Le journal Ouest-France nous apprend que “les mesures annoncées par le chef de l’Etat après les attentats du 13 novembre vont se traduire par la création de 8 500 postes”. Ou encore que “les crédits alloués aux mesures de sécurité annoncées après les attentats du 13 novembre atteindront au total 815 millions d’euros en 2016, vient d’indiquer le ministère des Finances. Ce montant correspond au total des amendements déposés par le gouvernement dans le cadre du projet de budget 2016, et dont une partie a déjà été adoptée par le Sénat”.
En réalité ce n’est que le tout petit début de ce que va nous coûter la “guerre contre le terrorisme” qui va nécessiter une montée en puissance considérable de nos moyens militaires et policiers.
La guerre en Irak a totalement épuisé l’économie américaine de même que la guerre contre le terrorisme des années Bush. La France prend exactement le même chemin. Et nous aurons exactement les mêmes conséquences financières que les Etats-Unis car une guerre, une vraie, coûte très cher. Ce n’est pas en centaines de millions que l’on compte pour une guerre. L’unité de mesure sera la dizaine de milliards… et encore tant que tout se passe correctement car si la France connaît une situation de guerre civile, le coût serait compris entre 20% et 50% du PIB (hors catastrophe nucléaire éventuelle).
Le problème, c’est… que les USA sont les USA et disposent de leur propre monnaie avec leur propre banque centrale, quand il manque trop de sous, on fait comme à chaque fois, on imprime la monnaie nécessaire.
La France ayant eu l’intelligence suprême de confier sa planche à billet à l’Europe… ce n’est évidemment pas gagné.
Winnie l’Ourson se prend pour Bush alors que la configuration même de notre pays rend tout effort de guerre totalement illusoire… c’est fatigant de tout devoir lui expliquer. Ou alors il va falloir sortir de l’euro. Remarquez, depuis que les socialos me forcent à chanter La Marseillaise et à agiter l’étendard tricolore, ils peuvent bien nous faire sortir de l’euro désormais.
Charles SANNAT