Depuis de nombreuses années, l’une des demandes notamment des Etats-Unis est évidemment de pouvoir monter au capital des entreprises chinoises. Washington demande à cor et à cri ce que l’on appelle “l’internationalisation” de l’économie chinoise et sa financiarisation.

Avec au bout du compte, l’idée de racheter… toutes les entreprises chinoises et de tenir la finance chinoise ce qui reviendrait à contrôler la Chine.

Les Chinois n’étant pas des petits lapins de 6 semaines, ils ne se laissent pas faire et traînent beaucoup des pieds.

Pourtant, l’ouverture chinoise même mesurée (très) se poursuit sous la terrible pression… de Donald Trump et de ses négociations commerciales.

Ainsi nous apprenons que “la présence étrangère dans le capital des sociétés chinoises cotées en bourse a atteint un record absolu. C’est selon un rapport de la Banque populaire de Chine. L’institution a calculé qu’à la fin du mois de septembre, les parties étrangères avaient accumulé un intérêt de 1 770 milliards de yuans (229,1 milliards d’euros) dans les sociétés chinoises cotées en bourse. Ce montant a enregistré une augmentation de près de 40% en un an”.

Ce n’est qu’un début, et les Chinois restreignent considérablement l’accès de leurs marchés financiers aux étrangers, car ils savent que la main qui reçoit est toujours en dessous de celle qui donne, et ils ont parfaitement compris le terrible piège de la finance internationale.

C’est d’ailleurs là le fond du problème dans les négociations commerciales sino-américaines.

Source, Express ici

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