D’après le stratégiste Daniel Morris de BNP Paribas IP, il faut s’attendre à ce que la volatilité remonte et reste très présente jusqu’à la fin de l’année.

Je vous rappelle pour mémoire ou pour ceux qui n’auraient pas compris qu’en « novlangue » économique on ne dit plus :

– « récession » mais « croissance négative » ;

– « déflation » mais « inflation négative » ;

– « krach boursier » mais « volatilité des marchés »…

C’est beau, c’est propre, c’est net !

« Pourtant, les marchés ne sont pas à l’abri de réactions épidermiques, y compris lors de nouvelles annonces accommodantes de la part des banques centrales, comme cela s’est vu le 10 mars dernier avec la BCE. Et pour cause : « Les banques centrales restent bien sûr puissantes et peuvent encore en faire plus si nécessaire, mais il est de moins en moins certain qu’elles aient les bons leviers pour répondre aux problèmes actuels, qui ne sont pas forcément des problèmes liés au niveau des taux d’intérêts », commente Daniel Morris, Stratégiste Investissement chez BNP Paribas IP. »

Oups… Qu’est-ce qu’on rigole tout de même. Pourtant, à chaque fois, Mario Draghi vient sauver le monde, enfin officiellement, car dans la vraie vie, nous savons tous, vous et moi, qu’il n’en est rien et qu’effectivement la BCE, comme toutes les autres banques centrales, ne peut pas adopter une autre attitude que celle du médecin de famille sûr de lui afin de rassurer le mourant… pardon, le patient ! Et le patient mourant, c’est évidemment l’économie mondiale et le concept même de croissance.

Vous pourrez aller lire un article complet sur l’analyse pas très optimiste faite par ce stratégiste de la BNP.

Tout ceux qui veulent savoir ont parfaitement compris que la situation est catastrophique. Si le pire n’est jamais sûr, ne pariez tout de même pas toutes vos économies sur le fait que le meilleur le soit !!

Charles SANNAT

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