Oulàlàlà je crois que du côté de Londres, cela tremble. Les genoux flagellent.

Les dents claquent de peur.

Qui va envahir la perfide Albion ?

Personne !

C’est juste Ursula, la Cruella de Commission Européenne et la mamamouchette en chef de Bruxelles qui vient d’initier une procédure d’infraction au droit de l’Union… envers le Royaume-Uni qui veut en partir !

« L’ultimatum est arrivé à échéance. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé jeudi 1er octobre que l’Union européenne lançait une procédure d’infraction contre le gouvernement britannique, en raison de son projet de loi controversé qui revient en partie sur l’accord du Brexit.

« Ce matin, la Commission a décidé d’envoyer une lettre de mise en demeure au gouvernement britannique. Il s’agit de la première étape d’une procédure d’infraction », a annoncé la dirigeante allemande. Les Européens avaient laissé au Royaume-Uni jusqu’à la fin du mois de septembre, c’est-à-dire mercredi, pour retirer son texte.

« Ce projet de loi est, par sa nature même, une violation de l’obligation de bonne foi prévue dans l’accord de retrait. De plus, s’il est adopté tel quel, il sera en totale contradiction avec le protocole pour l’Irlande et l’Irlande du Nord », a souligné Mme von der Leyen dans sa courte allocution« .

Attention, cela pourrait aller jusqu’à la Cour de Justice Européenne !

« Le Royaume-Uni « dispose d’un délai d’un mois pour répondre » au courrier européen, précise la Commission dans un communiqué. « Après examen de ses observations ou en l’absence d’observations, la Commission pourra, si elle le juge opportun, décider d’émettre un avis motivé », ajoute-t-elle. La procédure peut aller jusqu’à la Cour de justice européenne« .

Si Jacques Chirac avait l’habitude de dire de manière fort grivoise lors des négociations avec Miss Thatcher, que ses demandes « lui en touchaient une sans faire bouger l’autre », cela va être au tour de Boris Johnson de se lancer dans la vulgarité, lui qui pense qu’il a davantage à gagner à un “no deal” qu’à un accord avec l’UE. D’ailleurs c’est assez logique.

Un « deal » c’est-à-dire un accord avec l’Union Européenne, c’est respecter les règles de l’Union Européenne.

Par définition un exit de l’UE ne peut pas se faire sur la base d’un accord qui aurait pour conséquence d’appliquer les mêmes règles et donc de facto à ne pas sortir de l’Union dans les faits.

Comme il ne peut pas y avoir de souveraineté pleinement retrouvée avec un accord, il est fort à parier qu’il y aura… « NO DEAL » !

Charles SANNAT

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Source Le Monde.fr ici

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