Vous vous souvenez sans doute de cet article que j’avais consacré à la tentative d’attaque sur l’or de la Goldman Sachs, puisque la grande banque américaine non seulement ne se cachait même plus mais, de surcroît, conseillait aux épargnants de vendre leur or en utilisant un produit maison de la Goldman, ce qui revenait à demander aux épargnants de revendre leur or… à Goldman Sachs ! C’est dire que la situation devient absurde et intenable sur le marché du métal jaune qui va vraisemblablement se mettre à pousser de plus en plus fort, car il y a un paramètre qui ne trompe pas :
Les flux !
Souvenez-vous encore de ce que je vous ai raconté comme étant l’un des meilleurs conseils de mon maître en compréhension des marchés. Il faut le fondamental, il faut la tendance, il faut les flux ! Quand ces trois éléments se conjuguent, vous avez une direction de marché très claire et un mouvement très net.
Les fondamentaux économiques déplorables sont favorables à l’or.
La tendance était baissière lors de la consolidation que nous venons de traverser mais est en train de s’inverser.
Enfin, comme vous pourrez le voir sur ce graphique, les flux de demande d’or physique explosent à la hausse.
Une demande 10 à 15 fois plus importante !
La demande est phénoménale, ce qui veut dire que ce n’est pas seulement quelques particuliers inquiets qui achètent : globalement, les particuliers n’ont pas encore réagi ni bien compris la force de la tempête qui arrive. Non, ce sont des gros, ce sont des institutionnels qui achètent actuellement massivement du GBS, qui est le principal outil coté permettant d’acheter de l’or papier avec l’engagement d’avoir une contrepartie physique en face (ce qui n’est pas si évident que cela lorsqu’on prend connaissance des petits caractères de la notice de fonctionnement du GBS, mais c’est un autre débat).
La demande explose donc et c’est une excellente nouvelle pour tous les détenteurs d’or.
L’or va vraisemblablement briller de mille feux en 2016 et retrouver son rôle traditionnel de valeur refuge et de protection contre l’inflation, les taux négatifs, ou encore les risques de faillites !
Charles SANNAT