Et voilà nous arrivons à la fin de l’année, et la croissance et la reprise qui nous avaient été promises l’année dernière ne sont pas au rendez-vous.

Il est donc temps de vous promettre la croissance et la reprise de l’année prochaine.

Tout le monde pourra donc gloser à l’infini sur cette reprise qui se profile en expliquant que c’est « merveilleusement bien »!

Sauf que tout de même après 7 ans de méthode Couet, enfin, la raison semble revenir un peu. La reprise sera donc lente et modérée…

Ça s’ils voulaient le savoir il y a 7 ans, ils n’avaient qu’à tous nous le demander à nous autres manants d’en bas… on leur aurait dit!

Charles SANNAT

Euro

© Flickr/ Dennis Skley

Après +1,6% en 2015, la Commission européenne table sur une lente croissance du PIB, notamment de 1,8% pour 2016 et de 1,9 % pour 2017.

La zone euro reste sur une tendance de reprise modérée qui n’accélèrera que très légèrement l’an prochain et en 2017, même si elle fait preuve de résistance face au ralentissement du commerce mondial et des économies émergentes, estime la Commission européenne.L’exécutif communautaire table ainsi sur une croissance de 1,6% cette année, contre le 1,5% escompté précédemment, puis de 1,8% l’an prochain, là où elle prévoyait 1,9%.

La commission n’envisage pas de changement de rythme en 2017, prévoyant 1,9% de croissance dans la zone euro et 2,1% dans l’ensemble de l’Union, rapporte Reuters.

Selon le vice-président pour l’Euro, Valdis Dombrovskis, trois facteurs temporaires soutiennent la croissance actuelle, à savoir « le faible niveau des prix du pétrole, la baisse du taux de change de l’euro et la politique monétaire accommodante de la BCE », destinée à stimuler l’économie.

« La zone euro a résisté à des facteurs extérieurs tels que le ralentissement du commerce mondial, ce qui est encourageant », a déclaré Valdis Dombrovskis.

Bien que l’Europe soit confrontée depuis le début de l’année à une arrivée massive de demandeurs d’asile, l’exécutif européen estime que cet afflux pourrait avoir un impact économique légèrement positif, d’abord par le biais de dépenses publiques supplémentaires puis du fait de l’augmentation de l’offre de main d’œuvre.A l’heure où la Banque centrale européenne (BCE) laisse entendre qu’elle pourrait assouplir encore sa politique monétaire si la faiblesse de l’inflation persiste, la Commission insiste toutefois sur le caractère temporaire, selon elle, de la stagnation actuelle des prix.

Celle-ci « cache le fait que la croissance des salaires, le renforcement de la consommation privée et la réduction de l’écart entre la production effective et la production potentielle commencent à ajouter une pression croissante sur les prix », écrit-elle.

Pour cette raison, elle voit le rythme d’inflation repasser à 1,6% en zone euro comme dans l’ensemble de l’UE en 2017.

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