C’est un article du Monde (gratuit celui-là…) qui nous apprend que chez Monsanto on est en pleine cure d’austérité, il faut dire que le groupe américain Monsanto traverse actuellement « une passe difficile, en raison de la chute des prix des matières premières agricoles et de l’appréciation du dollar, qui rend chers ses produits pour les agriculteurs des pays émergents ».

Conséquence « il a accusé une perte nette de 253 millions de dollars (235 millions d’euros) au premier trimestre et a enregistré une chute de 13,7 % des ventes de semences transgéniques, sa principale source de revenus »…

Voilà encore une preuve de l’efficacité du théorème du meilleur économiste de France à savoir Coluche qui expliquait pour « qu’un produit ne se vende pas, suffit qu’on l’achète pas »…

En clair, il faut frapper Monsanto et compagnie directement à la source même de ce qu’ils sont à savoir des entreprises commerciales dont la raison d’être est de fabriquer du profit.

Pour qu’une entreprise comme Monsanto ne puisse pas perdurer dans le temps il faut lui livrer une véritable guérilla commerciale et parfaitement légale. Il faut décourager l’achat de ses produits, dénoncer les actes de l’entreprise inlassablement, montrer étude à l’appui la dangerosité de toutes ses formules et proposer des alternatives cohérentes, écologiques et humanistes. Et c’est ce combat acharné contre Monsanto qui commence à payer.

Enfin et c’est essentiel nous devons sans cesse rappeler à nos dirigeants et à nos élus, que nous voulons le respect de la biodiversité et donc un commerce libre des semences et des graines pour faire barrage aux actions de lobbying de ces grandes multinationales.

C’est loin d’être une victoire définitive, très loin évidemment, mais c’est une bonne nouvelle qui montre que la mobilisation de la société civile produit des effets, et encore une fois, nos achats peuvent faire ou défaire de grands groupes.

Nous l’oublions, mais c’est nous qui avons le pouvoir car nous sommes le nombre.

Charles SANNAT

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