Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Haaaaa…. que c’est bon, miam, miam, du pognon, du blé, du flouze, de l’argent qui coule à flots, toute cet oseille quelle merveille.
Comme prévu, nous arrivons au point où nous constatons ce que je dis et écris depuis des années.
Résumons.
Il n’y a pas de croissance et les facteurs déflationnistes qui structurent l’économie mondiale sont tels, que nous ne pouvons plus croître.
Or, dans un économie qui accumule sans cesse toujours plus de dettes, les dettes ne peuvent être remboursées que grâce aux promesses de croissance économique future.
Pas de croissance = pas de remboursement de dettes.
Si les dettes ne sont pas remboursées c’est la faillite.
Pas drôle la faillite.
Du coup, que reste-t-il comme possibilité pour écarter la faillite ?
L’impression monétaire.
C’est vieux comme le monde.
Que se passe-t-il au bout du compte ?
La même chose qu’à chaque fois, à savoir une crise monétaire.
Elle peut être à l’Argentine, à la Russe, à la Mugabe, ou à la Venezuela.
Il y a une quantité de formules possibles pour une crise monétaire.
La BCE met toutes les rotatives sur “on” !
Lors de sa réunion d’hier, le conseil des gouverneurs de la Banque Centrale Européenne la BCE a pris plusieurs décisions.
1/ Redémarrage de son programme de rachats d’actifs au rythme mensuel de 20 milliards d’euros, à partir du 1er novembre prochain.
2/ Baisse du taux sur les dépôts déjà négatifs de -0,40% à -0,50%.
3/ Affirmation officielle que la BCE poursuivra ce programme de rachats d’actifs et de taux négatifs aussi longtemps que nécessaire…
Depuis 2015, la BCE a déjà injecté sous forme de rachats d’actifs appelé “QE” pour “Quantitative Easing”, 2.600 milliards !!
Trump hurla à la mort…
Trump qui a le sens de la formule explique donc que nous, Européens, nous sommes payés pour emprunter, tandis qu’aux Etats-Unis, ils payent pour emprunter (ce qui est sommes toutes normal).
Du coup Trump, veut lui aussi son argent gratuit.
Il faut dire que nous sommes dans un système de changes flottants où les monnaies sont cotées les unes par rapport aux autres. Si en Europe nous faisons n’importe quoi le dollar va faire comme la petite bêbête, il va monter, monter, monter et chatouiller Trump.
Mais, si nous faisons tous n’importe quoi en même temps… cela ne se voit pas. Cela s’annule !
C’est la grande nouveauté du système monétaire actuel qui donne l’illusion du t”va bien” puisque tout le monde fait n’importe quoi.
La FED ne peut donc plus monter ses taux avec une Europe qui les baisse de plus en plus sinon le dollar explosant à la hausse va saper la productivité américaine.
Pour le moment, tout le monde n’a pas encore compris ni saisi les implications de ce qu’il se passe, mais l’avenir est déjà, dans ses grandes lignes totalement écrit.
Nous allons tuer et “finir” nos monnaies actuelles avant de faire émerger un nouvel ordre monétaire.
Rien ne dit que nous aurons une monnaie mondiale ou plusieurs monnaies. C’est en réalité aussi tout l’enjeu du combat actuel entre mondialistes et souverainistes.
Les premiers veulent une gouvernance mondiale, un monde sans plus aucune barrière et une monnaie internationale et in fine la fin des nations et que nous soyons tous des citoyens-du-monde !
Les seconds pensent que la démocratie et l’intérêts des peuples ne peuvent être défendus que dans le cadre national.
Ces deux visions sont irréconciliables.
Au bout du compte et parce que l’économie n’est que l’intendance du politique, c’est la vision politique qui va gagner ce combat idéologique qui va conditionner la forme de crise monétaire que nous allons vivre.
Soit nous aurons l’effondrement des monnaies actuelles et l’émergence d’une monnaie internationale, soit nous aurons un effondrement monétaire avec un retour à de multiples monnaies nationales.
Dans tous les cas nous aurons la crise monétaire. Elle est inéluctable. C’est sa forme qui est encore imprévisible.
C’est pour cela que plus que jamais vous devez poursuivre votre accumulation d’actifs tangibles et de biens réels.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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