Bon, chez Airbus, ils vendent des avions, alors bien évidemment, ils ne vont pas nous dire que les avions ne servent à rien.

Je sais qu’en vous parlant des métavers ou metaverse en anglais, cela peut sembler un peu pousser l’anticipation. Pourtant ce n’est guère plus que vous expliquer en 1995, que le FAX va rapidement disparaître, de même que le Minitel, sans oublier que le téléphone sera sans fil et que vous pourrez faire de la visio même dans le métro avec votre maman située à l’autre bout de la terre pour même pas 30 euros par mois…

Tout cela était de la science fiction.

L’étape suivante, le véritable Internet 2.0 sera celui des métavers et de très nombreuses entreprises avec des centaines de milliards y travaillent. Les difficultés techniques actuelles seront levées comme celle des tuyaux et du débit pour l’Internet que nous connaissons qui se développe tout de même depuis 30 ans maintenant.

Pour Airbus, le « monde d’après » sera le monde d’avant : le marché aura besoin de 39.000 avions neufs d’ici à 20 ans

« Comme il le prévoyait avant la crise du Covid, Airbus estime toujours que les compagnies aériennes auront besoin de près de 40.000 avions neufs au cours des vingt prochaines années. Alors que la croissance du trafic aérien pourrait être moins forte que prévu, les commandes pour le renouvellement des flottes, liées notamment aux contraintes environnementales, devraient compenser celles pour le développement.

Avant le retour des contrats, celui des prévisions. La tenue du salon de Dubaï, du 14 au 18 novembre, est l’occasion pour Airbus de publier ses nouvelles prévisions de marché pour les vingt prochaines années (Global Market Forecast 2021-2040). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que rien n’a changé malgré une crise sans précédent depuis mars 2020, si ce n’est un décalage de deux ans dans les prévisions du constructeur européen. Ce dernier estime que les compagnies aériennes prendront livraison de 39.000 avions neufs de plus de 100 places, non pas en 2038 comme il le prévoyait en 2019, mais en 2040. Soi près de 2000 avions neufs par an en moyenne. Et ce, alors qu’Airbus a pourtant revu ses prévisions de croissance du trafic passagers à la baisse.

La répartition entre les différents segments de marché évolue marginalement. Airbus anticipe toujours un besoin pour 29.700 monocouloirs pour des vols court et moyen-courriers sur lesquels il positionne ses A220 et A320 NEO, 5.300 avions long-courriers de moyenne capacité avec les A321XLR et A330 NEO, et enfin 4.000 gros-porteurs avec l’A350. Seule la part de ce dernier segment tend à se réduire relativement significativement avec 120 appareils prévus en moins par rapport à 2019″.

Le transport aérien va mourir !

Il ne peut pas y avoir de politique environnementale réelle avec un transport aérien de masse et du tourisme de masse. Il y aura donc une limitation drastique des déplacements en avion puisqu’essentiellement il s’agit de déplacements de loisir et de plaisir qui n’ont en aucun cas une justification économique ou une nécessité. Vous voyagerez dans les métavers ou pas du tout, et le transport aérien, ne va pas disparaître mais mourir dans sa version actuelle.

Il va se reconfigurer à la baisse et redevenir plus ce qu’il était dans les années 80.

Cher et rare.

Etre écolo, c’est évidemment refuser et se refuser ce type de voyage.

Je ne peux m’empêcher de remarquer que ceux qui se « refusent » des enfants ou parle du nombre d’être humains comme un problème, sont les premiers à ne jamais se refuser un petit déplacement en avion…

Charles SANNAT

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Source La Tribune.fr ici

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