Commission ». »

Pour le moment, il ne reste que l’Espagne sous procédure, mais cela ne change rien au stock de dette que nous avons.

Il fallait que nous soyons sous les 3 % de déficit du PIB chaque année. 2,8, ou 2,9 % c’est moins que 3 %, mais c’est toujours 2,9 % de dettes sur PIB en plus chaque année et qui se cumulent, alors si ce ne sont pas les déficits qui sont excessifs, c’est évidemment notre dette cumulée à largement plus de 100 % du PIB.

« La dette est un poison pour notre pays », avait affirmé Bruno Le Maire. Pour une fois, je suis parfaitement d’accord avec les propos d’un ministre. Pourtant, la réduction de la dette française risque de s’avérer très difficile et ce n’est pas la reprise officielle de plusieurs dizaines de milliards de dettes de la SNCF qui va aider à réduire la dette de l’État.

Charles SANNAT

Source AFP via Romandie.com ici

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