Ce qui est assez cocasse c’est que les banques françaises font preuve d’un zèle assez agaçant pour les clients lambda que nous sommes tous et nous devons justifier le moindre retrait, le moindre virement, la moindre dépense, sans même parler de la moindre rentrée qui, si elle n’est pas libellée « salaire du mois x » et comprise entre 1 000 et 5 000 euros, fait de vous immédiatement un terroriste en puissance et un trafiquant de drogue international bon à embastiller.
Elles font donc beaucoup de zèle, mais pas avec les bons « clients », parce que les gros, eux… ils courent toujours !!
Cette fois-ci, c’est la Banque postale qui se fait attraper pour blanchiment et financement du terrorisme. Une affaire qui devrait finir par vite se tasser à mon humble avis, car la Banque postale appartient à l’État, et que quand la Banque postale ferme les yeux sur des opérations d’une banque étrangère ayant son compte au bureau de Trifouillis-les-Oies, vous devez vous dire que cela ne tient pas trop la route, et que les « services », comme on dit pudiquement, ne sont pas forcément loin.
Entre l’affaire Lafarge, et maintenant la Banque postale, vous avez sans doute sous les yeux, avec la fin de l’État islamique, une opération de nettoyage des écuries d’Augias de la « Ripoublique » ou une séance de règlements de comptes à OK Corral… Nous n’en attendions pas moins…
Charles SANNAT
