L’État profond. Charles Gave vous livre ici une mise à jour d’un ancien billet qu’il avait consacré au sujet de l’immense bataille qui se joue au sein même de l’élite américaine. Il n’utilise pas les mêmes mots que moi, bien que je pense que nous décrivions une réalité identique. En ce qui me concerne, je pense que c’est un combat de titan entre la partie souverainiste et nationaliste et la partie mondialiste et libre-échangiste.
Je pense également que Donald Trump est également bien meilleur et bien plus intelligent que ce qu’il laisse transparaître, car l’essentiel de la bataille ne se situe pas à ce niveau-là.
Charles SANNAT
Compte tenu de la complète nullité de le la presse française dès qu’il s’agit de ce que dit ou fait monsieur Trump puisqu’elle ne prend ses informations que du New York Times, j’ai pensé qu’une petite mise à jour de ce qui se passe à Washington intéresserait peut-être les lecteurs de l’IDL.
En voici un (très bref) résumé.
Le numéro deux du FBI, Andy McCabe, a été viré du FBI il y a quelques semaines en perdant tous ses droits à la retraite pour faute(s) lourde(s) à la suite d’une enquête diligentée par monsieur Horowitz, contrôleur général de l’administration aux USA, personnage totalement indépendant des pouvoirs politiques et qui d’ailleurs avait été nommé à ce poste par Obama.
La semaine dernière, la même administration a demandé à ce que monsieur McCabe soit inculpé par le ministère de la Justice pour avoir menti au moins trois fois lors de témoignages qu’il avait effectués sous serment devant le Congrès, ce qui aux USA est passible de la prison à vie. Par exemple, il aurait organisé des fuites de documents confidentiels en direction du Wall Street Journal, aurait juré devant le congrès que ce n’était pas lui et aurait envoyé des notes de service à tout le monde au FBI en exigeant que les fuites – dont il était l’auteur – cessent !
Monsieur Comey, quant à lui, le numéro un du FBI jusqu’à ce que monsieur Trump ne le vire, est également dans de très sales draps. Il a avoué avoir fait fuiter volontairement par l’intermédiaire de l’un de ses amis professeurs de droit à Columbia des documents top secret qui se seraient retrouvés le lendemain matin en première page du New York Times. Le but de cette manœuvre ? Monsieur Comey, dans ce document, laissait entendre qu’il avait été viré pour empêcher le FBI d’enquêter sur les liens entre Trump et Poutine, ce qui constituerait le crime d’obstruction à la justice. L’allégation ayant été prouvée fausse et la fuite de documents top secret étant aussi un crime, monsieur Comey risque aussi de terminer sa vie en prison. … Le plus rigolo est que monsieur Comey aurait affirmé lors d’un témoignage sous serment au Congrès qu’il n’était pas au courant des fuites organisées par monsieur McCabe alors que monsieur McCabe aurait juré que le numéro un était au courant de tout… Quelqu’un ment et a menti sous serment.
Le même Comey vient de sortir un livre dans lequel il se présente comme « Monsieur Propre » en insinuant que Trump serait le chef d’une mafia. Jugez-en. Par exemple, le parti démocrate avait commandé – et payé – une étude à une barbouze britannique, monsieur Steele, ancien chef de mission du MI6 à Moscou. Ce qui est totalement interdit par la loi, et pourtant n’a déclenché ni enquête ni indignation de la presse bien-pensante.
Ledit monsieur Steele avait livré un document parfaitement ordurier dont tout le monde se rendit compte immédiatement que c’était un tissu d’âneries. Le dossier arriva « mystérieusement » sur le bureau de monsieur Comey qui s’en servit pour avoir l’autorisation de mettre les équipes de monsieur Trump sur écoute téléphonique pendant la campagne électorale, sans préciser au juge qui lui donna cette autorisation qu’il savait que c’était un faux, ce qui est un double crime d’après la loi américaine. Tromper sciemment un juge, rien ne peut être plus grave. Et c’est cet homme qui donne des leçons de morale à monsieur Trump…
Et c’est ce dossier et les fuites organisées par monsieur Comey qui sont à l’origine de la nomination de monsieur Mueller, ex-numéro un du FBI et grand copain de Comey en tant que procureur spécial chargé d’enquêter sur les « trumpitudes » du nouveau président. C’est donc dire que l’enquête sur les relations entre monsieur Trump et la Russie est totalement fondée sur des FAUX et que l’on ne comprend pas pourquoi elle continue.
D’autres personnages éminents du FBI du style patron des services juridiques ou patron des communications avec les autres agences de renseignement se sont fait coincer eux aussi, s’étant envoyés les uns aux autres des emails expliquant comment manœuvrer pour se débarrasser de Trump. Ils vont sans aucun doute se retrouver eux aussi en danger. Bref, tout le fameux septième étage du FBI où se situe tous les « patrons » risque de se retrouver en tôle.
Le département des affaires étrangères, sous la conduite de monsieur Kerry, serait également très gravement compromis. La CIA n’est guère mieux lotie… On peut espérer que la plupart de ces grands serviteurs de l’État vont aller en prison, ce qui va faire un peu désordre…
Nous en saurons un peu plus quand M. Horowitz, l’inspecteur général, va remettre son rapport final, sans doute en mai, expliquant dans le détail exactement quelles ont été les fautes lourdes commises par ce qu’il faut bien appeler des criminels.
Les choses ne vont guère mieux du côté du ministère de la Justice.
Loretta Lynch, ex-ministre de la Justice d’Obama, serait intervenue pour freiner les enquêtes portant sur les turpitudes de madame Clinton tant en ce qui concerne le serveur « privé » qu’elle s’était montée dans l’État de New York où elle habitait, ce qui là encore était un crime, que dans l’affaire de Benghazi sombre histoire qui avait donné lieu au meurtre de l’ambassadeur des USA en Libye et de quelques soldats américains. De même, elle aurait freiné autant qu’elle le pouvait (ce qui n’était pas trop dur puisque le ministère de la Justice est l’autorité de contrôle du FBI) les enquêtes sur la fondation Clinton, qui n’était qu’une pompe à fric pour Bill et Hillary, et elle aurait menacé un agent du FBI qui voulait témoigner dans la très bizarre acquisition de 25 % des mines d’uranium américaines par un prête-nom de Poutine, à la suite de quoi 25 millions de dollars avaient été versés par le dit prête-nom … à la fondation Clinton. Bill Clinton, l’ancien président, est mouillé jusqu’au cou dans cette histoire et lui aussi risque bien d’avoir de très graves ennuis.
Venons-en au procureur spécial, monsieur Mueller, grand copain de Comey, ancien numéro un du FBI lui aussi et qui n’avait pris dans ses équipes QUE des avocats très proches du parti démocrate. Il serait gravement compromis dans l’affaire de la vente des mines d’uranium, à qui il avait donné son autorisation alors qu’il savait que Poutine était derrière les achats puisqu’un agent du FBI, en couverture, travaillait dans la fausse société canadienne qui était en fait une société russe.
Quelle a été sa réaction à la suite des révélations de toutes ces abominations ?
Ce grand honnête homme a décidé de lancer une enquête sur l’avocat privé de Donald Trump du temps où il était dans l’immobilier, espérant y trouver des malhonnêtetés que le Donald aurait commises il y a dix ou vingt ans, c’est-à-dire qu’il sort complètement de son mandat.
Ce qui ne l’a pas empêché de faire dire au président qu’il n’était l’objet d’une enquête ni pour l’affaire de collusion avec la Russie ni pour ce qui pourrait sortir des archives saisies chez son avocat. Mais alors pourquoi continue-t-il son enquête et que cherche-t-il ?
Quant à madame Clinton, elle est mal partie, puisque toutes les investigations sur elle ont été menées par… McCabe lui-même, ce qui veut dire que toutes ces enquêtes sont rouvertes et que le pire (pour madame Clinton) est à venir.
Arrêtons ce qui n’est qu’un tout petit résumé des crimes commis par tous ces gens et essayons d’en tirer quelques conclusions.
La première conclusion est simple : je sais bien que la théorie du complot est le degré zéro de la pensée politique, mais cela ne veut en aucun cas dire que les complots n’existent pas.
En réalité, il semble bien qu’il y ait eu bel et bien non pas un complot mais deux, organisés par l’administration Obama, les Clinton et les plus hauts niveaux du parti démocrate.
Le premier consistait à noyauter le ministère de la Justice et le FBI avec des hauts fonctionnaires tous acquis à la « cause », selon le bon vieux principe Trotskiste (monsieur Obama dans sa jeunesse a beaucoup fréquenté ces milieux aux USA).
Le deuxième eut lieu après l’élection totalement inattendue (par eux) de Trump pour essayer de le faire tomber en se servant de fausses accusations reprises et amplifiées par ceux qui avaient été mis là, à la faveur du premier complot.
Et tout cela s’est fait avec le soutien total des grands media (CNN, Washington Post, New York Times) et la vérité n’est en train de voir le jour que grâce à l’Internet et à quelques journalistes courageux chez Fox News ou ailleurs.
La deuxième conclusion est toute aussi évidente. Si madame Clinton avait été élue, nous n’aurions rien su de tout cela, et ça, c’est très inquiétant. Nous aurions eu en fait un coup d’État aux USA, exécuté par les « hommes de Davos » locaux et nous n’en aurions rien su. Voilà qui m’amène à penser que ce complot avait d’autres ramifications, à la CIA, au ministère de la Défense, au ministère des Affaires étrangères, etc… et qui m’amène à me demander aussi si certains de ces criminels ne sont pas en place depuis longtemps, très longtemps. Après tout, Eisenhower, dans son allocution d’adieu en 1960, avait prévenu les Américains contre le risque présenté par le complexe militaro-industriel…
En ce qui me concerne, lors d’un petit déjeuner en tête à tête avec le gouverneur de l’une des réserves fédérales locales, il m’avait été dit que la FED était tombée sous le contrôle d’une bande de criminels à la fin des années Clinton et que la politique monétaire de la FED était depuis menée par cette clique ploutocratique au bénéfice de cette ploutocratie. Et le même homme de me dire : “Je me demande comment les citoyens américains vont récupérer leur démocratie ?”
Il semble que la réponse soit Trump.
Les voix du Seigneur sont impénétrables…
Venons-en aux conclusions politiques
En novembre 2018, nous allons avoir de nouvelles élections aux USA, pendant lesquelles un tiers des sénateurs seront remplacés ou reconduits et la totalité de la chambre des représentants.
Mais il faut bien que le lecteur se rende compte d’une chose : une grande partie des élus RÉPUBLICAINS sont violemment opposés au président. Ils sont connus sous le nom de « RINO », pour « Republican in name only ».
Chacun des RINO va devoir passer par des primaires où un candidat trumpiste s’opposera à lui, avant que le vainqueur de la primaire ne se présente contre un démocrate.
L’élection va donc se passer en deux temps
Dans un premier temps, qui sera très peu couvert par la presse française, il va falloir purger le parti républicain de tous ses traîtres. Ce premier temps sera présenté par notre presse comme la lutte entre les gens intelligents et les idiots.
Et dans un deuxième temps, le but sera de battre les démocrates.
Si, comme je le pense et je l’espère, la moitié du parti démocrate se retrouve en prison, avec tous leurs réseaux de propagande complétement démonétisés, alors je n’ai pas beaucoup de doute sur le résultat.
En revanche, plus on se rapprochera de l’élection, plus je craindrais pour la vie de monsieur Trump. Il est en train de défier des gens que rien n’arrête. S’il n’est pas assassiné, alors la VRAIE présidence Trump commencera en novembre 2015.
Si tout se passe bien, il faudra acheter la bourse de New York et le dollar le lendemain de l’élection, au matin.
En attendant, garder sa poudre sèche en Asie me semble encore et toujours être une bonne idée.
Source Institut des Libertés ici