Le titre de la BNP Paribas, reconnue complice d’exactions au Soudan sous Omar el-Béchir, s’est effondré de plus de 10 % pendant la séance boursière pour clôturer en baisse de 7,7 %.
En effet BNP Paribas a été condamnée vendredi 17 octobre pour complicités d’exactions au Soudan, ayant été reconnue coupable d’avoir exercé dans ce pays et donc participé au financement de l’armée soudanaise et de milices liées au régime.
Les 3 plaignants soudanais naturalisés américains ont obtenu près de 21 millions de dollars de compensation lors du procès qui s’est tenu à New York.
Alors comment expliquer que le titre de la BNP perde jusqu’à 10 % pour seulement 21 petits millions d’euros alors que la BNP fait des milliards d’euros de bénéfices ? Pour mémoire les bénéfices de la BNP sur 2025 sont attendus à plus de 12 milliards d’euros ! Alors pourquoi ?
Simple.
Parce que c’est la justice américaine, et que la justice américaine c’est compliqué et que les montants sont monstrueux !
Soit 3 Soudanais, 21 millions de dollars, = 7 millions de dollars par Soudanais naturalisé américain.
Le problème pour la BNP c’est qu’il y a 20 000 Soudanais aux Etats-Unis qui peuvent prétendre à 7 millions de dollars chacun.
Soit 20 000 x 7 000 000 = 140 000 000 000 oui je sais cela fait beaucoup de chiffres et de zéros.
Cela fait même 140 milliards de dollars potentiellement à payer.
Monstrueux.
C’est encore une fois le prix à payer pour l’extraterritorialité et dans les années 2010 cela avait déjà coûté plus de 10 milliards à la banque française dans une autre histoire.
Ce n’est pas le moment d’investir dans les bancaires, et les lecteurs de la lettre de la Forteresse Financière pourront comprendre avec cet exemple pourquoi il n’y a aucune valeur bancaire digne de rentrer dans ma sélection des valeurs résilientes et robustes pour affronter ce qui arrive.
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Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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