Sans surprise, “la Banque centrale européenne (BCE) est prête à réduire ses taux d’intérêt le mois prochain, mais sa politique doit rester restrictive cette année car la croissance des salaires ne se normalisera pas avant 2026, a déclaré lundi Philip Lane, économiste en chef de la BCE, au Financial Times.”
“Sauf surprise majeure, à l’heure actuelle, les éléments dont nous disposons nous permettent de lever le niveau de restriction le plus élevé”, a déclaré l’économiste.
“Nous devons encore être restrictifs tout au long de l’année”, a-t-il ajouté. “Mais au sein de la zone de restriction, nous pouvons assouplir quelque peu”.
“Nous devons voir plus de progrès (sur l’inflation) avant de passer d’une phase restrictive à une réflexion sur la normalisation” de la politique monétaire, a ajouté Philip Lane.
“La décélération des salaires ne signifie pas nécessairement qu’ils redeviendront immédiatement stables”, a déclaré Philip Lane. “Cette année, l’ajustement est clairement très progressif”.
La croissance des salaires devrait “visiblement” décélérer l’année prochaine et les responsables politiques pourront alors débattre de la normalisation de leur politique.
“Le rythme ultérieur des réductions de taux sera plus lent en cas de surprise à la hausse de l’inflation sous-jacente et du niveau de la demande”, a-t-il dit.
“Le rythme (de la réduction des taux) sera plus rapide en cas de surprise à la baisse (de l’inflation)”, a-t-il poursuivi.
Philip Lane a souligné qu’une probable baisse des coûts d’emprunt de la BCE ne signifierait pas que l’inflation est vaincue.
“La discussion sur une baisse des taux la semaine prochaine n’est pas une déclaration de victoire”, a-t-il dit.
“Il y a encore beaucoup de pression sur les coûts dans l’économie européenne, nous pouvons peut-être supprimer le niveau le plus élevé de restriction mais (…) nous sommes toujours au milieu du gué”.
Les taux vont donc baisser, mais très lentement, et ce qui peut être inquiétant, c’est évidemment la géopolitique avec les risques qui pèsent notamment sur la disponibilité de l’énergie.
Un conflit ouvert avec l’Iran par exemple et le blocage du Détroit d’Ormuz propulserait le baril de pétrole à 150 dollars ! De quoi créer une nouvelle vague d’inflation qui nécessiterait une nouvelle hausse des taux. Ce serait la même chose en cas de conflit entre la Chine et Taïwan.
Charles SANNAT
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Source Boursorama.com ici
Fondre les déficits dans l’inflation, c’est le crédo occidental alchimiste pour transformer l’or en plomb ! Englué dans une toile d’araignée idéologique, il ne reste que 3 choses!
La ponction de l’épargne et la baisse de la valeur de la monnaie , et pour finir l’orientation des dépenses dans une économies subventionnée, faite d’injonctions climatiques, de pass carbone et de névroses anxiogènes !
Au secours, ils sont devenus fous
Je vois 2 raisons, mais un seul objectif : Sauver les USA.
– En baisant les taux, les rendements seront plus favorables aux USA qui aspireront les capitaux internationaux (d’ailleurs la France a acheté des Bons du Trésor US pour plusieurs dizaines de Mds pour compenser les ventes des bons US de la Chine !)
– En plaçant le capital dans la dette US et non dans l’industrie de l’UE, on affaibli la demande de pétrole. les cours du baril est moins soutenu d’où baisse de l’inflation. L’industrie (qui a quitté l’UE) sera soutenue. NB : valeur d’un baril = 1,5g d’or ce qui n’est pas le cas aujourd’hui… tant que la demande industrielle reste faible.
Donc, ne maitrisant pas les facteurs géopolitiques, ce brave monsieur ne sait rien et invente des hypothèses permettant de prévoir le côté recto et en même temps le côté verso…et il est bien payé pour ne rien dire .
BONJOUR.Toutes les combines sont mises en avant pour pressurer la population mondiale .La canaille financière est insatiable .Parmi elle se trouvent des éléments du DEEP STATE ,c’est flagrant !
Je crois que vous ne voyez pas la vague inflationniste qui arrive.
L’éventuelle baisse des taux est une imposture.
La preuve:
La schrinkflation ( diminution du prix par le volume)
si les taux baissent (pour faire style) la bourse baissera, les entreprise gèleront leurs investissements tous le monde sera perdants.
Super !
Je n’en mettrait pas ma main au fin, au vu de la dégradation rapide des finances publiques, accélérée par la transition énergétique et l’économie de guerre; la baisse des taux devra être rapide sans que cela ne soit trop visible pour éviter une faillite des états européens. l’inflation sera une bonne nouvelle pour dégonfler cette dette si ils arrivent – et ils y arriveront, faisons leur confiance pour appauvrir – à la répression salariale et financière
Cela fait bien longtemps que la finance vit aux crochets des banques centrales et a délaissé les services qu’elle rendant à la vraie économie.
Comme ce n’était pas encore suffisant, elle a même commencé a enfler au détriment de la vraie économie au point de l’asphyxier, elle est maintenue au cric, en lévitation constante.
Vu que ce sont les seuls marqueurs que la puissance politique regarde, il n’y a pas de souci pour l’instant mais tout peut et va s’effondrer d’un coup.
Le seul moyen de cacher toutes la âneries que les banques centrales ont faites et tout ce que la finance a volé c’est de casser l’activité. En effet les forces inflationnistes sont exogènes et importés (coût de l’énergie, relocalisation etc…) puisque la démondialisation forcée va faire tout le contraire de ce que la démondialisation heureuse à fait.
Ce n’est que le début de la décroissance ou de l’effondrement…
Toujours la même rengaine avec le Détroit D’Ormuz Charles…
Qu’ols fassent marcher correctement leur hélicoptères, après on pourra se demander si les iraniens ont les moyens d’un tel bloquage… Qu’ils parviennent à traverser la frontière israélienne avec leurs drones et on pourra discuter de leur potentiel offensif…
Pour le moment votre oukaze sur le détroit d’Ormuz a bien peu de chance de se produire…