Euronaval 2014

J’expliquais la semaine dernière que cette histoire de contrat méga-giga-historique devant l’éternel était un peu capillotracté et que non seulement rien n’était encore signé, mais qu’en plus ce contrat allait s’étendre sur une période de… 50 ans !! Bref, autant on comprend parfaitement l’opération de communication gouvernementale et c’est de bonne guerre, autant personne n’est censé être dupe ni servir la soupe benoîtement.

Bref, non seulement le contrat n’est pas signé, non seulement il s’étalera sur 50 ans, mais en plus… la France ne fournira ni les systèmes d’armes ni ceux de détections.

Bref, ni torpille, ni sonar. Juste une coque et un moteur.

Pour un contrat du siècle, ça c’est un contrat du siècle.

D’ici quelques mois, il ne restera plus grand-chose mais je ne sais pas si vous êtes au courant de cette grande nouvelle. D’après le locataire du Palais en fin de bail, « la France va mieux », hahahahahahaahha !

Charles SANNAT

L’Australie a octroyé à la France un méga-contrat pour construire ses sous-marins nouvelle génération mais ce sont les États-Unis qui équiperont les vaisseaux de systèmes d’armes ultra-secrets.

Le groupe français DCNS, spécialiste du naval de défense détenu par l’État et Thales, a remporté la semaine dernière un contrat à 50 milliards de dollars australiens (34 milliards d’euros). DCNS doit construire 12 sous-marins d’attaque, une nouvelle version conventionnelle de son Barracuda, qui sera baptisée le Shortfin Barracuda.

Mais les systèmes d’armes et de combat qui équiperont ces sous-marins seront américains. Le géant américain Lockheed Martin, qui est dans la course, a expliqué qu’il s’agissait « en fait des yeux, des oreilles et de l’épée du bateau ».

L’Australie n’a pas fait mystère du fait qu’elle préférait le système américain AN/BYG-1 ainsi que les torpilles australo-américaines Mark-48 comme armes principales.

Mais le choix n’a pas encore été fait pour désigner la société qui intègrera le système, lequel vise essentiellement à détecter et suivre des cibles. L’américain Raytheon serait également intéressé. En tant qu’allié proche de Canberra, Washington a suivi de près la procédure d’appel d’offres. Deux retraités de la marine américaine, le vice-amiral Paul Sullivan et le contre-amiral Tom Eccles, ont passé au crible les offres techniques, indique l’AFP.

D’après les médias, Washington aurait dit initialement sa préférence pour le Japon, en raison de ses liens avec la marine américaine, alors que les deux alliés s’inquiètent de l’attitude de la Chine en mer de Chine méridionale, objet d’âpres contentieux territoriaux entre Pékin et les capitales régionales.

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