Quand on fait attention aux déclarations du patron de Citi pour l’Europe, il précise bien que si la décision la plus évidente, c’était l’Allemagne, et le renforcement de leur présence, Citi a surtout dit que ce ne serait pas non plus « que » la France, mais que ses activités allaient sans doute être dispatchées entre plusieurs pays européens de la zone euro.

Ce n’est donc qu’une demi-bonne nouvelle à défaut d’en être réellement une mauvaise.

Charles SANNAT

Cherchant à poursuivre ses activités en Europe après le déclenchement du Brexit, Citi manifeste un fort intérêt pour la France…

Le géant bancaire américain Citigroup a demandé en France une licence pour ses activités de marché, a annoncé James Cowles, patron de la banque américaine pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, dans une interview publiée vendredi sur le site du journal Les Échos.

Citi avait fait savoir en juillet qu’elle établirait à Francfort le siège de ses activités de marché pour l’Europe et qu’elle pourrait créer 150 nouveaux postes en Europe continentale afin de poursuivre ses activités européennes une fois que le Royaume-Uni aurait quitté l’UE, en 2019.

Citi a également l’intention de développer ses activités de banque d’investissement, de trading et de banque privée dans l’UE, tandis que ses bureaux de Londres resteraient son siège pour la région EMEA.

« L’option la plus évidente était de convertir notre filiale allemande en société d’investissement. Elle était déjà dotée en capital et nous y comptons plus de 300 personnes. Mais nous avons aussi initié une demande de licence de broker-dealer en France », a déclaré James Cowles aux Échos.
« La France est importante pour Citi et les réformes annoncées la rendent plus attractive », a-t-il noté. Et d’ajouter : « Nous allons augmenter notre présence dans plusieurs activités à Paris, ainsi que dans d’autres pays en Europe. »

Source Agence de presse Sputnik. 

Please complete the required fields.