Il y a quelques jours, je vous faisais part des résultats que je trouve plutôt globalement bons en ce qui concerne l’action des agences Pôle Emploi qui n’ont pas à rougir de leurs résultats et l’implication de ses services.

Je notais que je trouvais l’accompagnement réel, et que permettre un retour durable vers l’emploi nécessite, dans bien des cas, beaucoup de temps et énormément d’accompagnement pour réussir (sans garantie de succès) à remettre les gens sur les chemins de l’activité.

L’une de ces voies est la création d’entreprise, très souvent utilisée par les “seniors”  ̶  et je rappelle que dans notre marché du travail, on est “vieux” à partir de 40 ans !!! Ce qui laisse tout de même encore une vingtaine d’années au moins à tirer avant la quille de la retraite !

76 % des entreprises créées par des chômeurs sont toujours actives après trois ans

D’après cet article de BFM TV, les résultats de l’accompagnement de Pôle Emploi en création d’entreprise sont loin d’être mauvais, et il faudra certainement muscler cette partie, car nous évoluons vers de plus en plus “d’autoentrepreneuriat” et de moins en moins de “salariat”, pour toujours plus de “précariat”.

“Selon une étude de Pôle emploi, 76 % des entreprises créées en 2015 par des demandeurs d’emplois existent toujours aujourd’hui. Mais les revenus de ces créateurs d’entreprises ne dépassent pas souvent le SMIC.
Trois quarts des entreprises créées par un demandeur d’emploi sont toujours actives trois ans après, selon une enquête publiée lundi par Pôle emploi. Près de la moitié sont des micro-entrepreneurs et gagnent moins que le SMIC.

La première enquête a été réalisée en 2015 par téléphone auprès de 3 500 demandeurs d’emploi représentatifs parmi 20 000 demandeurs d’emploi ayant validé leur projet de création d’entreprise un an auparavant. Parmi eux, 2 591 ont été réinterrogés en septembre 2017, soit presque trois ans après le début de leur activité.

Huit projets sur dix se sont concrétisés en l’espace d’un an et au bout de trois ans, 76 % des entreprises sont toujours actives, explique cette étude. Quelque 47,5 % des demandeurs d’emploi ont choisi le régime simplifié de la microentreprise, régime qui a succédé en 2016 à celui d’autoentrepreneur. Un tiers ont choisi une forme de société plus classique (SA, SARL…).”

Donc en gros, quand on crée et que l’on est chômeur…

Dans 76 % des cas, cela va fonctionner et l’entreprise sera toujours là 3 ans après.

Dans la majorité des cas, la rémunération sera très faible et inférieure au SMIC.

Presque la moitié vont démarrer en “autoentrepreneur”.

Cela matérialise parfaitement le fait que pour de plus ne plus de gens, nous nous éloignons du salariat classique pour un paiement à la tâche et à la mission !

Il est donc indispensable d’aligner son PEL sur ces nouvelles réalités (patrimoine, emploi et localisation). Réduire ses charges nécessite bien souvent de quitter les grandes villes très coûteuses.

Charles SANNAT

Source BFM TV ici

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