D’après cette dépêche AFP, « Bruxelles a appelé jeudi les pays de l’Union européenne à « intensifier » leur préparation à tous les scénarios possibles pour le Brexit, dont celui d’une « rupture brutale » avec Londres, de plus en plus redoutée face aux incessantes turbulences politiques fragilisant le gouvernement britannique ».

« Londres et Bruxelles sont censés parvenir à un accord d’ici à octobre pour organiser leur divorce et jeter les bases de leur relation future. Mais les Européens s’inquiètent de l’enlisement des négociations et des remises en cause constantes au Royaume-Uni de la stratégie de la Première ministre, Theresa May ».

Il faut dire que la crainte d’un échec est renforcée par l’opposition incessante au Royaume-Uni à la stratégie de Theresa May, qui a réchappé de justesse à un amendement contraire à ses objectifs pour la relation future avec l’UE, récemment formalisée dans un « Livre Blanc ».

Boris Johnson, son ancien ministre des Affaires étrangères, est d’ailleurs de plus en plus vu comme LE candidat possible pour succéder à Theresa May, et il lui a encore reproché de dévier vers un « Brexit qui n’en a que le nom » et exige qu’elle « change de tactique » pour une rupture plus nette avec l’UE.

C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’il ne faut pas oublier la dernière sortie de Trump lors de son passage en Angleterre où il a expliqué qu’il n’y avait rien à négocier avec l’Union européenne, et qu’il fallait que les Anglais fassent un Brexit « dur ».

Et c’est d’ailleurs sans doute ce qu’il se passera au bout du compte.

Les jours de Thérésa May sont comptés.

Je me demande juste quand Boris Johnson rentrera au 10 Downing Street !

Ce jour-là, Bruxelles tremblera.

Charles SANNAT

Source AFP via Romandie.com

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