Prenez le temps d’écouter François Asselin, le président de la CGPME. Pour lui, les réductions de charges ce sera contre les PME et les TPE, les baisses de l’apprentissage ce sera contre les PME et les TPE et bien évidemment tout cela finira par retomber sur les petits et les entreprises à forte intensité de main-d’œuvre comme les services à la personne ou encore la restauration ou la sécurité qui seront fortement touchées.
Pour le reste, côté salarié il dénonce le délire actuel sur les arrêts maladie et je peux vous dire que c’est vrai.
C’est totalement délirant.
Vous n’avez pas idée du nombre d’arrêts pour un oui ou pour un non et surtout pour rien ou pour pas grand-chose. Je n’ai jamais vu cela du haut de mes 50 ans et c’est un comportement qui touche l’ensemble des secteurs et des catégories de salariés (jusqu’aux cadres).
➡️ “Nous constatons que les arrêts maladie de courte durée sont en forte inflation. Est-ce que les Français seraient en sucre : dès qu’il y a une goutte ils commencent à fondre ? Je ne pense pas. On a perdu la notion du bien commun”, dit François Asselin, président de la CGPME. pic.twitter.com/t8cN0b6GvT
— franceinfo (@franceinfo) October 8, 2024
Charles SANNAT
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Ouais…Certains actes médicaux plus ou moins volontaires, rendus possibles par une peur irraisonnée d’une espèce de pauvre rhume “chinois”, vendue par des médias et des médecins corrompus et complices, n’y sont peut-être pas pour rien non plus…
Mais non…tout cela n’est que coïncidences, billevesées et calembredaines…
Nation, bien commun, fraternité, ensemble MDR.
Travailler plus pour gagner plus.
Propagande auquel plus personne ni crois .
L’esclave se rebelle, triche,truande.
Vilain va!
Les Français travailleur dorment dans leurs voitures.
Rêvons de grandeur, d’espace,de bien être.
Travail plus et tu pourras peut être quitter ta twingo pour enfin pouvoir acheter un break.
Petit plus, prendre un break diesel.Comme ça tu peux mettre du fioul dedans pour les nuits froide.
En cas de contrôle des douanes pas de soucis tu leur dis que c’est pour faire du chauffage.
Pays de B@*@rd.
Jean-Marc Sabatier, un des virologues et microbiologistes parmi les plus influent avait prévenu : la répétition des injections devrait entrainer des syndrômes d’immunodéficienne acquise – le système immunitaire qui est défaillant : un simple rhume vous rend KO.
Dès mars 2020 il avait perçu que la spike virale (puis spike vaccinale dans le cadre des injections) se fixait sur ECA2 dégradant ainsi le système rénine-angiotensine (qui régule le système immunitaire).
Tout était prévisible ; nous avions même posé la question à notre député (devenu ministre par la suite) de savoir comment la sécu serait provisionnée pour faire face à ça.
m. asselin peut etre tout simplement que les Français auquel on a menti pendant des années et qui voient des immigrés en situation irrégulière c est a dire se maintenant sur le territoire en dépit de décisions de justice bénéficier de tous les avantages sociaux se disent que comme il y a de l argent pour des gens qui n ont jamais cotisé et sont en fraude il doit aussi en rester pour eux…
Dans les collectivités locales, ils ne se baissent plus car il y avait trop d’arrêts pour mal de dos.
On leur met à disposition des pinces télescopiques dorénavant.
Vouloir toujours plus avec toujours moins
Les petits gens font des opérations comptables a défaut de défiscalisations…..
On ne vit pas dans une société mais dans une juxtaposition d’individualismes, chacun essayant de tirer le maximum pour soi. La bêtise est malheureusement un mal qui ne se guérit pas. S’ils se rendaient compte que multiplier les arrêts maladie, cela conduit à faire augmenter les impôts et cotisations, ils réfléchiraient…peut-être.
on a surtout enlever aux français le goût du travail par des prélèvements obligatoires délirants et une réglementation tout aussi délirante qui bloque toute initiative et réduit les libertés.
“vous faites semblant de nous payer, nous faisons semblant de travailler.”
Ne pas oublier que la pression managériale est devenue délirante, (quand ils savent manager..)
Sinon, l’obésité qui nous coûte un bras , on en parle ? Ben non, sujet trop délicat
Ce n’est pas que le sens du bien commun qui se perd, mais également le goût de l’effort et du travail dans une société centrée sur le MOI, et dans laquelle ne rien faire chez soi rapporte autant que travailler…
BONJOUR.Ce sont toujours les mêmes qui profitent du sys-tème,et sont rarement contrôlés.Qu’attendent les gens chargés de cette surveillance,pour signaler les malades imaginaires ?
– Le “contrat” était : Tu cotises et tu auras une retraite à tel âge … Les dirigeants veulent revenir sur ce “contrat signé” : les retraités partent plus tard et avec moins … Quand on b*ise les gens qu’attend-on d’eux en retour ?
– Le “contrat” était : Tu travailles bien et tu vivras de ton travail … Même si le petit employeur paie correctement … le salarié trinque en bout de chaîne (taxes, impôts, inflation,… ) Le salarié ne pense alors qu’à sa pomme. (c’est moche mais c’est ainsi)
– Ils veulent de le “Souplesse” dans le recrutement et dans le licenciement … le salarié devient donc lui aussi flexible : Il n’en a plus rien à fiche et s’arrête (il ne va pas ailleurs car c’est pareil … il démissionne par son comportement)
Attention : Je ne cautionne pas mais j’observe une réaction évidente.
– Enfin, les salariés ne supportent plus le double discours : “Les temps sont durs, l’entreprise ne s’en sort pas” … et voit les grosses voitures de la direction sur le parking …
– Quand le patron bosse avec ses salariés … remarquez qu’il n’y a jamais de problème.
– Quand il y a d’un côté la production/commerciaux et de l’autre une “Direction” qui ne regarde que les chiffres : Il y a du vol dans l’entreprise, des plaqués, des “arrangements” entre services, des heures faites au boulot pour des “projets” non liés à l’entreprises, du vol/détournement de clientèles.
Le problème est profond et les “arrêts maladies” qu’un détail.
Il ne faut pas accuser le thermomètre quand la maladie sociale est tellement présente. En cause, une crise morale et économique qui frappe fort. On peut regretter le nombre d’arrêts maladie, mais encore faudrait-il se demander à quoi ils sont dus, et pourquoi tant de nos concitoyens en ont assez de bosser pour se retrouver dans le “rouge” avant la fin du mois.
Oui, donc c’est qu’il y a un problème. Et le fait de dire que le problème c’est la fainéantise est ULTRA réducteur.
Si les gens étaient bien dans leur travail, ils ne se mettraient pas en arrêt…
Oui, mais y a t-il encore un bien commun ?
Dans une société de plus en plus divisée, le commun a justement tendance à s’effacer.
Par conséquent, la notion d’effort collectif est considérablement détériorée. Les gens n’ont plus envie de faire des efforts les uns pour les autres, et c’est plutôt logique et naturel.
Ce n’est qu’une grille de lecture et il y a sûrement d’autres raisons à cela (individualisme, etc.), mais c’est à noter.
j’ai demandé à GPT4o “existe t il des statistique indiquant le profil des gens qui posent des arrets maladie de courte durée en france ces dernières années ?”
Il a fait une recherche sur le net avant de me répondre :
“En France, les arrêts maladie de courte durée ont été en hausse ces dernières années, notamment en 2022. Selon plusieurs études, les jeunes de 18 à 34 ans sont les plus concernés par ces arrêts de travail, représentant 46 % des demandes. Les femmes sont également plus souvent arrêtées que les hommes, avec un écart qui s’est creusé au fil du temps (48 % contre 37 % en 2022).
Les principaux secteurs touchés par les arrêts de courte durée sont la santé, le commerce et l’industrie. Les raisons les plus fréquentes sont les maladies ordinaires (comme la grippe ou le rhume) et les troubles psychologiques, ces derniers prenant une importance croissante, en particulier chez les jeunes et les salariés en situation de stress. En 2022, les troubles psychologiques représentaient 28 % des arrêts longs, mais avaient également un impact sur les arrêts courts.
Le stress au travail et la fatigue sont deux facteurs importants amenant à ces arrêts, surtout chez les moins de 30 ans et les managers, qui se déclarent épuisés pour plus de la moitié d’entre eux”
48% des jeunes femmes quand même !
(les jeunes femmes sont également la part la plus importante d’arrêt long, pour cause psychologique – la faute à la société patriarcale sans doute – )
Il y a quelque chose d’hallucinant de constater que la plus grande part des arrêt maladie concerne les moins de 35 ans (hommes et femmes).
Sans doute la faute du covid à moins que ce ne soit Poutine ^^
Quarante deux ans d’activité professionnelle validés. Très majoritairement en qualité de fonctionnaire de l’Etat.
Cinq jour d’arrêt maladie en tout et pour tout…
les arrêts maladies de complaisance n’existent pas. Tout simplement car les médecins délivrent les arrêts maladies au compte goutte. Ils ont un quota annuel à respecter. Je parle de vécu. Même avec une énorme rhyno, une cystite, un lumbago etc…c’est toujours Bon pour Service.
Le mal-être au travail existe déjà depuis qq dizaines d’années.
Ne serait-ce pas lié à l’apparition de ces normes “qualité” -où la surqualité devient un défaut- qui vous détournent de l’amour du travail bien fait ?
On peut se poser la question avec les exigences de rendement qui imposent à certains de bâcler un travail qui coûte de plus en plus cher à la PME.
Autrefois, on prenait le temps de bien faire, on laissait le temps au temps, ce temps passé à réfléchir devenu synonyme de perte d’argent aujourd’hui.
Transformer l’homme en robot n’est pas viable.
Quelques proverbes :
Si tu fais semblant de me payer, je fais semblant de travailler.
Quand on paye avec des cacahuètes, on attire que des singes.
Bref, il n’y a plus aucun intérêt à faire le moindre effort. Les gens étant rationnels, ils agissent en conséquence.
Dernières heures d’un système en phase finale d’effondrement.
C’est pas beau à voir, mais c’est le résultat de 50 ans d’erreurs mortelles.
Fallait pas voter pour des constructivistes.
Le problème, c’est qu’on n’a pas vraiment de chiffres pour se faire une idée.
A partir de quand c’est délirant ?
1, 2, 4, 10 arrêts par an ?
Personnellement, ça fait quelques années que je n’ai pas fait d’arrêt (et pourtant, je suis très malade, en ALD pour dire). Mais il m’est arrivé d’avoir 5 à 6 arrêts par an à une époque. Et ils étaient très justifiés.
Quel est le critère qui permet de dire que ces arrêts ne sont pas justifiés ?
Je l’entends et je le comprends, et je me doute que c’est vrai, qu’il y a des tonnes d’abus.
Mais si on ne peut pas rationaliser correctement (et humainement) ce qui est un vrai arrêt maladie d’un abus, alors tout le monde passera à la moulinette.
Et, bien évidemment, c’est ce qui va arriver.
Comme les retraités sur lesquels on tape, alors que seuls quelques % ont eu une vie paisible et une rente de folie.
Comme les chomeurs sur lesquels on tape, alors que seuls quelques % sont des professionnels du rien foutre.
Comme les fonctionnaires sur lesquels on tape, alors que seuls quelques % sont dans des planques idylliques
(d’ailleurs, le pb des fonctionnaires, c’est leur nombre pas leur travail : c’est juste qu’on a créé tellement de strates, de complexité, de normes, de boulots inutiles, qu’ils faut des tonnes de gens pour faire des perpétuels travaux de Sisyphe)
Bref, et on le voit bien, tous les mois on s’essaie à un nouveau sujet : retraite, chomage, fonction publique, et maintenant arrêt maladie.
Les sujets qui vont venir :
– les médicaments à ne plus rembourser (c’est en cours)
– les ALD (affections longue durée) (ça se cherche)
– je dirais ensuite les handicapés
– on reviendra sur les 35h (ça en parle aux infos, on prépare le gens)
– ensuite, ce sera les salariés qui seront rabattus vers le SMIC
– et après on dira que le SMIC est trop haut
…etc…
Ils font des essais, lancent la ligne, cherchent la touche.
Regardez le cas de la variole du singe, avec les 230 centres ouverts en France et sûrement les millions de doses achetées par l’Europe… combien ça a coûté ?
Et il ne se passe rien : ni vaccination, ni contagion.
Les gens de meurent pas.
Ils ont essayé de lancer le sujet au printemps.
Une rapide reprise fin juin avant les JO.
Puis grosse frayeur avec la rentrée.
Mais ça ne marche pas, les gens s’en foutent.
Au pire, ils se disent peut-être que s’ils choppent la variole et qu’ils en crèvent, leurs ennuis seront finis ?
A se demander si tous ces arrêts ne sont pas justifiés, si ce n’est pas l’ensemble de la population qui est en dépression.
Cette question, personne ne veut se la poser.
Ah si, on prévoit de simplifier l’euthanasie…
CQFD.
Oh mon dieu !
ça va finir avec une assurance maladie qui va se privatiser : l’Etat prendra en charge les arrêts de plus de 7 jours, et tout ce qui sera en dessous, ce sera soit une mutuelle complémentaire, soit de la poche du patient.
et puis si le meme arrêt devient recurrent pendant l’année (disons 3 fois en 6 mois) alors l’Etat pourrait ne pas prendre en charge non plus. Finalement c’est au médecin de soigner, et au patient de prendre soin de lui (cad faire sa propre prévention contre la maladie qu’elle soit physique ou morale)…
les magasins mettent en place des robots pour surveiller les clients dans les magasins pour faire baisser le vol, et bien l’Etat va mettre sous surveillance sanitaire tout le monde pour vérifier que les arrêts de maladie ne sont plus des arrêts de complaisance
Nous nous sommes infantilisé à l’extrême, l”Etat étant la nounou, va devenir le parent de chacun, et les parents biologiques n’auront plus de droits sur leurs enfants, ce sera l’Etat et le grand timonier, Big Brother le vrai père, et les gens devront se dénoncer entre eux, en plus de la surveillance par camera, robots et drones…
Voilà où nous en sommes arrivés en 50 ans…
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes.”
Bossuet
Perso, je suis en dépression, du coup je me sens toujours fatiguée. Je suppose que je suis en burn out. Contrairement aux salariés, je ne peux pas m’arrêter. Je suis en train de regarder pour partir de ce pays, j’en ai marre. Mon autre solution est d’avoir un accident, d’aller à l’hôpital et d’avoir un arrêt maladie qui ne sera pas contestable. Une dernière solution est de péter un plomb dans la rue et d’enfin pouvoir me reposer. Est-ce un problème de perte du bien commun? dans une société où je ne me sens pas bien, n’est-ce pas normal que je la rejette ? Je pose la question…
Bonjour,
“On a perdu la notion du bien commun”
-mais tout est fait pour développer l’individualisme depuis des décennies !
-dans chaque commune il est de notoriété publique que tel médecin délivre des arrêts très facilement ! et ceux qui veulent être arrêtés connaissent l’adresse. Consultation dure 5mn.
Hollande a déjà fait la même chose… Economie : 500 Millions, (exactement l’aide qu’il accordait à la Tunisie quelques semaines avant!!!)… Suivi bien évidemment par une chute des contrats d’apprentissages!
Le paradoxe c’est que l’Allemagne fait exactement le contraire
Et si l’assurance maladie faisait comme l’assurance automobile en donnant un bonus aux “bons citoyens”?
Le mouton étant totalement dénué de cervelle, d’intelligence, de morale, il faut le traiter comme un animal et sévir avec beaucoup de sévérité … un grand coup pied aux cul accompagné d’une forte amende et de la perte de ses droits, le fera réfléchir … quand on voit de pareils bestiaux, on s’étonne que les dictatures se soient instaurées … la base était là
Quand je lis les commentaires, aucun doute: on est bien en France !
Voit-on la même chose au Pays-Bas, en Suède ou en Slovénie ?
Pays de parasites, chacun magouille à son niveau et se justifie en rejetant la faute sur qui il peut, pour avoir la conscience tranquille.
Question cruciale: lorsqu’un employé est malade (ou “malade”) est-ce la faute de son employeur ????
Si la réponse est NON, alors pourquoi c’est l’employeur qui paye ?
Je préfère allègrement ne pas être rémunéré pour mes arrêts maladie, mais voir mon salaire gonflé de 10%
“Bref, et on le voit bien, tous les mois on s’essaie à un nouveau sujet : retraite, chomage, fonction publique, et maintenant arrêt maladie.”
J’avais prévu cela dès la nomination de Barnier.
Post non retenu à l’époque.
Quand on maîtrise plus rien, seuls ces postes de dépenses servent de variables d’ajustement à une politique budgétaire devenue complètement folle…
Mais la folie budgétaire continue…
@ HenriB
Oui mais vous faites partie de l’ancienne génération qui avait honte d’être en arrêt de travail.
C’est quand on est jeune qu’on doit travailler et non l’inverse
Il faudrait, à coup de pied au postérieur les mettre au boulot oui mais voilà une association, un Melanchoiste, un syndicat est là pour les défendre. Ce pays est foutu.
Cordialement
Trois remarques :
1) Quand vous êtes avec 40°C de fièvre, avec une bonne grippe, vaut-il mieux un salarié au lit pour une semaine, ou vaut-il mieux qu’il vienne contaminer tous ces collègues, prenne des risques sur la route ou à son poste (somnolence, etc) ?
2) Il faut cesser le délire sur les arrêts de courte durée dans le privé.
Il y a trois jours de carence (contre 1 seul dans le public).
Sur une semaine d’arrêt, vous perdez 4 jours de salaire (3 jours de carence + 2 jours à 50%).
Sauf à gagner 4000€/mois, peu de personnes peuvent se le permettre par simple complaisance.
3) Où était-il, ce fier combattant, quand nous disions que le socialisme finirait par tuer ce pays ?
Faut-il citer Bastiat pour lui rafraîchir les idées ?
“J’ai vu surgir spontanément des sociétés de secours mutuel, il y a plus de vingt-cinq ans, parmi les ouvriers et les artisans les plus dénués, dans les villages les plus pauvres du département des Landes. Dans toutes les localités où elles existent, elles ont fait un bien immense.
Leur écueil naturel est dans le déplacement de la Responsabilité.
Ce n’est jamais sans créer pour l’avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu’on soustrait l’individu aux conséquences de ses propres actes.
Le jour où tous les citoyens diraient : « Nous nous cotisons pour venir en aide à ceux qui ne peuvent travailler ou ne trouvent pas d’ouvrages », il serait à craindre que bientôt les laborieux ne fussent réduits à être les dupes des paresseux.
Les secours mutuels impliquent donc une mutuelle surveillance, sans laquelle le fonds des secours serait bientôt épuisé. Cette surveillance réciproque […] fait la vraie moralité de l’institution. C’est cette surveillance qui rétablit la Responsabilité.
Or, pour que cette surveillance ait lieu et porte ses fruits, il faut que les sociétés de secours soient libres, circonscrites, maîtresses de leurs statuts comme de leurs fonds.
Supposez que le gouvernement intervienne. Il est aisé de deviner le rôle qu’il s’attribuera.
Son premier soin sera de s’emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser ; et pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable.
Ensuite, sous prétexte d’unité, de solidarité (que sais-je ?), il s’avisera de fondre toutes les associations en une seule soumise à un règlement uniforme.
Mais, je le demande, que sera devenue la moralité de l’institution quand sa caisse sera alimentée par l’impôt ; quand nul, si ce n’est quelque bureaucrate, n’aura intérêt à défendre le fonds commun ; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser ; quand aura cessé toute surveillance mutuelle, et que feindre une maladie ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement ?
Le gouvernement, il faut lui rendre cette justice, est enclin à se défendre ; mais, ne pouvant plus compter sur l’action privée, il faudra bien qu’il y substitue l’action officielle.
Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs. On verra des formalités sans nombre s’interposer entre le besoin et le secours.
Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu’ils administrent, qu’ils alimentent et dont les limites bornent leurs droits.
Peu à peu, ils s’accoutumeront à regarder le secours en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d’un fond limité, préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la Société. Ils n’admettront pas pour elle l’impossibilité de payer, et ne seront jamais contents des répartitions.
L’État se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l’opposition des commissions de finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables.
Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion.
Mais alors, on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice.”
Frédéric Bastiat, 1850.
Voilà, nous y sommes, il faut assumer maintenant.
Personnellement, 63 ans dans 2 mois, statut de la fonction publique dans une boîte qui ne l’est plus, et toujours pas un seul jour d’arrêt maladie.
J’ai 61 ans,
En 38 ans de carrière j’ai cumulé 19 jours d’arrêt maladie pour une bronchite, une pneumonie, des problèmes dentaires d’urgence.
La dernière fois que je suis passé voir mon médecin elle voulait m’arrêter. Je lui ai répondu que cela ne m’empêcherait pas de travailler.
Sa réponse, votre génération ne demande jamais d’arrêt maladie.
Ben non, quand on s’arrête c’est qu’on est sous la couette avec 40 de fièvre ou aux urgences avec un bras cassé.
Qui délivre les certificats d arrêt de travail ? Que l on commence par eux….un faux certificat = une pénalité égale à 10 consultations….
Ceux qui critiquent les gens qui en profitent, oublient que majoritairement ils ne respectent pas le code de la route !…pour ceux qui abusent ou qui agressent…–> réduction ou suppression des aides de toutes natures. Puisqu il n’y a plus de morale….ne pas oublier d impliquer les parents quand les mineurs sont en cause.
“Le bien commun”
Il serait peut être temps que les escrocs de la politique et leurs fanfares se réveillent, changent de disque, les recettes éculées, ne fonctionnent plus depuis 45 ans!
Au pire , ils endorment les enfants , car plus un être vieilli, plus il retourne en enfance!
Il faut faire des économies, certes, je propose que l’on mette à contribution tout un lot de parvenus qui se sont rapidement enrichis et sans travailler, de quoi réfuter le fumeux “il faut travailler plus, pour gagner plus” qui avec le temps, qui rempli toujours son rôle, nous a démontré qu’il fallait magouiller plus, pour prétendre péter dans la soie; c’est plus agréable lorsque c’est celle des autres!
Comment devient on milliardaire? Et comme le rester?
C’est grotesque de parier sur le temps, la bienséance, surtout lorsque la défiance est omniprésente, car les profils les plus sales se montrent toujours brillants médiatiquement!!!
Alors déjà si ce monsieur a connaissance des motifs des arrêts des salariés c’est problématique. Ensuite sur l’indemnisation des arrêts de travail, il ne s’agit pas d’un bien commun mais d’un droit issu des cotisations sociales sur lesquelles les entreprises ont bénéficié depuis bien longtemps de réductions de cotisations voir d’exonérations…mais apparemment le beurre et l’argent du beurre ne suffit plus à ces patrons qui se plaignent de devoir redistribuer leurs richesses au nom du bien être commun (maladie, maternité, CAF, retraite, chômage!). Quand on aura enfin plus aucun droits que vont ils encore vouloir nous prendre? N’oubliez pas chères patrons que vos richesses émanent directement de vos salariés !
yoyo et Olivier
OK avec vous, sujets similaires
Normal il n’y a plus de fraternité on l’a mis en dernier LEF on a supprimé le service militaire au lieu de le transformer en service altruiste etc … je suis vieux mon épouse est DCD on n’a pas pu avoir d’enfants je n’y crois plus qu’ils se demerdent comme dirait Macron
Alors sans vouloir décrier quiconque. J’occupe un emploi de salariée dans le domaine bancaire. Déjà de voir nos élites pavaner avec notre argent que nous gagnons durement, ensuite la forte hausse d’impôts, et pour finir une pression pro intenable je comprends, même si je ne valide pas . C’et la fin du système… Je fais partie des dinosaures qui ne s’arrêtent que pieds devant. Mais je comprends, oh combien !!!!!
ah oui, c est vrai que notre gouvernement travaille dur, très dur pour notre bien commun….850 milliards de plus, parait-il. Pour 70 millions de français, ça nous fait 12200eur par tête de pipe. soit 1000eur/mois pour chaque français, waouww merci macrotte… hein, quoi, ? aucun français n a reçu cet argent….oh pardon, je me suis trompé de rubrique
@julia : prenez soin de vous.
Je ne suis pas médecin, mais les symptômes que vous décrivez ressemblent en effet fort à un burn-out.
À ce sujet, je vous invite à regarder l’excellent documentaire d’arte intitulé “le fabuleux monde de l’entreprise, où quand le travail perd son sens”.
Je trouve la plupart des commentaires excellents sinon, cela fait chaud au cœur de voir que de nombreuse personnes sont encore lucides et réalistes sur la situation actuelle.
@charles : même si cela vous ferait du travail supplémentaire, sachant déjà que vous ‘en manquez pas, je pense qu’instaurer un forum pourrait être bénéfique pour pouvoir échanger entre nous, la majorité des personnes étant globalement correctes ici.
On pourrait ainsi se suivre et se soutenir, comme par exemple Julia présentement.
Et cela ramènerait des internautes chez vous je pense, intéressant pour tout le monde donc.
ah le plus beau c’est….. le jour….pour l’ordre public?? quelq’un pour me débrousailler ?
serait-ce pour financer ces nouvelles brigades ??….du gouvernement avant “déprim” orgueilleuse de Jupiter cet été….et les J.O….. brigades que l’on dit “maid in qatar” …aucune immatriculation visible… cagoule noire sous casques..et pas de règle……. avis aux amateurs…
Travailler pour du “vide”c’est à dire l’argent émis à tire-larigot par les banques centrales n’a pas de sens.
Puisque c’est par sa rentabilité que le travail se justifie, il faudrait d’abord revenir à un système monétaire sain avant de prétendre motiver les serfs.
Par contre les autoentrepreneurs, les patrons travaillant à leur compte, les professions libérales, qui ne peuvent compter que sur leur travail pour se rémunérer, combien d’heures d’arret de travail, y a t ‘il des statistiques sur cette partie des travailleurs que personne n’indemnise.