Comme prévu et comme déjà écrit à plusieurs reprises dans ces colonnes, les grandes banques n’annonceront jamais ou presque d’un coup la suppression de l’ensemble de leurs agences… Elles y vont progressivement et par “itération” mais le modèle économique ne sera plus basé sur un maillage dense d’agence physique aux coûts de gestion prohibitifs.
“La banque avait déjà supprimé près de 500 agences en quatre ans en Europe, dont 236 en France depuis 2012. Elle pourrait ramener son réseau autour des 1 760, soit autant que Société Générale.
La banque, qui veut accélérer sur le numérique, va encore réduire son parc en France d’ici à 2020, sans licenciement.
Chez BNP Paribas, on appelle cela “faire respirer le réseau”. Comme la plupart des banques de détail françaises, BNP va réduire le nombre de ses agences dans le cadre de son nouveau plan stratégique à l’horizon 2020. La première banque française en termes d’actifs, mais pas en nombre de clients, envisage, selon Le Monde, de fermer 50 agences par an, soit 200 agences en tout sur les 1 964 points de vente qu’elle compte dans l’Hexagone à fin 2016, de l’ordre de 10 % de son parc. Cela s’accompagnerait d’une baisse de 2 % à 4 % des effectifs du réseau, sans licenciements, grâce aux départs naturels.”
C’est ainsi pour le moment ; la réalité, c’est que le mouvement va s’accélérer, qu’en cas de crises boursières ou financière forte, cela servira de prétextes à de nouvelles fermetures et sans doute à des plans de départs volontaires… ou pas.
Les agences, sont du siècle dernier et tout va migrer rapidement maintenant vers le modèle de la banque en ligne parfaitement au point.
Charles SANNAT