Ce qui arrive en France arrive en Belgique et inversement.

Nos deux pays sont très liés, dans les bonnes comme dans les mauvaises idées.

Ici ce n’est pas une question de jugement de valeur sur la rationnement qui serait bon ou mauvais.

En réalité il est inéluctable car nous entrons dans l’ère de la rareté structurelle.

Guerre en Ukraine. En Belgique, l’heure est déjà aux premiers rationnements de denrées alimentaires

« En Belgique, plusieurs enseignes de la grande distribution – dont Lidl, Aldi ou Carrefour – ont décidé de rationner certains produits alimentaires, afin d’éviter une pénurie. Pour le moment, aucun magasin n’a pris une initiative similaire en France.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, des responsables d’enseignes de la grande distribution implantées en Belgique constatent une hausse « anormale » de la consommation de certains produits. Par conséquent, ils ont pris une mesure préventive qui vise à éviter la constitution de stocks par leurs clients : ils ont décidé de rationner les achats.

C’est la Colruyt, la principale chaîne de supermarchés du pays, qui a fait ce choix en premier dès le vendredi 18 mars dernier. Ainsi, dans le rayon où sont vendues l’huile et la farine, un écriteau spécifique mentionne désormais : « Maximum deux pièces par client. » La société expliquait que ce choix n’était pas dicté par une pénurie, mais bien par une volonté de l’éviter.

Peu après, c’est Aldi qui prenait une décision similaire. Dans leurs magasins, la règle est la suivante : les clients peuvent acheter un maximum de trois bouteilles d’huiles, trois paquets de farine de blé et trois préparations pour faire du pain par ticket de caisse. Là encore, les clients sont informés via des affiches spécifiques dans les rayons.

« Notre fournisseur est actuellement capable de faire face à la production mais, en raison du pic soudain des ventes de ces produits, la chaîne logistique ne peut malheureusement pas suivre la cadence », a justifié un responsable d’Aldi en Belgique auprès du quotidien Le Soir.

Du côté des enseignes de hard-discount, Lidl a fait le même choix. Les achats d’huile, de légumes en conserve et de papier toilette y sont aussi restreints. Objectif : éviter que les rayons soient vides, pour qu’une part plus importante de la population puisse accéder à ces produits. « Nous lançons un appel constructif à la solidarité et à faire en sorte qu’il y ait assez pour tout le monde et donc n’acheter que le nécessaire », a indiqué un porte-parole de Lidl auprès de La Dernière Heure ».

Ne vous y trompez pas. D’ici quelques semaines ce sera notre tour.

76 % de l’huile de tournesol qui circule dans le monde vient de Russie !

76 % !

Dans au mieux 3 mois nous n’aurons tout simplement plus d’huile de tournesol.

Préparez-vous et armez le PEBC au mieux.

Charles SANNAT

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Source FranceLive ici

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